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Avant quoi?

Je ne sais s’il vous est arrivé, comme moi, de voir l’abréviation A.A., pour «avant aujourd’hui», dans des textes, principalement des textes historiques. Mais peu importe, vous aurez compris qu’elle remplace alors celle bien connue et reconnue dans tout le monde occidental, soit «av. J.-C.» (avant Jésus-Christ). Celle-ci est d’ailleurs consignée dans nombre d’ouvrages, que ce soit le Multidictionnaire, Le français au bureau, le Guide du rédacteur de l’administration fédérale, etc., ce qui n’est pas le cas de la première, que l’on ne trouve nulle part.
Probablement créée dans un souci d’éliminer toute connotation religieuse, cette récente abréviation ne peut être utilisée, toutefois, que si elle est accompagnée d’une note précisant à quoi correspond cet «aujourd’hui», par exemple : «1950», comme je l’ai déjà vu.
Même si elle n’est pas nécessairement souhaitable, puisque, outre le fait qu’elle est moins universelle, elle est loin d’être plus efficace puisqu’elle n’est pas non plus univoque, elle est linguistiquement acceptable, selon l’Office québécois de la langue française, que j’ai consulté sur ce point. Cependant, pour être conforme aux règles de l’abréviation, elle doit s’écrire avec deux minuscules et une espace entre les deux, soit : «a. a.».

Écriture des numéros de téléphone

La composition de l’indicatif régional pour faire un appel téléphonoque étant rendue obligatoire dans plusieurs régions, la façon d’écrire les numéros de téléphone s’en trouve modifiée. Cet indicatif s’écrit maintenant sans parenthèses et il est séparé des autres chiffres simplement par une espace insécable, comme dans les numéros sans frais. Le trait d’union demeure entre les autres chiffres.
Source : OQLF, [En ligne], [http://66.46.185.79/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=3293&t2.x=téléphone&cc=4&D=Écriture%20des%20numéros%20de%20téléphone].