Montréal: un bilan personnel

Je rentre tout juste du Salon du livre de Montréal et je mets fin à un silence de plusieurs semaines sur mon carnet. J’ai été très occupée entre la sortie du livre 1763. Le traité de Paris bouleverse l’Amérique que j’ai codirigé avec Denis Vaugeois et Laurent Veyssière, un voyage à Blois pour les Rendez-vous d’histoire, les salons du livre, les conférences, les réunions, mon travail d’éditrice.

Stand de Dimedia.

 

Faits notables de l’édition 2013

-1763 a été numéro 1 des ventes au Septentrion.

-Avoir ma photo et mon nom en gros à côté d’auteurs que j’admire en secret comme Joséphine Bacon, Larry Tremblay et Alain Farah dans le kiosque de Dimédia.

-J’ai participé à une table ronde avec l’auteur-ami Jacques Côté qui vient de publier son troisième opus des Cahiers noirs de l’aliéniste, Et à l’heure de votre mort, chez Alire et à une autre fort intéressante sur le numérique avec des collègues éditeurs-auteurs.

-Certains auteurs reçoivent du gâteau, moi j’ai reçu une bière en cadeau. Merci mon dg.

-J’ai appris comment dire «homme» et «femme» en yiddish.

-J’ai toujours beaucoup de plaisir à rencontrer mes auteurs comme Jean-Charles Panneton, M. Rheault, Marc-André Robert, Stéphane Savard, Joë Bouchard et Stéfano Biondo.

-J’ai découvert les frères Quay grâce à Antoine.

-Pascal a dit une très belle phrase sur le présent et le futur que j’ai voulu noter mais que j’ai déjà oublié.

-On a essayé de Sauver les livres mais le ministre a annoncé qu’il n’y aurait pas de projet de loi sur le prix réglementé. Toutefois, j’ai vécu un moment que je ne suis pas prête d’oublier.

-Les amis de De Marque nous préparent toujours des rencontres intéressantes.

-Depuis 3 jours, j’ai Isabelle de Jean Leloup dans la tête et très mal aux jambes.

-Le citron-gingembre-miel du Café Myriade est délicieux mais ne guérit pas une grippe… pas plus que la vodka d’ailleurs.

 

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-En parlant de vodka, han han han!

-Le party au Lion d’Or a été mémorable. Nous y avons dansé toute la nuit.

 

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Je rentre avec une déception (pour ne pas dire une profonde frustration) toutefois en tant qu’essayiste. Déjà que l’essai a peu de tribunes dans les médias, voilà qu’on met dans la même catégorie les livres vie pratique et l’essai dans un prix remis au salon. Quelle est la chance d’un Frédérick Bastien face à un Ricardo? Aucune. Pourtant, on ne parle pas du tout de la même chose ici. Quelle est la place qu’on veut donner à l’essai? Le Québec a eu son lot d’essais marquants. On n’a qu’à penser à Nordicité canadienne de Louis-Edmond Hamelin (Hurtubise). Nous sommes là, en tant qu’auteurs, pour réfléchir à une société que ce soit du point de vue territorial, historique, culturel, écologique, économique, etc. Mettre des essais en compétition avec des livres de cuisine, c’est insultant. Et comprenez-moi bien, ce ne sont pas les livres de cuisine que je critique (je puise moi-même abondamment dans les recettes de Ricardo), je m’interroge sur l’absence d’essayistes sur la place publique et le manque de reconnaissance de ce genre d’ouvrages.

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Voici ma petite cueillette livresque. Que des livres de maisons que j’aime beaucoup: La Peuplade, Alto, La Pastèque et le Quartanier, plus deux bd achetées chez Drawn & Quarterly.

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One thought on “Montréal: un bilan personnel

  1. Je suis bien d’accord avec toi. Il faudrait une catégorie à part. Un livre pratique, c’est un livre pratique. Et un essai, c’est pour alimenter la réflexion. C’est pratique, mais à plus long terme disons! ;)


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