Pour les gens du désert, une visite automnale à Québec est salutaire. Peu habitués aux couleurs vives du feuillage, ni à la verdure de l’herbe, ni à l’abondance de liquide dans les cours d’eau, ils restent bouche bée devant la beauté de Québec en octobre.
Avec un copain, Rémy Tremblay, et son chauffeur attitré, j’ai eu l’occasion vendredi dernier de faire visiter la ville à une dizaine de croisiéristes de l’Utah et deux autres de l’Arizona, tous liés par le sang ou par l’amitié. Il s’agissait de six couples :
Jay et Randy Cornaby, de Spanish Fork, UT
Carl Ray et Wanda Collett, de Vernal, UT
Terell et Sheryl Collett, de Vernal, UT
Guy et Dee Collett, de Vernal, UT
Kenny et Julie Stewart, de Vernal, UT
Travis et Susan Collett, de Tucson, AZ
Les gens du désert devant la fresque des Québécois, Place Royale
À la gare du Palais s’est ajouté au groupe, un septième couple, Uschi et Harald Cüppers, de Mönchengladbach, en Allemagne. Uschi et Harald cherchaient l’autobus no 800 du Réseau de transport de la Capitale pour se faire transporter à la chute Montmorency. Puisque, nous nous y rendions, je les ai invités à monter à bord et à passer ce qui restait de la journée avec nous, y compris l’avant dernier arrêt de l’excursion, au Jardin Jeanne d’Arc qui revêt un style bien particulier. De forme rectangulaire et légèrement en contrebas, il allie le style classique français aux plates-bandes mixtes à l’anglaise. Pour les Européens habitués à de tels jardins, c’était joli, sans plus, mais pour les gens du désert, c’était ravissant !
Le groupe, moins Harald, au Jardin Jeanne d’Arc
Ce qui a le plus plu à tous les participants, sans exception, fut l’arrêt à la chute Montmorency, située à l’embouchure de la rivière portant le même nom. Ils ont pu observer cette colossale cataracte, haute de 83 mètres (30 de plus que celles de Niagara) sous tous les angles, que ce soit de la passerelle enjambant la rivière au-dessus de la chute, soit du sentier menant au pied de la chute, soit de différents niveaux du grand escalier qui compte 483 marches et relie pour le piéton le haut au bas.
L’eau tombe dans un bassin d’une profondeur de 17 mètres avant de couler vers le Saint-Laurent, le rejoignant à proximité du Pont de l’île d’Orléans, construit en 1935.
Au loin, la silhouette de la ville.
Avant de ramener les touristes/croisiéristes du désert à leur bateau dont il y en avait cinq en port ce jour-là, ils ont goûté à l’unique hospitalité et la sympathique ambiance de Chez temporel, au cœur du Vieux-Québec, mais à l’écart des sentiers empruntés par les « troupeaux » de touristes.
J’aime bien aussi « au temps perdu » par mélancolie sans doute !! mais « chez temporel » dans le vieux est magnifique aussi. Nathalie