Ce matin, je pensais écrire un texte fort original sur la promenade que j’ai faite samedi dernier dans Limoilou, en compagnie de 27 autres promeneurs, sous la direction de l’excellente guide, Marie-Ève Sévigny. Or, je m’aperçois que « mon texte » a déjà été écrit par une autre, la journaliste du Soleil, Isabelle Houde qui, en juillet 2015, fut parmi les premiers à découvrir, grâce à la « Promenade des écrivains », que Limoilou ne doit rien aux quartiers plus huppés en ce qui concerne la production littéraire.
Voici « mon texte » écrit par Isabelle Houde : http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts/livres/201507/11/01-4884823-promenade-des-ecrivains-poesie-de-ruelles.php
Sylvain Lelièvre, né dans Saint-Sauveur, élevé dans le quartier ouvrier et populaire de Limoilou, je le connaissais, lui qui est mort trop tôt en 2002, à l’âge de 59 ans, « volé par un avion », comme disait son ami, Michel Rivard. Par contre, l’existence de François Blais, Max Faranon, Marie-Renée Lavoie et Anne-Marie Olivier ne faisait pas partie de ma réalité. Je serai plus vigilant, plus attentif par rapport aux œuvres de ces artistes teintés par les ruelles et les horizons obstrués du quartier.
Suivent quelques photos prises sur le vif lors de la promenade avec commentaire approprié :
CKRL, situé au coin de la 3e avenue et de la 3e rue, destination de plus en plus à la mode
Carrefour de la 3 et de la 3, ça grouille
Les promeneurs pénètrent dans l’une des 70 ruelles du quartier en quadrilatère qui est Limoilou
Ah, les fils électriques et les transformateurs, il y en a plein dans ces ruelles! Sylvain en chantait.
À Québec, on déplore le sort de l’église Saint-Jean-Baptiste, fermée l’an dernier, et on essaie de lui trouver une nouvelle vocation. Qu’en est-il de l’Église Saint-Charles de Limoilou, fermée depuis déjà belle lurette et qui se détériore de jour en jour ?
Cégep Limoilou. Aux années 50, Sylvain se trouvait première de classe ici à l’Externat Saint-Jean-Eude.
L’éternelle corde à linge.
Limoilou ! Dire le mot c’est comme le chanter ! Et le chanter Sylvain Lelièvre l’a fait sa vie durant : « Moi, je suis d’une ruelle, comme on est d’un village ».