La Déclaration de l’Indépendance américaine fut signée le 4 juillet 1776. Puis, il y eut la guerre ! Cinq longues années ! Le dernière bataille, celle de Yorktown, se déroula sur les rives de la baie de Chesapeake. En présence, 8 000 soldats britanniques sous les ordres de Lord Cornwallis faisant face à une coalition franco-américaine, comptant presque 20 000 combattants, 8 845 membres de l’armée continentale dirigée par George Washington et 10 800 troupiers français sous la commande du Comte de Rochambeau. Sur ce nombre, 244 ont donné leur vie : 156 Britanniques, 28 Américains et 60 Français. Chez les blessés 326 Britanniques, 107 Américains et 194 Français. Sur le campus du College of William and Mary, la deuxième plus vieille université aux États-Unis, fondée en 1691, dans le pavillon Christopher Wren, dont l’amorce de la construction date de 1694, une grande plaque murale rend hommage aux soldats de France « qui sont morts à l’intérieur de ces murs et dans d’autres hôpitaux de Williamsburg de blessures infligées pendant le siège de Yorktown » (traduction libre).
Campus William and Mary
Pavillon Christopher Wren
À cinq minutes de marche rapide de cette plaque, se trouve Historic Williamsburg qui reproduit fidèlement l’époque coloniale. Son authenticité ferait pleurer ceux et celles qui souhaiteraient que le Vieux-Québec, lieu dit historique, soit autre chose qu’un vaste entrepôt de t-shirts et de restaurants surévalués.
Scènes de Historic Williamsburg
Toujours agréable a lire comme d’habitude. Merci Dean !