Comme tant d’autres Cadiens, Rocky McKeon est francophone en dépit de son nom; il est fier de son patelin et de son patrimoine. Après une visite de la Jean Lafitte National Historic Park and Preserve à Thibodaux, il nous a fait visiter la plantation Laurel Valley.
Sans lui, nous serions passés complètement à côté, car elle est loin des sentiers battus. Il s’agit d’une plantation fantôme qui fonctionnait à plein régime il y a 90 ans quand une multitude de métayers récoltaient la canne à sucre sur une propriété de 2 000 acres. Ils occupaient des maisons créoles à proximité les uns des autres le long du bayou.
La fabrication du sucre se faisait sur place dans une sucrerie faite en briques rouges dont il ne reste aujourd’hui que des vestiges.
En arrière de la sucrerie, mais complètement disparue de nos jours, se trouvait une tonnellerie pour la mise en tonneau de la mélasse. Cependant, le levier pour débarrasser les charrettes surchargées de canne demeure bien en vue.
Jusqu’aux années 20, la production était considérable, mais à mesure de la mécanisation, de l’augmentation de la concurrence et de la spécialisation des opérations, Laurel Valley s’est retrouvée sur une pente descendante. L’amorce de la crise économique des années 30 a mis un terme aux activités de la plantation et a déclenché l’éparpillement des métayers.
Laurel Valley rappelle Val Jalbert, au Saguenay.
Bonjour, Dean,
Serais-tu prêt à donner un conférence pour la Société historique de Québec à l’automne? Tu as surement un « Power point » pour parler une heure d’un aspect ou l’autre de la présence française en Amérique.
La SHQ s’intéresse surtout à l’histoire de Québec mais j’aimerais proposer ton nom à notre comité des conférences.
Gaston Deschênes
Ahh… McKeon, un nom anglophone? Pas partout. A Lewiston, Maine, tous les McKeon étaient francophones…y en a encore à plein.
Rocky….pas si certain.
Salut Dean….
Paul Paré