En marge de la commission sur la réglementation du prix du livre, je réfléchis à la campagne de promotion lancée par les associations professionnelles du livre : Nos livres à juste prix. Parce que, finalement, il est là le problème : le juste prix. Pour le livre, certes, afin de permettre la survie et l’épanouissement d’une industrie avec des niveaux de rémunération décents. Mais aussi dans tous les secteurs de consommation. Le juste prix pour nos aliments, pour nos vêtements, pour nos gadgets. Il va falloir finir par comprendre que nous vivons sur le travail des autres et que chaque aubaine à son prix humain.
Je ne suis pas mieux qu’un autre, mais j’essaie depuis quelques temps de faire des efforts. De me demander si il y a des alternative à un achat, de vérifier la provenance d’une tomate. De profiter des fraises l’été. De prendre l’autobus plutôt que la voiture. De réfléchir aux conséquences de mes actes. Essayer de me replacer dans l’écosystème. Tout a son juste prix.
Être juste, c’est tout de même un bel idéal à atteindre.
PS. Deux billets en trois jours, ce blogue connait une activité hors du commun !