Bon bon bon… Je me demande pourquoi je me lance sur cette pente savonneuse. 3, 2, 1, go !
La co-chef d’un parti représenté à l’assemblée nationale n’a pas sa place dans un manuel d’éthique et de culture religieuse. Je ne veux surtout pas être l’avocat du biiip (j’aime penser que le diable à plus de classe que ça) pour autant. Son concours est épais, ses propos débiles, inciter des jeunes de secondaire 4 à déchirer une page d’un livre totalement irresponsable. Qui plus est, Mme David n’a sûrement pas demandé à être nommée dans cet ouvrage.
Reste que… Françoise David est porte-parole de Québec solidaire. Ça n’enlève rien à tout ce qu’elle a apporté au féminisme ou à la lutte pour une justice sociale. Mais une pleine page dans un cahier d’exercice destiné à des jeunes qui voteront dans pas longtemps, mettons que c’est un bon coup de pouce. Et que je refuse que mes enfants subisse une quelconque influence politique lors de leurs études.
Oh je ne suis pas dupe. Je vois bien mes deux kids revenir de l’école avec qui un guide alimentaire canadien unifolié comme il faut, qui un pamphlet sur la sécurité routière distribué par la ministre de l’autobus du Québec. Notez bien, je ne suis pas plus heureux quand je retrouve dans leur sac un formulaire d’abonnement à une collection jeunesse d’un éditeur scolaire ou une invitation d’épargne de la Caisse Desjardins.
Mais il faut avouer que dans le cas de Mme David, la plogue est grosse. Vous pouvez en juger vous-même (mais revenez après, le reste de ce site est plutôt déprimant).
J’aurais tendance à dire que quelqu’un aux éditions La Pensée à fait une gaffe. Le cours d’éthique et de culture religieuse étant nouveau, je ne penserais pas que les manuels et cahiers soient déjà approuvés par le ministère de l’éducation (des loisirs et des sports, mais bon rendu là who cares ?). Parce que, pour le peu que je connaisse des processus d’agrégation d’un manuel, on a déjà écartelé un éditeur pour moins que ça.
Gageons que la prochaine édition de Dialogues II présentera une autre personnalité de la lutte féministe au Québec. Gageons aussi, hélas, que la radio-poubelle à Québec a encore de beaux jours devant elle…
Photo pas rapport d’un étal d’encens au Viêt Nam, histoire de relaxer.