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Le 23 mai 2008 par Éric Simard

Un baiser s'il vous plaît


Oui, j'en aurais envie de ce baiser. J'avais aussi envie de vous parler d'un auteur, mais j'ai bien peur que ce soit pour un prochain billet (pas si lointain). J'ai trop en tête ce film d'Emmanuel Mouret que j'ai vu hier soir au Clap. Dès que j'ai su que ce film viendrait sur nos écrans, je ne voulais absolument pas le manquer. Qu'à voir l'affiche, je me remémorais le savoureux moment passé à visionner le précédent

Un baiser s'il vous plaît joue dans le même registre. Sauf qu'il a une gravité que l'autre n'avait pas. On y retrouve, fort heureusement, le même charme suranné, parfait croisement entre l'univers d'Éric Rohmer et le théâtre de Georges Feydeau. Emmanuel Mouret a même son Arielle Dombasle à lui en la p

ersonne de Frédérique Bel, qui, une fois de plus, illumine l'écran en jouant les ingénues. Il y a aussi, ça et là, de petits clin d'oeil au cinéma des années 50 et 60. Julie Gayet, avec son port de tête digne de Grace Kelly, en est le parfait exemple.

Sinon, c'est quoi cette histoire de baiser? Elle est un peu compliqué à expliquer en quelques mots. Si on avait plus de temps, peut-être que je vous la raconterais. Mais je me retiens. Je ne voudrais surtout pas briser le charme qui vous attend et encore moins vous priver de l'esprit et de la saveur de ce marivaudage des temps modernes. Allez-y, le voir. Tout simplement.

Avec ce film-là, on se rend compte que le cinéaste est allé à la bonne école et qu'il est en train de se tailler une belle place dans le 7e art. Si ce carnet s'appelait Facebook, je deviendrais fan d'Emmanuel Mouret :-)

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Commentaires

Je suis totalement déçue du mauvais timing pour moi qui ai tant aimé "Changement d'adresse". Comme j'ai un budget énergie à gérer et que ma prochaine sortie sera vendredi prochain avec des billets gagnés au Voir pour le Piège américain ... me voilà un peu piégée. Mais qui sait peut-être que je pourrai me reprendre ailleurs qu'à Sherbrooke où les films de répertoire tiennent l'affiche 2 à 3 semaines seulement.

Je suis allée le voir ce soir et j'en ai bien envie moi aussi de ce baiser! Je ne sais pas trop quoi ajouter après ta critique, j'y vais dans le même sens que toi. J'ai adoré. Le seul point négatif du film je trouve est le français très «français». Cela m'a t'un peu tappé sur les nerfs.

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Éric Simard est actuellement responsable de la promotion pour les éditions du Septentrion. Il a été libraire pendant plus de quinze ans. Par le passé, il a également travaillé pour une compagnie de disque, une maison d'édition et pour une compagnie de théâtre. Il en est à sa cinquième année à la barre de l'émission littéraire Encrage, diffusée sur les ondes de CKRL à Québec. Il a fait des chroniques littéraires à la télé de Radio-Canada et à TVA ainsi que dans le journal Le libraire pendant cinq ans. Il a deux romans à son actif Cher Émile (Hamac) et Martel en tête - titre épuisé (Intouchables). Il a été scénariste pour la populaire émission jeunesse Macaroni tout garni.

Ouvrage de cet auteur publié au Septentrion

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