Chaque fois que le voyageur passe de Québec à Ottawa par voie terrestre, il a Montréal dans les jambes. Rien de plus désagréable que de se faire prendre aux heures de point sur le boulevard Métropolitain de la métropole! D’autant plus que les heures de point s’allongent indûment.
Pour pallier à ce problème, j’ai découvert un raccourci. Il s’agit d’emprunter la 40 de Québec jusqu’à la cité de Céline, où la 640 s’offre comme alternative. Charlemagne, Mascouche, Lorraine, Saint-Eustache, Deux-Montagnes. D’un coup, l’autoroute périphérique s’estompe et le voyageur tombe sur le chemin d’Oka (344) conduisant au beau village du même nom, bien connu pour son fromage fabriqué par les Trappistes, certes, mais encore davantage depuis 1990, pour l’affrontement violent entre les forces de l’ordre et les autochtones de Kanestake.
Devant l’église d’Oka, le quai. À côté du quai le débarcadère. De 6h à minuit, tous les jours d’avril en novembre, deux traversiers pouvant transporter jusque 25 voitures font la navette entre les deux rives, Oka et Hudson.
D’une durée de 15 minutes et d’un coût de 10$, la traverse offre des perspectives formidables sur l’église d’Oka, la rivière des Outaouais et le lac des Deux Montagnes, sans parler de la possibilité de découvrir la petite ville de villégiature à caractère anglais qui est Hudson.
Non, finis les embouteillages causés par la circulation, les bouchons résultant des voies rétrécisses en entonnoir délimitées par les fameux cônes rouges, le stress, l’agacement, la rage au volant!! Souhaitons seulement ne pas devoir se rendre à Ottawa en hiver!
L’hiver, je suggère d’essayer le pont de glace, lorsqu’il est praticable, entre les deux mêmes villes. Je n’ai jamais emprunté ce chemin de glace, mais un jour, je le découvrirai!
JE VOUDRAIS SAVOIR SI LE PONT DE GLACE ET OUVERT AU PUBLIC.