Pris au dépourvu à ASU par Jennifer Michaud

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À la suite d’une deuxième rencontre émotive en cinq jours avec une amie d’enfance, Wendy Whitaker, au restaurant Mi Amigo’s dont elle est son mari, Noel Candland, sont propriétaires et qui est situé au coin des chemins Gilbert et Southern à Mesa, j’ai décidé de me rendre à Arizona State University (ASU) en vélo renouer avec son Département de géographie où j’avais été professeur invité en 1985-1986. J’ai découvert que le département de géographie ne s’appelait plus de même et qu’il avait déménagé dans un nouvel édifice, l’un des plus hauts du campus, le pavillon Lattie-Coors. Me trompant d’un étage–le School of Geographic Science étant situé au cinquième–j’ai trouvé quelque chose–ou plutôt quelqu’un de bien plus intéressant au quatrième. Au centre d’études médiévales et de la renaissance, je suis passé devant une porte affichant les mots suivants: Jennifer Michaud, program coordinator. Elle était entrouverte et une femme aux allures agréables travaillait devant son ordinateur. N’ayant point de gêne, j’y fais irruption: « Hum, Jennifer Michaud, joli nom français, parlez-vous français? » « Un ti peu », répond-t-elle, surprise.

« D’où venez-vous » je lui demande, « pas d’Arizona, probablement du Maine, n’est-ce pas? »

« Yes, how did you know? »

« Votre nom, your name gives you away. »

Et bien, Jennifer Michaud de Winslow, près de Waterville, au coeur de la francophonie du Maine, dont les origines sont canadiennes-française des deux bords, maternel (Labbé) et paternel, et dont le père parle français. Ce sont ses grand-parents qui ont quitté le Québec pour s’établir aux États. Venue en Arizona faire ses études, Jennifer choisit d’y rester.

« Vous êtes donc un bel exemple moderne de la diaspora canadienne-français », lui dis-je..

« I guess », balbutiait-elle.

En m’apprêtant à lui demander la permission de prendre sa photo pour alimenter ce blogue, je me trouve pris au dépourvu. Habillé en cycliste, culotte courte sans poches ni ceinture, je n’avais pas sur moi mon ‘appareil de photo!

Donc, cette fois-ci, il faut prendre ma parole. Pas de photo pour appuyer mon propos!

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