[0] Introduction [1] Glossaire [2] Le prix [3] L’agrégateur
Et maintenant, quelques définitions… Je vous éviterai ainsi les notes de bas de page. Blague à part, il convient de s’entendre sur plusieurs termes plus ou moins familiers.
AGRÉGATEUR : ou agrégateur de livres numériques, service mis en place par l’ANEL et De Marque permettant aux éditeurs québécois de stocker et distribuer leurs livres numériques depuis une seule plate-forme. L’agrégateur est donc à la fois un entrepôt numérique mais aussi un distributeur puisqu’il permet de livrer des fichiers numériques.
ANEL : Association nationale des éditeurs de livres.
BANDE-PASSANTE : en informatique, mesure du flux d’information transitant entre un serveur et un ordinateur. Un abonnement Internet limite généralement le téléchargement mensuel car la bande passante coûte cher.
DRM : Digital Rights Management ou gestion des droits numériques. Dispositif permettant de contrôler l’utilisation et la diffusion de fichiers électroniques. L’exemple de la musique a montré que les utilisateurs n’appréciaient généralement pas de ne pas pouvoir jouir librement d’un produit acheté légalement. D’un autre côté, les détenteurs de droits cherchent désespérément à freiner la transmission de fichiers copiés illégalement. Dans le livre, le principal fournisseur de DRM est Adobe avec Adobe Content Server 4 (CS4).
EPUB : type de fichier dans lequel le texte est organisé simplement, de façon à laisser au lecteur la possibilité de choisir son caractère et sa taille. La mise en pages est simplifiée, pour ne pas dire simplissime. Epub est un format standard international et est supporté par la plupart des liseuses sauf le Kindle. Avantage : portabilité. Désavantage : présentation simpliste.
KINDLE : liseuse développée par Amazon. Branché en permanence sur le réseau téléphonique cellulaire, cet appareil permet d’accéder au magasin en ligne d’Amazon en tout temps pour télécharger des livres numériques. Le service n’est disponible qu’aux États-Unis. Amazon a aussi développé une application pour le iPhone. Il est à noter que les livres achetés sur le Kindle ne peuvent être lus que sur cet appareil qui s’est déjà vendu à plusieurs millions d’exemplaires.
LISEUSE : appareil de lecture permettant d’afficher les livres numériques. L’écran est fait de papier électronique, conférant ainsi à l’appareil la même lisibilité que le papier ordinaire. L’autonomie des liseuses est très longue, l’affichage d’une page ne requérant aucune énergie. C’est plutôt le feuilletage qui consomme. La plupart de ces appareils permettent aussi l’écoute de fichiers audio.
LIVRE ÉLECTRONIQUE : aussi appelé livrel, voir livre numérique.
LIVRE NUMÉRIQUE : fichier informatique présentant un texte original indépendamment de son support. Pdf, epub, et autres…
PDF : type de fichier figé dans lequel la mise en page est décidée par l’éditeur. Aujourd’hui, le pdf est le fichier envoyé chez l’imprimeur. Avantage : permet une mise en pages complexe. Désavantage : figé donc non réglable par le lecteur.
SMARTPHONE : téléphones cellulaires intelligents aka iPhone et BlackBerry. Ils disposent d’un écran de qualité et d’une connection sans fil, tout comme le Kindle. Par contre la lecture à l’écran est fatigante pour les yeux et l’autonomie n’est pas leur point fort. Vraiment pas. Le iPhone dispose déjà d’une application Kindle aux États-Unis et d’un lecteur de epub, Stanza. La lecture des pdf est supportée nativement.
SONY READER : SONY est la compagnie mettant actuellement le plus d’effort pour développer le marché des liseuses. Leur appareil permet de lire la plupart des formats.
STANZA : application sur iPhone permettant la lecture des epubs. L’application vient aussi avec un magasin en ligne offrant des textes du domaine public, des extraits gratuits de livres mais aussi des livres payants. Il existe une version desktop pour ordinateur afin de gérer votre bibliothèque.
J’enrichirai ce glossaire au fur et à mesure de l’écriture de mes billets.
Excellente initiative ! Cela va faciliter le dialogue entre éditeurs. Merci.
C’est une erreur de corire que parce qu’il y a un nouveau support pour lire les BD, toutes les BD du monde vont changer de format pour s’y adapter. Il y aura sans doute des contenus spe9cifiquement pense9s pour le nume9rique, d’autres pour le papier et le nume9rique e0 la fois (plus ou moins bien adapte9s e0 chaque support, le cas e9che9ant), d’autres encore uniquement pour le papier. Il y a des oeuvres qui ne peuvent pas s’exprimer sur des petites pages. Il y a des auteurs qui ne voudront pas. Et il y a un public pour tous les supports. Meame les encyclope9dies, ils ont fini par en refaire des tirages papier parce qu’il y avait de la demande. Alors un produit de grande consommation comme la BD Le marche9 de la BD est tre8s particulier pour plein de raisons, mais l’une d’entre elles est qu’on ache8te une BD pour l’avoir chez soi, la lire, la relire, la faire lire e0 ses enfants. C’est un objet souvent plus pre9cieux et on y attache une valeur plus sentimentale qu’e0 un livre, un disque ou un jeu vide9o. La lecture sur tablette donne un cf4te9 jetable qui ne convient pas tre8s bien aux habitudes des amateurs de BD. Qui pre9fe9rera avoir le dernier Loisel sur sa tablette plutf4t que dans sa bibliothe8que? Qui peut appre9cier un Corto Maltese sur tablette?Il n’est pas question que de pratique , dans l’expe9rience culturelle.