A rose is a rose…mais une tulipe n’est pas une tulipe!

Depuis 56 ans, grâce à son Festival canadien des tulipes, Ottawa, s’affiche comme capitale de la « girafe des fleurs » (Tulipa) en Amérique du Nord. Or, la capitale nationale n’a rien à envier à la capitale fédérale en ce qui concerne la beauté et la noblesse de ses tulipes. J’en ai eu la preuve la semaine dernière lorsque j’ai eu l’occasion de visiter les deux.

Le Festival canadien des tulipes, est né en 1953 sous le signe de l’amitié internationale. En fait, à l’automne 1945, la princesse Juliana des Pays-Bas a fait cadeau de 100 000 bulbes de tulipes à Ottawa, en reconnaissance de l’accueil que la famille royale en exil y a trouvé, pendant la Deuxième guerre mondiale, ainsi qu’en guise de remerciement du rôle assumé par des soldats canadiens dans la libération de son pays. Le Festival s’est déroulé cette année sur quatre sites dont un seul consacré aux fleurs (Parc des Commissaires). Les trois autres servent davantage aux activités ludiques ou culinaires. Devant l’hôtel de ville, le Chapiteau miroir accueille le monde en mesure de payer le gros prix pour assister à des spectacles ou des conférences d’envergure (Rick Mercer, Margaret Atwood, Angela Davis, Gilles Vigneault…). Au Parc Major’s Hill, en arrière de la colline parlementaire, les familles avec jeunes enfants peuvent se payer des tours de manège et au Parc Landsdowne s’installent des kiosques d’une quarantaine de pays. Des représentants de chacun d’eux préparent sur place et vendent leurs mets. Difficile à comprendre ce que ces trois sites ont à voir avec des tulipes. Donc, revenons à celles-ci.

Le Parc des Commissaires, situé sur les rives du lac Dow, genre de méandre artificiel du Canal Rideau, se transforme en mai en véritable jardin. De nombreuses plates-bandes regroupent des tulipes de diverses provenances. Le promeneur s’étonne de la grande variété de fleurs, de la multitude de couleurs et de la densité des plantations.

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À Québec, l’équivalent du Parc des Commissaires serait le Parc du Bois-de-Coulonge. Autrefois connu par le nom de Spencer Wood, l’endroit a été de 1870 à 1966 le lieu de résidence des lieutenant-gouverneurs du Québec. Sur 24 hectares, ce domaine est aujourd’hui un parc public qui porte en héritage des bâtiments patrimoniaux et qui recèle des espaces boisés et des aménagements horticoles. Au printemps, c’est ici que se trouve la plus grande concentration de tulipes à Québec. Malgré son cachet particulier, en 2009, le Bois de Coulonge demeure l’un des secrets les mieux gardés de la ville.

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Bien que moins diversifiées de point de vue espèces, couleurs et formes, les tulipes ici sont néanmoins imposantes par le nombre et par la beauté. L’encadrement des plates-bandes au cœur d’une forêt urbaine rend d’autant plus ébouriffant le spectacle floral.

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Heureux de m’être aventuré à Ottawa pour voir ses tulipes, mais déçu de ne pas en avoir vues autour du Parlement, je me contenterai dorénavant des miennes, celles de la ville de Québec, voire celle de l’avenue Maguire. Les gens de la ville de Québec sont choyés, prenez-en ma parole ! A rose is a rose….une tulipe une tulipe ?

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2 thoughts on “A rose is a rose…mais une tulipe n’est pas une tulipe!

  1. Elles sont très belles les tulipes d’Ottawa… mais celles de Québec sont superbes… Je crois que je vais aller me promener au Bois-de-Coulonges très bientôt!!



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