Les lecteurs de ce carnet « Voyages et rencontres en Franco-Amérique » savent que je parcours et documente la Franco-Amérique depuis longtemps. À travers les gens qui l’habitent, les endroits qu’ils ont occupés et l’héritage qu’ils ont laissé, c’est toujours avec plaisir que j’ajoute de nouvelles aventures et découvertes. Après déjà plus d’une douzaine d’années sur l’Internet, le carnet est entré en « période d’adolescence » qui exige peut-être que je me tourne davantage vers les réseaux sociaux!
J’ai toujours regretté que les îles et îlots de l’archipel de la Franco-Amérique et les gens qui les habitent ne soient pas mieux liés les uns aux autres. Les communautés tendent à vivre leur francité de manière isolée. Bien sûr, plusieurs initiatives, habituellement institutionnelles, comme le Centre de la Francophonie des Amériques, le nouveau réseau des villes francophones et francophiles, essaient d’assurer un certain réseautage, mais rejoindre les gens plutôt isolés et pas toujours branchés représente un défi de taille.
Je reconnais d’emblée ne pas être la meilleure personne à tenir le carnet en ce qui a trait à la nouvelle présence Internet de cette Franco-Amérique, mais en tant que vieux routier, je me dois néanmoins de vous faire part de son émergence. Par exemple, je suis devenu membre de groupes fort dynamiques sur Facebook, comme celui des Great Lake French Canadians, qui réussissent à communiquer entre eux et à partager, souvent en anglais, mais pas toujours. Les préoccupations des participants sont souvent de nature généalogique, de traçage d’ADN, d’histoire, de traditions ou parfois de simple nostalgie. Les participants y découvraient leur propre Franco-Amérique et une identité oubliée. D’après ce que j’ai observé, la participation à ces groupes peut servir à inciter à un retour à la langue ancestrale par ceux et celles qui ne la possèdent plus. Ces nouvelles initiatives me donnent espoir en vue d’un renouveau d’une francophonie autrement bigarrée.
Ma toute dernière découverte sur l’Internet et les médias sociaux porte sur Twitter. J’ai pu ainsi découvrir d’autres blogueurs de la Franco-Amérique qui portent des regards différents. En particulier, des internautes qui diffusent leurs contenus à travers #AmFr. Le mot-clique (hashtag) tient pour ce que vous voudrez bien lui attribuer : « Amérique Française », « I am franco » ou « Franco-Amérique ». Les lecteurs de mon carnet actifs sur Twitter pourront désormais observer que j’y diffuserai certains–pas tous–de mes nouveaux billets. De plus, afin d’assurer une plus grande diffusion, j’y ferai un retour sur certains des billets les plus pertinents ou percutants des années passées.
Par la présente, je vous invite à appuyer cette initiative et à participer au virage numérique de la Franco-Amérique. Un nouveau média de cette Franco-Amérique pourrait en résulter!
Le bonheur après le malheur
Vous ne pourrez vous échapper. On vous suivera ou vous irez !