Oratorio[1] à la mémoire de Louis Riel

Demain, 125 ans se seront écoulés depuis la pendaison de Louis Riel sur l’échafaud de la Police montée à Régina. Cet événement qui a mobilisé plus de 50 000 Canadiens français à Montréal au lendemain de son exécution le 16 novembre 1885 semble laisser aujourd’hui les Québécois plus ou moins indifférents. Heureusement, il y a des exceptions! Le contrebassiste, compositeur et jazzman de grand renom, Normand Guilbeault, est de ce nombre! Se basant sur trois années de recherche intensive sur le leader métis qui l’a amené dans l’Ouest auprès des descendants du martyr et sur les lieux infâmes revendiqués, puis perdus par les Métis au profit du nouveau Canada en expansion, ainsi que sur les documents disponibles au Québec, Guilbeault, dans le cadre du Festival folk de Québec, a dressé un « plaidoyer musical » pour souligner la vie tragique et l’œuvre de ce remarquable oublié et pour lui rendre hommage.

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Samedi dernier, en la chapelle du Petit Séminaire de Québec, aujourd’hui désacralisée, soutenu par une dizaine de musiciens parmi les meilleurs joueurs de jazz au Québec, Guilbeaut, devant une salle comble de 300 « mobilisés » dont plusieurs qui ne savaient rien de Riel ni du sort qui lui avait été réservé, a partagé sa passion ardente pour l’histoire et son immense talent pour la musique en présentant son « spectacle ». Chants autochtones, marches militaires, gigues, reels, jazz contemporain, improvisation, le tout dosé de textes officiels de l’époque, lus par Paul Chaput (Louis Riel) et Fortner Anderson (John A. McDonald entre autres adversaires anglo orangistes).

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Or, le mot « spectacle » décrit mal le déroulement de la soirée. Un « concert » plutôt? Non plus! Au lendemain, le dimanche 14 novembre, lors d’une table ronde organisée au Largo Resto-Club, en face de l’église Saint-Roch, pour débattre et pour discuter de Riel et du « spectacle/concert » en présence de son créateur, les participants s’interrogeaient sur ce dont ils avaient été témoins la veille : une opérette? Non! Une opéra? Encore moins? C’est alors que M. André Juneau a évoqué la notion d’oratorio! Pourquoi pas donc? Compte tenu de ce lieu, cette chapelle au Petit Séminaire où le jeune Louis Riel avait sûrement prié au moins une fois, sinon plusieurs, pendant ses années passées au Québec, de sa vie imprégnée du catholicisme et du discours messianique qu’il tenait à ses heures—et surtout à ses dernières heures, le mot « oratorio » convenait à tous!

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Hommage à Louis « David » Riel, prophète du Nouveau Monde! Je me souviens!


[1] Composition musicale dramatique, à sujet religieux or parfois profane, avec récitatifs, airs, chœurs et orchestres (Petit Robert); Drame lyrique à grand orchestre portant sur un sujet religieux (Multi dictionnaire).


Secretariat et la « French Connection »

Aimez-vous le cinema? Aimez-vous les animaux? Aimez-vous les courses? Aimez-vous les belles histoires et les intrigues? Aimez-vous la Franco-Amérique? Si oui, vous vous devez de voir le nouveau film, Secretariat, à l’affiche depuis le 8 octobre, partout en Amérique. Lundi dernier (11 octobre) à Calgary, accompagné de huit de mes petits-enfants…et certains de leurs parents, j’ai eu l’occasion de visionner ce long métrage produit par les studios Walt Disney!

Il s’agit d’une dramatisation des événements qui se déroulent entre 1969 et 1973 chez les Chenery, éleveurs de chevaux de course en Virginie dont la fortune est chancelante. Devant des obstacles financiers majeurs, Penny Chenery Tweedie, prend les opérations en mains et risque tout sur un poulain que les uns appelleront « Big Red » et les autres appelleront Secretariat. Celui-ci deviendra probablement le plus grand et sûrement le plus célèbre cheval de course de tous les temps. Avec Sir Barton (1919), Gallant Fox (1930), Omaha (1935), War Admiral (1937), Whirlaway (1941), Citation (1948), Seattle Slew (1977) et Affirmed (1978), Secretariat (1973) se distingue comme vainqueur de la Triple Couronne, joyau de la course de chevaux en Amérique. Pour accéder aux grands honneurs, il faut qu’en cinq semaines le cheval combine vitesse et endurance en gagnant le Kentucky Derby (sur une distance un mille et un quart) à Louisville, le Preakness (sur une distance d’un mille et trois seizièmes à Baltimore) et les Belmont Stakes (sur une distance d’un mille et demi) à New York. Les résultats obtenus par Secrétariat aux trois courses dépassent de plusieurs seconds ceux des huit autres champions. À sa victoire au Belmont, « Big Red » a gagné par 31 longueurs!

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Évidemment, comme tout grand athlète, un cheval de course champion ne gagne pas tout seul, d’où l’importance ici de la « connexion canadienne-française ». Secretariat fut entrainé par Lucien Laurin, né en 1912, près de Joliette, et piloté par Ron Turcotte, né en 1941 à Drummond au Nouveau-Brunswick (voir billet de 15 juin 2005), tous deux francophones ayant fait leur place dans le domaine ultra compétitif et hyper exigeant de la course hippique professionnelle.

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Jusqu’à ce que son poids le trahisse, Laurin, joué par John Malkovich, visait une carrière de jockey. Il est monté en selle pour la première fois à Blue Bonnets (Montréal) en 1929. Après avoir remporté 161 courses, il se donne en 1942 au métier d’entraîneur où il laissera partout sa marque sur le circuit du horse racing aux États-Unis. C’est à lui que Mme Chenery-Tweedie se tournera pour faire du magnifique étalon un grand champion.

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Et c’est Laurin qui dira à Mme Tweedie de faire appel à son compatriote, Ron Turcotte, joué par Otto Thorworth, comme jockey – « un gars qui ne lâche jamais » (never backs down, dit Malkovich/Laurin)—pour conduire le jeune cheval au cercle de la victoire. Issu d’une famille très modeste dont il était le troisième de douze enfants, l’adolescent devait envisager une carrière de bûcheron dans les forêts du Nord-Ouest néo-brunswickois. En 1960, se sachant trop petit pour ce dur métier, Turcotte, prend la voie de Toronto où, par pur hasard, il se retrouvera à Woodbine comme apprenti auprès des chevaux de course. En juin 1961, on lui offre de piloter pour la première fois. Pendant 17 ans, Turcotte gagnera sa vie comme jockey, remportant plus de 3 000 courses un peu partout où le « Sport des Rois » est pratiqué. Connaissant succès sur succès à bord des chevaux de la trempe de Tom Rolfe, Riva Ridge et Secretariat, Ron Turcotte se plaça parmi les Arcaro, Shoemaker et Cauthen, au sommet de la fraternité des jockeys.

Fiers des exploits de leur héros, les édiles municipaux et les concitoyens de la région de Grand Sault (voir 4 mai 2004) prirent la décision à l’automne 1977, malgré une certaine opposition en provenance de la minorité anglophone, de baptiser le nouveau pont enjambant le Saint-Jean, le Pont-Ron-Turcotte.

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À peine six mois plus tard, le13 juillet 1978, à Belmont Race Track, à New-York, près de l’endroit où il avait élu domicile avec sa femme et leurs quatre filles, Ron monta sur Flag of Leyte Gulf. Ce sera sa dernière course. Victime d’une chute terrible, il subira de nombreuses interventions chirurgicales, mais restera tout de même cloué, sa vie durant, à son fauteuil roulant. La famille rentrerait au Canada, retrouvant famille et amis à Drummond.

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En octobre 1999, moi et une quinzaine d’étudiants de l’université Laval, avons eu l’occasion de casser la croûte avec l’ancien jockey, chez Noël à Grand Sault, à deux pas de « son pont », et d’en entendre parler du rançon de la gloire.

Le soir du 28 octobre 2010, grand événement à Grand Sault. Fraichement rentré d’une tournée de promotion aux États-Unis du film qui le porte au grand écran, Ron Turcotte, entouré de sa famille, de ses amis et des dignitaires de la place, aura droit à une projection spéciale de Secretariat, suivie d’un vin et fromage au cours duquel le principal intéressé aura l’occasion de partager ses souvenirs de « Big Red », mort en 1989, et d’invoquer sans doute le souvenir de son compatriote et ami, Lucien Laurin, porté en terre en l’an 2000. Ensemble, ces deux Canadiens français ont marqué indélébilement leur sport et, sont devenus, par le fait même, des figures sportives emblématiques de la Franco-Amérique.

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Rendez-vous à Frenchtown, WA

Il y a 35 ans, l’écrivain Clark Blaise a publié une nouvelle, Tribal Justice. Dans un langage métaphorique, il évoquait l’existence d’un archipel franco en Amérique du Nord :

My father told it to me over beers in a bar in Manchester (N.H.) as though he were giving me an inheritance. One of my uncles, the one who’d gone to California had taken the easy northern route across Ontario and the prairies, then down the west coast lumber trails without missing a single French messe along the way. All America is riddled like Swiss cheese with pockets of French.

Pour moi, ce paragraphe est devenu une sorte de crédo orientant ma carrière de chercheur et dictant ma ligne de conduite lors de mes déplacements à travers l’Amérique du Nord. Depuis tout ce temps, je n’ai cessé de déterrer et de faire connaître cette réalité franco oubliée par les Québécois en raison de la dégringolade de l’Église catholique qui assurait jusqu’aux années 1950 le rôle de trait d’union entre la mère patrie et sa diaspora. Par une magnifique journée d’automne, près de Walla Walla, dans l’État de Washington, avec mes amis Rob Foxcurran, Michel Bouchard et Katerina, sa conjointe, ainsi qu’avec ma fille, Mary-Soleil, et son conjoint, Jason, j’ai eu le plaisir de participer au Frenchtown Rendezvous et d’y découvrir une autre communauté franco.

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Le rendez-vous, organisé sous la direction de la Fondation historique de Frenchtown (qui porte aujourd’hui le nom de Lowdon, situé à 12 km à l’ouest de Walla Walla), dont l’objectif est de préserver et d’interpréter le site de la batille de Walla Walla (1855) et celui de la mission de Sainte-Rose. Aujourd’hui, trois monuments marquent les lieux, mais il est impossible dans l’état actuel des choses de bien saisir la portée historique de ces lieux pour les Canayens et Métis qui les peuplaient et dont certains des descendants les habitent encore de nos jours.

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Au Rendez-vous, Sam Pambrun, historien métis habitant la réserve Umatilla, rappelait les origines lointaines—dans la vallée de la rivière Rouge—des gens venus vivre en paix avec les autochtones de la place. Joseph LaRoque a construit la première maison ici en 1823. La famille de Louis Letellier est arrivée du Montana dix ans plus tard. Au fur et à mesure que les voyageurs métis canadiens se retiraient de la traite des fourrures, plusieurs s’installaient dans la vallée de la Walla Walla, à Frenchtown. Au moment de l’établissement de la mission protestante de Marcus Whitman en 1836, figure bien connue de l’histoire officielle américaine et martyre à la cause suite au « massacre » de 1847 (que les Métis et autochtones préfèrent appeler « incident »), il y avait déjà une douzaine de maisons en bois ronde construites autour appartenant aux Métis . En 11 ans, selon Pambrun, le très instruit Dr Whitman aurait écrit 100 000 mots sur son expérience ici, sans toutefois mentionner, ne serait-ce qu’une seule fois, l’existence des « half breeds ». Le moment est venu de remettre les pendules à l’heure, d’attribuer aux Franco-Métis la place qui leur revient!

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Monsieur Pambrun était accompagné au Rendez-vous de plusieurs personnalités de la réserve dont Armand Minthon, chef spirituel et gardien de la langue sahaptienne. À l’ouverture des festivités, afin d’assurer la bonne entente entre les participants et le succès du rendez-vous, celui-ci invoqua le Grand Esprit.

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L’accueil au Rendez-vous se faisait par l’intermédiaire de Jean-Baptiste Brouillet et Eugène Chioreuse, deux prêtres assignés au territoire de l’Orégon, grâce à l’intervention de Msg Augustin-Magloire Blanchet, ainsi que par Suzanne Cayouse Dauphin. Ce sont Jean-Louis Poirot et Jean-Paul Gimaud, deux Français, résidents de la région depuis 40 et 20 ans respectivement, qui ont joué le rôle des prêtres. C’est l’arrière petite-fille de Suzanne, Judith Fortney, qui interprétait son aïeule.

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Moment fort de la soirée, en ce qui me concerne. Frank Bergevin, anciennement de Frenchtown, aujourd’hui résident de la Californie, a pris la parole en français pour exprimer ses sentiments à l’occasion d’une visite au Québec en 1970. En faisant allusion à la devise inscrite sur les plaques d’immatriculation québécoises, il rendait hommage à la mère patrie, un pays qui a de la mémoire, un pays qui se souvient, un pays qui a su survivre contre vents et marées. En conversant avec Frank, à la suite de son intervention, j’ai dû lui avouer que les Québécois eux-mêmes n’avaient pas si bonne mémoire que cela, qu’en fait il y en avait très peu qui se souvenaient des Canayens et Métis de la région du Pacific Northwest, qui savaient qu’une partie importante de leur propre histoire s’était déroulée dans la vallée de la Walla Walla.

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Les Bergevin sont ici depuis le début. Claro Bergevin et son épouse, occupent toujours la terre ancestrale.

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Sur le macaron que portait chacun s’inscrivaient les patronymes des ancêtres du porteur : ici, Rémillard, Dauphin, Gagnon!

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Le cimetière de Saint-Rose a été effacé du paysage, mais la liste des personnes qui y étaient enterrées, avec leur âge et leur date de décès, perdure:

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De 1967 à 1971, j’ai habité Seattle, métropole de l’État de Washington. Je faisais mes études de maîtrise et de doctorat à l’université de Washington. Jamais, en quatre ans, je n’entendais parler de la réalité canayenne ou métisse de la région. Avec du recul, je me rends compte d’avoir à l’époque sillonné l’État les yeux bandés. Aujourd’hui, voyageant les yeux, les oreilles et le cœur ouverts, je découvre tant de choses dans ce gruyère qui est la Franco-Amérique.


Surprenante Morinville, AB

De son socle devant l’église de Saint-Albert, le père Albert Lacombe O.M.I. (1827-1916) surveille la ville contemporaine, devenue ville dortoir d’Edmonton. Pendant 67 ans, Lacombe poursuivait son ministère dans l’Ouest canadien.

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À une dizaine de kilomètres au nord, un autre curé originaire du Québec, l’abbé Jean-Baptise Morin (1852-1911), a fait œuvre de pionnier. Entre 1891 et 1899, il a aidé 600 familles canadiennes-françaises à venir s’établir dans l’Ouest, la plupart ici même dans cette contrée qui porte son nom, Morinville.

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L’ancien couvent des filles de Jésus, venues de France, adjacent à l’église est aujourd’hui aménagé en musée qui domine la Place Jean-Baptiste. Au cœur de cet espace vert le monument rendant hommage aux premières familles de Morinville.

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Il est entouré de plusieurs fresques dont deux très surprenantes. La première représente la victoire des Britanniques, appuyés par les « Canayens » et les Amérindiens, sur les Américains lors de l’invasion de 1775. La seconde célèbre la victoire en 1812 des forces canadiennes contre les Américains à la bataille de Chateauguay. Curieux quand même que les événements lointains n’ayant rien à voir avec ce lieu y soient commémorés. En lisant la dernière phrase du texte explicatif affiché au-dessus du tableau, la signification pour les gens d’ici devient plus claire: Cet esprit mutuel d’entraide entre francophones et anglophones établit la fondation du bilinguisme au Canada.

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Deux autres fresques dignes de mention : celle plus classique représentant l’arrivée des premiers colons, à la fois québécois et allemands; celle des filles de Jésus, réfugiées de Kermaria, en Bretagne, parties de France en 1902 sous menace d’expulsion.

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Malgré ses origines, son nom et son cachet, Morinville n’est pas une ville officiellement bilingue. De toute évidence, le français y est en voie d’évitement, tout comme il l’a déjà été à Saint-Albert. Le panneau devant l’église est fort révélateur : messes en anglais le samedi à 17h et le dimanche à 9h et messe « bilingue » le dimanche à 11h—sans doute pour ceux qui ont encore besoin d’une petite dose de français.

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Les fresques historiques de Legal, AB

Bien qu’elle soit l’une des trois municipalités officiellement bilingue de l’Alberta—les deux autres étant Beaumont et Bonnyville—Legal ne joue pas la carte linguistique pour s’offrir de la notoriété. Non, cette petite ville de 1 200 habitants située à 42 km au nord d’Edmonton joue la carte artistique! D’autres villes et villages en Alberta et à travers le Canada, y compris Québec, font de même, mais jamais à l’échelle de Legal qui se veut « capitale de la fresque au Canada ». Après les débuts modestes, il y a eu accélération de la production. Aujourd’hui, 15 ans après l’apparition de la première, 33 fresques ornent les murs de la municipalité. Le but est d’atteindre le cap de 40 d’ici peu!

Les fresques sont de trois types : familial, institutionnel et événementiel. C’est la première catégorie qui domine avec 15, suivie de la deuxième avec 8. À l’exception de la plus récente, toutes sont en rapport avec l’histoire de Legal. Personne—même pas Pamela Sing et Estelle Dansereau, qui ont présenté au colloque du CEFCO, les premiers résultats de leur recherche sur les fresques—ne semble comprendre ce que fait dans cette galère la nouvelle fresque consacrée à Roméo Dallaire et aux Forces de la paix.

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Parmi les fresques familiales, j’ai particulièrement aimé celle rendant hommage à l’auteur franco-albertain, Georges Bugnet. Né en France en 1879, Bugnet, avant de mourir en Alberta à 102 ans, a marqué la littérature canadienne-française de l’Ouest. Trois de ces ouvrages sont devenus des classiques : Nypsya (1924), Siraf(1934) et La forêt (1935).

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Les familles Garneau et Auger, entre autres, ont commandité le dessin de fresques commémorant leurs valeurs et leur genre de vie.

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Il est à se demander si le couple Saint-Martin/Calage serait fier aujourd’hui de voir l’agencement de son fresque.

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Comme fresques institutionnelles, retenons celle de Postes Canada et celle de l’Association canadienne-française de l’Alberta.

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Enfin, pour représenter l’ouverture des terres agricoles de la région, événement marquant, rien de mieux qu’un puissant attelage à quatre chevaux canadiens.

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Pour en savoir davantage sur les fresques historiques de Legal, prière de s’adresser à Estelle Dansereau, professeure de français à l’université de Calgary (danserea@ucalgary.ca) ou Pamela Sing, professeure de français au campus Saint-Jean de l’université de l’Alberta (pamela.sing@ualberta.ca).