Si j’étais vous, je le regretterais amèrement

C’est fini, le festival s’est terminé aujourd’hui et je suis de retour à la réalité. Dur retour en fait. Je me répète entre autres aux 5 minutes, «non ne gratte pas tes 40 piqûres de moustiques qui te font souffrir». Et 4 heures de sommeil en 2 jours, ça laisse de petites séquelles qui se résorberont dans quelques jours.
Alors, comment s’est poursuivie ma journée d’hier, samedi, qui a pris fin ce matin dimanche… Je vous dirai que même quand on croit qu’il n’y a plus d’espoir, ce que l’on souhaite arrive. En cliquant sur afficher la note de mon précédent billet assise devant un ordinateur du Café Bohème, LB est venue me faire des signes pour me dire que Yann Perreau était au premier étage. Quand je vous dis que le Café Bohème est the place to be. Oh et même à Tadoussac, on rencontre des gens de partout dans le monde. En enchaînant thés glacés sur verres de vin, j’ai ainsi reconnu le flamand à la table située à côté de la nôtre.
Passer l’après-midi à la plage, c’est bien beau mais nous sommes aussi là pour travailler. Il faut bien «bénévoler», expression désormais consacrée d’Annie. Nous avons passé la soirée à la vente de bracelets aux spectacles de Jehan et de Khaban. Puis, alors que nous étions assises à l’extérieur sur fond du spectacle de Philippe B (étonamment, le son était vraiment meilleur que la veille à l’intérieur) et que nous croyions que tout était fini tellement nous étions fatiguée, je lançai avec nonchalance et sans conviction ma phrase-clé de l’an passé «j’aimerais qu’on se couche le plus tard possible». Contre toute attente, merci boisson énergisante, nous avons connu notre second souffle aux environs de minuit. Direction Auberge de jeunesse donc. Manouche y a donné, pour le deuxième soir consécutif, une excellente prestation. Leurs chansons, aux sonorités tziganes, étaient parfaites. Nous y avons ensuite échangés avec plusieurs artistes. Les membres de Misteur Valair étaient tout contents de nous raconter que leur spectacle n’a duré que 7 minutes puisqu’ils ont fait écrouler le plancher du Café du Fjord par leur trop plein d’énergie. Conclusion de la soirée à l’Auberge de jeunesse, une piste de danse improvisée avec la musique de Champion en arrière-plan. On ne crie pas, on danse.
Mon coup de coeur découverte de cette année va sans nul doute au Français Benoît Dorémus. Les chansons Rien à te mettre, J’apprends le métier et Pas en parler m’ont particulièrement touchées. Avec des textes pareils, pas étonnant que d’autres l’aient déjà remarqué.
Le hasard a voulu que nos possibilités de lift partent trop tôt ou trop tard. Nous voilà donc contraintes de retourner à Québec en autobus. Heureux hasard puisque notre retour s’est déroulé en compagnie de Benoît qui est vraiment charmant. Petite halte à Saint-Siméon dans un resto où le «chef» a malencontreusement laissé tomber par terre le repas de Benoît, mais LB a, heureusement, rattrapé la situation. J’aimerais vraiment le revoir bientôt en spectacle. Pourquoi pas à l’Intendant cet hiver avec son groupe pour la promotion de son second album? Sinon, je ne le manquerai pas lors de mon prochain passage en France.
Vous aurez deviné que j’omets volontairement certaines informations, potins, événements marquants de mon périple. Après tout, une partie de ce qui se passe à Tadoussac doit y rester. Je ne dirai pas publiquement, par exemple, que telle chanteuse n’est vraiment pas sympathique. Des photos ont évidemment été prises de notre expérience 2007. Peuvent-elles toutes être diffusées, j’en doute, mais je publierai les meilleures sur mon carnet très bientôt.
Merci chère Marie-Hélène de nous permettre de vivre l’incroyable expérience de bénévole. Et comme j’ai croisé plein de gens de Québec pendant le week-end, je crois que nous parlerons souvent du festival dans la capitale dans les prochaines semaines. Surveillez notamment le compte rendu d’Adeline pour P45.
La proposition est lancée sur le blogue de la pieuvre, irais-je aux http://deferlantesfrancophones.blogspot.com/ l’an prochain. J’y songe sérieusement.
En attendant, il est d’une évidence plus que certaine que je serai à Tadoussac en 2008 pour assister à la 25e édition.
Avouez-le donc, vous m’enviez n’est-ce pas? Vous avez bien raison. J’espère que vous serez nombreux à m’y accompagner l’an prochain.

12 thoughts on “Si j’étais vous, je le regretterais amèrement



  1. Ah chère Sophie! Comme tu avais raison quand tu parlais de Tadoussac avec tant de passion et tellement de petites étoiles qui brillaient dans tes yeux! (tes yeux étaient rendus pas mal plus petits samedi soir par exemple…) ;-)


  2. cfd: Tu iras voir Jérémie Kisling… n’est-ce pas?
    La Pieuvre: sans oublier mes charmantes collègues bénévoles!
    Épicure: je suis très contente que tu aies apprécié autant que moi. J’ai déjà hâte à l’an prochain. En attendant, je mets des poches de thé sur mes paupières pour faire disparaître les traces de fatigue.


  3. Vraiment sympathique ce festival. Presqu’autant que les festivaliers, d’ailleurs. Epicure m’a parlé des Déferlantes hier et j’avoue que ça me démange! En attendant, je suis vraiment crinqué pour le Festival d’été!




  4. Haaaaaaaaaaaaaa! (soupir)
    Haaaaaaa! (resoupir!!!)
    De retour dans le beige (c’est comme ça que s’appelle mon travail). Tadou me semble déjà si loin!!!
    Peut-on vraiment atteindre la perfection? Je crois que oui :-) Non mais hein, vous en connaissez des gens qui ont du fun perpétuel pendant 10 jours? 240 heures? 14 400 minutes? 864 000 secondes??? Bon vous me direz peut-être, que j’exagère. Ok je l’admet, j’ai peut être exagérée d’une centaine de secondes. Mais c’était juste pour faciliter mon calcul de temps de bonheur (Sophie me reconnais-tu hihhihi avec mes calculs?).
    Bon, les bons coups du festival
    1) le beau temps…J’ai dit à « je ne sais qui d’important » que j’avais été une bonne fille cette année. Le « je ne sais qui d’important » m’a demandé ce que je voulais en retour (bon, il ne me l’a pas demandé pour vrai – parce qu’ainsi je serais sainte Marie (bon je suis un peu sainte Marie, mais je ne peux pas en parler), mais faisons comme si, ok?) et je lui ai répondu du soleil…DU SOLEIL…ET ENCORE DU SOLEIL!!! J’ai vraiment dû être une bonne fille… Encore meilleure que ce que je pensais parce qu’on a eu du soleil…DU SOLEIL… ET ENCORE DU SOLEIL!!!
    2) Le camps de base. C’était ma première expérience Tadou en tant que personne lavée (hé oui vous venez d’apprendre que les autres années je me lavais au rythme des rois de France). Et bien que les mouches m’ont aimé davantage, je n’ai pas eu à porter de tuque pour cacher mon polysporin dans mes cheveux…Tellement plus simple la vie :-)
    3) GURU!!!!!!!!! Youppie… Vous n’en pouvez plus, il redonne le second souffle! Bon je n’en parle pas plus, mais mon manque de sommeil dit tout!
    4) Revoir des anciens de Tadou… Surtout que maintenant on est des bénévoles reconnus. Peut-être même plus que certains artistes (hihihi, en plus nous on est sympatique avec tout le monde, pas comme certains artistes que je ne nommerai pas qui ont déjà la grosse tête)… On ne peut pas aller déjeuner nul part sans se faire reconnaître…On ne peut pas souper nul part sans se faire reconnaître…Et même que les artistes nous reconnaissent maintenant (pas tous bien sûr, mais les meilleurs, les plus sympatiques et les plus amusants OUI OUI OUI!!!)
    Ce commentaire sur le festival est d’une gracieuseté d’une bénévole impliquée et dévouée…


  5. Burp: on en reparle pour les Déferlantes et j’ai tellement trop hâte au Festival d’été moi aussi. Que de découvertes, de moments inoubliables nous attendent, surtout maintenant que j’habite dans le Vieux, je serai au coeur de l’action.
    Benoît: tu ne pouvais mieux dire :p
    MC: méchante technique en effet pour calculer le nombre de bracelets vendus. Il y a une responsable de l’Auberge qui devrait prendre exemple sur toi (2.00$-1.48$=combien revient-il de monnaie à LB? Néant dans les yeux de la fille en question. Je ne pensais pas qu’il y en avait des pires que moi en calcul).


  6. Oui, oui, moi aussi je veux y aller aux Déferlantes. Dis donc Sophie, toi qui te demandais où passer tes vacances cet été, pour l’an prochain, c’est réglé: Capbreton. Tu occuperas à la fois la profession de bénévole et d’éditrice outre-mer. Et imagine, le vin n’est pas cher là-bas. La sangria coulera à flot.
    Sophie et les autres top bénévoles, ce fut super d’aller encore une fois avec vous au festival. L’an prochain, je vous promets, je vais vous accompagner plus tard dans la nuit. Mais quand même, 4 heures de sommeil en deux jours, c’est vraiment trop peu pour moi.
    Pour ce message sur le festival de Tadoussac, je signerai…


  7. Quoi dire de plus? Tous les ingrédients y étaient encore une fois cette année! Seul ingrédient indésirable – les vilains moustiques!
    Le festival de Tadoussac, c’est le plaisir de faire des découvertes musicales (Benoit Dorémus), de se promener sur la plage ou dans le Parc du Saguenay, de dormir peu (et de boire du Guru). On peut même y faire des retrouvailles. Cette année, nous avons revu un ancien co-bénévole allemand! La preuve que le Festival attire des gens d’un peu partout.
    Moments forts du festival : Philippe B (qui m’a donné le goût de visiter son Abitibi natale), Richard Desjardins, le Café Bohême (comme à tous les ans), le fleuve, le lac, et le plancher de danse à l’auberge, sous la pluie, à 5h00 du matin…



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