«J’ai vu Paris à Paris». Ça fait chic de dire cela n’est-ce pas? Eh bien moi, je peux l’affirmer (tout comme Carole d’ailleurs) sans gêne aucune. J’ai effectivement vu le film de Cédric Klapisch, qui sort en salle demain, au mois de mars dernier lors de mon passage au Salon du livre. Pour nous deux, il restera une partie intégrante d’un voyage qui fut parfait je pense, y compris l’alerte à la bombe suivie de l’évacuation du salon.
J’ai beaucoup aimé d’ailleurs le cinéma UGC Danton sur le boulevard Saint-Germain. Avant que le film ne débute, il y a une demoiselle qui entre dans la salle avec un panier attaché autour de son cou et elle vend plein de bons trucs à manger comme du pop-corn. J’ai été charmée.
C’est la nostalgie qui m’étreint dans mon salon du Vieux-Québec, mon portable sur les genoux. Je vous l’ai dit, l’automne engendre ce sentiment étrange chez moi. Mais passons. Romain Duris est merveilleux dans le personnage de Pierre, un homme malade du coeur qui se demande s’il va mourir. Il réagit à cet événement dramatique qui survient dans sa vie en observant celle des autres. Le personnage du prof de fac (incarné par un Luchini qui texte «j’te kif trop grave»), son étudiante (Mélanie Laurent) et celui du clandestin camerounais (l’acteur joue son propre rôle, ça je l’ai appris dans un documentaire, alors ce que vous voyez dans le film est arrivé pour vrai dans sa vie à lui) sont marquant aussi. Et Juliette Binoche, qui incarne la soeur de Pierre, est resplendissante. J’aimerais tant lui ressembler un tout petit peu! La scène finale, moi ça m’a arraché des larmes aux yeux. Il y a aussi une scène avec les petits qui dansent très attachante, une autre de Luchini déchaîné sur la musique de Katerine qui est drôle à souhait. Et celles aux balcons, avec vue sur les édifices de la ville, sont superbes. Je vais m’arrêter là parce que je ne veux rien révéler de l’intrigue.
Klapisch a dit: «Vous pouvez penser qu’ils (les personnages qu’observent Pierre) ne sont pas exceptionnels mais, pour chacun d’entre eux, leur vie est unique. Vous pouvez croire que leurs problèmes sont insignifiants mais, pour eux, ce sont les plus importants du monde». Vérité de La Palice, mais vérité que je fais mienne, surtout en ce moment.
Que dire de la bande originale! Je me la suis procurée lors de mon deuxième passage à Paris cette année, à la FNAC des Halles évidemment. Il faut absolument écouter la pièce phare Seize the day de Wax Tailor. Je me la repasse encore et encore sans me lasser une seule seconde.
Demain, je ne serai pas à Paris mais au Clap à Québec. C’est un film lumineux dont je parlerai encore pendant des mois. Vous aurez compris que je suis complètement conquise. J’espère que vous le serez aussi.
http://www.lefilm-paris.com/
P.S. En avez-vous marre de mes post parisiens? Ça fait des semaines que je vous saoule avec ça. Vous me le dites n’est-ce pas, je n’attends que ça pour vous entretenir de sujets passionnants dont mon rhume carabiné.
«Seize the day
I don’t mind whatever happens
I don’t care whatever happens»
Je l’écoute tout le temps aussi.
J’en suis à 40 écoutes sur iTunes
Je me demande si je vais ressentir la même émotion qu’à Paris…
En tout cas, je vais pouvoir de nouveau me laisser inspirer par Luchini, histoire de fidéliser au mieux mon imitation de sa danse de « possédé? »
Rectification: Luchini danse sur Land of 1000 dances.
Aille, je trouve enfin où j’avais déjà entendu parler de ce film ! C’est ici, chez toi. Et ce qui est comique aussi est que voici une semaine, j’ai assisté à l’avant-première et j’en parle sur mon blogue.
Certains vont à Paris et en reviennent lentement, d’autres se comportent comme si ils n’étaient jamais allés. DV
Je ne me peux plus d’attendre ce film… Je ne les jamais vu mais je le place dans mes films favoris…L’émotion que j’ai ressentis en voyant la bande-annonce m,a fait tombé en amour avec Paris… De plus, mon idole, Fabrice, est de la partie alors dès que j’ai un dvd ou n’importe quoi de Paris sous la main je l’achète…