Il y a longtemps que je n’ai pas écrit de billets musicaux. Pourtant, ce ne sont pas les spectacles éblouissants qui ont manqué pour moi cette année. Je n’ai qu’à penser à Yann Tiersen et à Patrick Watson. Mais hier, ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu, ce que j’ai ressenti, mérite que j’en souffle quelques mots, si ce n’est que pour me remettre les idées en place.
J’ai assisté à mon plus beau spectacle à vie. Point. J’en suis consciente, j’en suis heureuse.
Je suis entrée dans le Pavillon de la Jeunesse de Québec avec une sorte de stress, de fébrilité à l’idée de voir pour la première fois de ma vie, le grand Leonard Cohen. Tout cela a commencé donc avec ma chanson préférée, Dance me to the end of love. Cette voix, ça vous va droit au coeur et ça ne vous quitte plus. Tout de suite les frissons, frissons qui ne m’ont pas lâché (et non, ce n’est pas parce que j’avais froid pour une fois) pendant trois heures. Les succès et de magnifiques poèmes ont arrêté le temps en ce doux jeudi soir de mai. Moment fort, moment unique, Le Chant des partisans que j’appréciais déjà beaucoup, m’a jeté par terre par son interprétation. Franchement, c’était presque trop, sublime. J’en parle et j’en suis encore toute retournée. La prestance de Cohen était fortement appuyée par une équipe de musiciens et de choristes chevronnés. Ils étaient heureux d’être là et nous aussi. Je baignais dans une ambiance parfaite d’accords de violoncelle, de guitare, et de mélodies.
J’ai trouvé mon maître. Je vous en souhaite autant.
N’ayant pu obtenir de billets pour ce grand artiste, j’appréhendais ce genre de commentaire… Bien content pour toi! Il n’y a pas grand chose dans la vie de tous les jours qui peut égaler les moments de grâce vécus lors d’un concert.
Et toi, ce serait quoi ton moment?
Je t’envie. J’ai magasiné mes billets trop tard: il en restait quelques uns… à 250$ chacun. Trop cher pour moi.
Avec un peu de chance, j’arriverai à aller le voir en spectacle ailleurs.
Mais quel beau moment ça a dû être! Au moins, on peut écouter ses disques… faute de l’avoir vu « live »!
C’est un extraordinaire poète.
Ahhhhhhhhhh! Jalousie…. *soupir*
Jai vu Cohen au Capitol il y a quelques années de cela. C’était tout simplement sublime. Je comprends votre émotion.
Très beau billet. J’ai eu l’occasion de voir Cohen en spectacle à Ottawa en 1989, et ce fut, en effet, un grand moment. Pour moi aussi, c’est l’un des plus beaux spectacles auxquels j’ai pris part (avec ceux de Ravi Shankar et de Nusrat Fateh Ali Khan, sans oublier le show éblouissant de Laurie Anderson en 1984). Mais ‘Lenny’, c’est vraiment spécial.
Ma déception de l’année, avoir manqué ce que tu nous décris si bien. Merci!
Cohen à Québec, le 21 mai 2009, Le spectacle de ma vie pour moi aussi.
Si vous l’avez manqué, courez vite acheter le DVD « Live in London » et le double CD du même spectacle de 2008; 17$ chacun et vous allez adorer.
mon dieu, comme je te comprends!!!
J’ai découvert une version incroyable du chant des partisans, très orientale. Je l’écoute en boucle depuis quelques jours, ne m’en lasse pas. Et durant quelques secondes à la fin, mon crayon ne touche plus la feuille, moment de suspension.
Va voir mon blog, j’ai mis en lien la video youtube!
aude