Je suis arrivée à Québec en 1996, il y a donc quoi, 14 ans. Mais imaginez-vous qu’il y a des endroits où je n’ai encore jamais mis les pieds. C’était le cas du Cercle de la Garnison, du moins jusqu’à hier. Il y avait des années que je passais à côté de ce qui fut au XIXe siècle la résidence du juge Jonathan Sewell sur le chemin Saint-Louis.
Ce qui me fascinait particulièrement dans ce lieu, c’est que je n’avais pas le droit d’y entrer. Le mystère, moi ça me plaît. Depuis 1879, les membres de ce club privé, d’abord des officiers puis des civils de l’élite sociale et économique de Québec, ont le privilège d’y accéder. Il y a un code vestimentaire et on peut lire dans les règlements «Le membre, dont les dettes envers la corporation sont en souffrance, verra son nom affiché et ses droits et privilèges suspendus.» Wow!, ça fait tellement vieille époque
Comme vous le constatez avec les photos, c’est très «british», très canadien dans le décor et la mentalité. Il y a une multitude de salles et de salons destinés aux réunions, déjeuners, mariages, etc.
Il y a un lancement derrière cette fenêtre, celui du très touchant livre de Gilbert Lavoie, Blessures de guerre.
Bon, aller au Cercle de la Garnison, fait.
Moi, j’y vais au moins une fois par année. Mon mari a fait ses études au collège militaire durant 5 ans et il a été militaire trois ans pas la suite. Ceci lui donne des privilèges à titre d’ancien. J’y fais des rencontres de gens célèbres comme l’ancien maire Lamontagne.