Le 15 et 16 mars, j’ai le grand privilège d’être le coup de coeur du mois de mars à la boutique Article 721. J’y aurai donc un espace, samedi de 11h à 17h et dimanche de 12h à 17h. Une cinquantaine de mes photos, des cartes postales et deux photos encadrées y prendront place.
Voici quelques photos que vous pourrez voir et vous procurer.
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L’adresse: Article 721, 721, 3e avenue.
Je respire la lumière du Mile End. Rien de moins.
Un peu de couleurs dans la saison morte. Je m’entoure de jolies choses, comme des fleurs, je vais patiner, je lis, je participe à un concours de tartes, je veux une photo de Julien Mauve, j’écoute des films qui mettent en vedette Jean Seberg ou Romy Schneider. Hier, j’ai vu un ciel incroyable, tout en dégradés de bleus et de roses. C’était si beau, vous auriez dû voir ça vous aussi. Voilà de quoi mes jours sont faits.
Pendant les fêtes, j’ai reçu ce fabuleux biscuit, création de la céramiste Marie-Andrée Roberge et trouvé chez Article 721 à Limoilou. Ce qu’il y a de bien avec ces biscuits c’est qu’on peut y mettre le message qu’on veut. Dans le cas de ce biscuit en particulier, mes proches ont écrit des souhaits à mon attention pour 2014. De beaux souhaits.
Depuis lundi, j’ai repris le boulot et, croyez-moi, de façon plutôt intensive. Mais ce n’est pas si mal, j’aime beaucoup ce que je fais. Il n’en demeure pas moins que j’ai encore des pensées pour les vacances de Noël et regarder les photos prises y sont pour beaucoup.
J’ai fait tout ce que je m’étais promis, malgré le froid intense. Les photos que vous trouverez plus bas ont été prises pendant les quinze derniers jours de l’année, une année 2013 qui a été vraiment remplie professionnellement.
Ce fut un Noël avec de la neige, des chocolats chauds, la famille. Une petite heure de patinage mais quelle heure remplie de souvenirs avec cette neige qui s’est mise à tomber tout à coup en gros flocons lourds. La chasse au pin aussi avec mon père pour orner la table du 25 décembre.
Le temps pour lire. Lire à côté de mon frère que je n’avais pas vu depuis 1 an (Skype, ça ne compte pas). Je crois que j’ai dévoré une dizaine d’ouvrages: Un chien qui louche, On ne rentre jamais à la maison, Pourquoi Bologne, Mayonnaise, Shenzen, Les 15 ans de la Pastèque, Ainsi soit Benoîte Groult, L’Orangeraie. Là je commence l’année avec mon premier Duras, L’Amant.
Des vacances en deux temps, la première partie dans ma région natale et la deuxième partie dans ma ville de résidence. Flâner, aller au cinéma, manger à pas d’heure n’importe où sauf dans la cuisine, multiplier les apéros, cuisiner des gâteaux comme jamais dans l’année (c’est pas bien difficile), aller dans mes cafés, restaurants préférés, manger des huîtres, du cerf et des chips au paprika, recevoir des cadeaux précieux et magnifiques comme un miroir de ma grand-mère décédée à laquelle je pense tous les jours, une boîte à biscuits de Londres, un tour de cou tricoté par ma mère, des massages, du thé…
Entre les visites de la famille, les soupers, le cèdre partout pendant ces quinze jours, je me suis bien reposée. Je n’ai pas écrit une ligne. Être installée au coin du feu (j’adore les feux de foyer, je veux dire les vrais feux de foyer), cela me suffisait. Je n’oublie pas non plus le champagne bu en l’honneur d’une carrière, les gaufres du 1er janvier, le brunch chez des amis chers, danser sur Reflektor d’Arcade Fire dans un sous-sol encore en chantier.
Enfin voilà. Les bilans sont faits. C’est terminé. Ça commence.
Alors depuis midi, je suis officiellement en vacances. Une année importante qui s’achève. Je suis parmi les miens et je vous souhaite un très beau Noël. Pour moi, ce sera synonyme de lecture, de patinage, de gin, de cuisine et d’odeur de conifères.
Je rentre tout juste du Salon du livre de Montréal et je mets fin à un silence de plusieurs semaines sur mon carnet. J’ai été très occupée entre la sortie du livre 1763. Le traité de Paris bouleverse l’Amérique que j’ai codirigé avec Denis Vaugeois et Laurent Veyssière, un voyage à Blois pour les Rendez-vous d’histoire, les salons du livre, les conférences, les réunions, mon travail d’éditrice.
Faits notables de l’édition 2013
-1763 a été numéro 1 des ventes au Septentrion.
-Avoir ma photo et mon nom en gros à côté d’auteurs que j’admire en secret comme Joséphine Bacon, Larry Tremblay et Alain Farah dans le kiosque de Dimédia.
-J’ai participé à une table ronde avec l’auteur-ami Jacques Côté qui vient de publier son troisième opus des Cahiers noirs de l’aliéniste, Et à l’heure de votre mort, chez Alire et à une autre fort intéressante sur le numérique avec des collègues éditeurs-auteurs.
-Certains auteurs reçoivent du gâteau, moi j’ai reçu une bière en cadeau. Merci mon dg.
-J’ai appris comment dire «homme» et «femme» en yiddish.
-J’ai toujours beaucoup de plaisir à rencontrer mes auteurs comme Jean-Charles Panneton, M. Rheault, Marc-André Robert, Stéphane Savard, Joë Bouchard et Stéfano Biondo.
-J’ai découvert les frères Quay grâce à Antoine.
-Pascal a dit une très belle phrase sur le présent et le futur que j’ai voulu noter mais que j’ai déjà oublié.
-On a essayé de Sauver les livres mais le ministre a annoncé qu’il n’y aurait pas de projet de loi sur le prix réglementé. Toutefois, j’ai vécu un moment que je ne suis pas prête d’oublier.
-Les amis de De Marque nous préparent toujours des rencontres intéressantes.
-Depuis 3 jours, j’ai Isabelle de Jean Leloup dans la tête et très mal aux jambes.
-Le citron-gingembre-miel du Café Myriade est délicieux mais ne guérit pas une grippe… pas plus que la vodka d’ailleurs.
-En parlant de vodka, han han han!
-Le party au Lion d’Or a été mémorable. Nous y avons dansé toute la nuit.
Je rentre avec une déception (pour ne pas dire une profonde frustration) toutefois en tant qu’essayiste. Déjà que l’essai a peu de tribunes dans les médias, voilà qu’on met dans la même catégorie les livres vie pratique et l’essai dans un prix remis au salon. Quelle est la chance d’un Frédérick Bastien face à un Ricardo? Aucune. Pourtant, on ne parle pas du tout de la même chose ici. Quelle est la place qu’on veut donner à l’essai? Le Québec a eu son lot d’essais marquants. On n’a qu’à penser à Nordicité canadienne de Louis-Edmond Hamelin (Hurtubise). Nous sommes là, en tant qu’auteurs, pour réfléchir à une société que ce soit du point de vue territorial, historique, culturel, écologique, économique, etc. Mettre des essais en compétition avec des livres de cuisine, c’est insultant. Et comprenez-moi bien, ce ne sont pas les livres de cuisine que je critique (je puise moi-même abondamment dans les recettes de Ricardo), je m’interroge sur l’absence d’essayistes sur la place publique et le manque de reconnaissance de ce genre d’ouvrages.
Voici ma petite cueillette livresque. Que des livres de maisons que j’aime beaucoup: La Peuplade, Alto, La Pastèque et le Quartanier, plus deux bd achetées chez Drawn & Quarterly.
L’été, le si bel été, est presque derrière nous. J’ai été silencieuse ici presque 2 mois pour une bonne raison : j’ai passé 3 belles semaines très malade. Outre cet événement vraiment plate, je suis allée au mariage de ma cousine à Montréal, je me suis baladée dans mon quartier et à l’île d’Orléans, au Saguenay aussi. J’ai célébré mon anniversaire puis ouvert un livre sur les plaines, ramassé des framboises et vu quelques expositions. Il me semble que je n’ai rien fait de ce que je voulais. Je me reprends cet automne, la saison mélancolique.
En juin de chaque année depuis 7 ans maintenant, c’est mon incontournable, le Festival de la chanson de Tadoussac bien sûr. Cette fin de semaine là, il fait toujours beau, il y a de la musique partout dans le village pendant 4 jours, je bois de la sangria au Café Bohème, je mange des sandwiches au homard sur la plage, je vais à la boulangerie à des heures pas possibles, bref pour moi c’est toujours le vrai début de l’été.
Cette année c’était un peu spécial, j’y amenais de nouvelles personnes pour qui c’était leur première fois et j’avais mon exposition de photos, ma première exposition en fait, au Café Bohème. Deux premières donc, c’est lourd de sens.
J’ai encore logé au Vieux pommier, mon b&b préféré. Une petite promenade dans la forêt, quelques spectacles, un verre à la terrasse de l’Hôtel Tadoussac, je prends le temps. Puis j’ai encore rapporté quelques trucs de la poterie de Port-au-Persil où je me verrais bien vivre quelques jours ou quelques mois, je ne sais pas.
Pariez-vous que j’ai déjà réservé ma chambre à Tadoussac pour l’an prochain?
De fleurs, comme vous verrez, j’en achète des bouquets pour moi ou pour une amie qui a soutenu sa thèse de doctorat, je les photographie dans les restaurants ou sur la rue.
De ciels oranges de la fenêtre de mon salon.
De nouveaux bracelets Tand3m et Clémence Cabane.
De lancements. Celui-là avait lieu dans un hôtel.
De séjours à Montréal.
En parlant de Montréal, j’ai découvert un café où je me sens parfaitement parfaite. En fait, si j’ai une maison un jour, je mettrais de la petite planche sur les murs comme au Café Ellefsen. J’y retournerai sûrement rapidement.
Ah, je veux ce sac.
Nouveau resto à Québec, La gueule de bois.
J’avais vu l’exposition exposition L’Insaisissable, Œuvres en retard, du photographe Jérémy Bergeron Morin l’année dernière à La Baie, la revoici mais cette fois au Hobbit à Québec. J’ai eu un cadeau de fête en avance. La forêt mystérieuse.
