Pendant le Carrefour international de théâtre de Québec, il y a un café-bar complètement génial pour la durée du festival, le Zinc. Il est situé au 336, rue du Roi en basse-ville. C’est un endroit que j’aime vraiment beaucoup, où on peut boire de divins porto-tonic entre autres et croiser plein de festivaliers et de comédiens. J’apprécie particulièrement les meubles et lampes qui viennent de brocantes. Hier, j’y suis allée pour la soirée de fermeture. C’était bondé et l’excellent Dj Dan Zimmermann y était. Rendez-vous l’an prochain pour cet incontournable de la vie québécoise.
En passant, dans le cadre du Carrefour, la semaine dernière j’ai vu la très physique et émotive Danse de garçons.
Interlude montréalais
J’ai passé quelques jours à Montréal plus tôt cette semaine pour deux lancements. J’ai découvert l’architecture du Monument-National et de l’Écomusée du fier monde. J’ai voulu faire quelques photos entre deux pages de correction d’épreuves mais le ciel s’est déchaîné, la rue Amherst s’est affaissée, bref ce n’était pas le moment. Alors voici ce que j’ai réussi à prendre, dans le coin du Carré Saint-Louis et de l’avenue Coloniale essentiellement.
J’ai travaillé à mon café préféré le matin, le Café Prague, puis à mon autre préféré l’après-midi, chez Fuchsia. Je devrai rapidement retourner à Montréal les Satay Brothers ont ouvert leur saison hier et leur salade de papaye verte m’attend.
C’est le printemps et c’est l’été
Le voilà enfin, le soleil. Je revis, pas vous? J’ai écrit toute la fin de semaine, mais je me suis fait violence pour sortir. Quelques incursions sur mon balcon et dans le quartier Saint-Jean-Baptiste essentiellement. J’ai renoué avec tout plein de saveurs liées au beau temps: la limonade à la vanille de Loukoum, la menthe verte dans la glace Érico, le jasmin dans les macarons de Gaël Vidricaire, le vin au basilic. Que ça continue, c’est tout ce que je demande.
Atelier macarons
Quelques jours avant de partir à Paris, je suis allée à un cours de macarons chez le fort sympathique Guillaume, d’Un chef à Québec avec quelques parents et amis. Ça faisait un petit bout de temps que je voulais faire des macarons moi-même. Alors, par ce samedi matin de mars, avec les conseils et la supervision de Guillaume, ça nous a paru facile. Il suffit de suivre les étapes et d’avoir assez d’énergie dans les bras pour mélanger la pâte. Et cette beauté de meringue italienne, je n’aurais mangé que ça.
Les macarons réalisés étaient au caramel au beurre salé, au citron vert et à la pistache. Ils étaient particulièrement moelleux et les saveurs ressortaient bien. J’ai acheté des macarons chez Ladurée une semaine plus tard et ils étaient secs et goûtaient tous le sucre. Ça n’a rien à voir.
Nous sommes reparties avec une boîte chacune des fameux macarons. Je veux absolument participer aux autres ateliers qu’il propose, c’est trop génial. En attendant, je crois que je vais me mettre à la réalisation de macarons.
Encore Paris
Que voulez-vous, je suis incorrigible. J’aime cette ville, son architecture, son passé. C’est tout. J’ai beau y être allé plus d’une douzaine de fois, je ne m’en lasse pas.
J’y étais pour le Salon du livre de Paris où j’ai fait plusieurs rencontres intéressantes, visité des librairies, vu (mine de rien) 4 expositions. Je me suis saoûlée d’images, d’histoire de l’art et j’ai encore appris des choses concernant ses bâtiments et ses rues. Nous logions par exemple sur la rue Saint-Antoine, qui est l’une des plus vieille de la ville. Vous n’en avez pas terminé avec Paris, j’y reviendrai avec quelques découvertes dans d’autres notes, dont l’imprimeur Petropolis déniché par hasard en allant manger au Temps des cerises.
Et une petite promenade
Je ne travaille (presque) pas tout le temps, j’ai aussi quelques loisirs dont une promenade à la cabane à sucre du Bois de Coulonge avec la famille élargie. Mon cerveau m’a remercié de lui avoir fait prendre l’air un peu.
Billet du dimanche
Ce dimanche, j’ai lu des documents dès mon réveil, si bien qu’à 10h j’étais aux fourneaux avec ma mère. On a fait de la soupe pour quand je n’aurais pas le temps cette semaine et ces biscuits italiens au vin blanc et à l’anis. Un succès. J’en connais qui en ont même repris deux fois. Nous les avons accompagnés d’un thé Gui Fei de chez Sebz.
Je vous mets une ou deux photos de moi, même si j’ai une relation particulière avec mon image. Elles sont de mon père qui est
en train de se découvrir un nouveau passe-temps je crois. Bonne semaine, j’entrevois la fin de ma cueillette d’informations de mon côté dans deux semaines. La rédaction est à portée de clavier.
L’hiver passe
Février est bien commencé et moi je ne vois que mes papiers. Je travaille point et quand je sors, c’est pour faire mes courses. J’ai l’impression d’être replongé dans ma maîtrise.
Heureusement, il y a des personnes qui veillent à ma santé mentale, dont ma mère avec qui j’ai pu faire quelques recettes la semaine dernière: des madeleines au nougat aux cerises et de délicieux biscuits au chocolat. Et comme je passe le plus clair de mon temps à la maison, j’ai pu essayer ce masque pour le visage car ce n’est pas que je travaille tout le temps qu’il faut se laisser dépérir. J’ai aussi commandé et reçu un très joli bracelet de Tand3m. Vive Internet pour les travailleurs solitaires.
Allez, je retourne tenir compagnie à Bigot, aux ministres de la Marine et des Colonies et aux Canadiens restés avec de la monnaie de papier après la Conquête.
Première de couverture
Pardon de poster si peu, mais je passe tout mon temps sur un texte que je dois écrire. Alors, il m’en reste bien peu pour la photo.
Pour mon frère européen qui n’est pas sur Facebook. J’ai fait la photo de couverture du livre de Catherine-Voyer Léger, Détails et dédales, à paraître en février chez hamac-carnets.
Je vous invite à aller sur son blogue, lire ses billets rafraîchissants.
La fin des vacances
J’ai repris le travail ce matin. Adieu carrés de Rice krispies d’après-midi en écoutant Le Château de ma mère ou Un monstre à Paris, apéros de spritz en famille, patinage, visite de musées.
J’ai été pas mal occupée. Mon frère s’est marié, j’ai fait des gâteaux, des cannolis, des salades, des pizzas, un kouglof, pris le thé dans ma nouvelle super théière, chasser un arc-en-ciel, vu mes amis, lu Moi René Tardi de Tardi puis Falaises d’Olivier Adam, déguster les plus merveilleuses huîtres (merci Jef poissonnerie) du monde et de si délicieuses prunes dans le sirop de Saint-André-de-Kamouraska, eu le temps de m’ennuyer des amis provençaux, fait la traditionnelle balade du 1er janvier dans le quartier, fait des soupers, un brunch. Je ne suis pas restée très longtemps dans mon patelin mais j’ai eu le plaisir d’aller voir la nouvelle fromagerie Boivin et de manger dans la vaisselle de mon arrière-grand-mère. Ma semaine de vacances a ressemblé à cela entre autres, je ne vous montre pas tout.