Se sucrer le bec chez Vidricaire dans Montcalm

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Il n’y avait pas de point de vente. Depuis 10h, ce matin, il y en a un! J’étais parmi les premiers clients chez Gaël Vidricaire. Depuis trois ans, Mme Vidricaire, Ph.D. et pâtissière (c’est marqué sur sa carte d’affaires) poursuit à partir de chez elle la conception et la concoction de desserts. Seuls les abonnés à la carte desserts avaient accès aux offres exclusives sucrées. Plus maintenant ! À partir d’aujourd’hui, le public est convié les mercredi, jeudi, vendredi et samedi, au coin de Crémazie et Bourlamarque, pour se sucrer le bec et passer des commandes.

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Curieux quand même cette histoire de « Ph.D./pâtissière ». C’est que dans une première vie professionnelle, Gaël, détentrice d’un doctorat en biologie et immunologie, travaillait en laboratoire. Enfin, elle a troqué son sarrau pour un tablier, poursuivant divers stages en France avec des virées dans certaines des meilleures maisons de Paris. De retour à Québec, elle a gagné ses galons au Truffé du Boulevard Père-Lièvre.

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Oyez, oyez, bonnes gens de Montcalm, hâtez-vous voir au 200 Crémazie!


Trouver son bonheur à Saint-Arsène (Brioches & Babioles)

Il y a de ces endroits qui exsudent le bonheur! Hier, par temps brumeux, j’en ai trouvé un, à 15 kilomètres à l’est de Rivière-du-Loup, sur la route 291. Donc, à l’intérieur des terres, à sept kilomètres au sud du joyau de la villégiature d’autrefois, Cacouna, Saint-Arsène ! Ceux et celles qui se hâtent à se rendre de Montréal ou Québec à Rimouski sur la 20 ou en Gaspésie à toute vitesse passeront littéralement à côté de ce charmant village dont la population tourne autour de 1 250 habitants.

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En 1846, Saint-Arsène fut la première paroisse formée à l’intérieur des terres dans le diocèse de Rimouski. Mais « Arsène » ? D’où vient ce nom peu commun ? Certes, pas d’Arsène Lupin, personnage de fiction français créé par Maurice Leblanc et rendu célèbre dans le recueil Arsène Lupin gentleman cambrioleur. Non, cette appellation rendrait plutôt hommage à l’abbé Joseph-Arsène Mayrand (1811-1895), missionnaire de l’Ouest canadien (1838-1839) et curé de Saint-Zephirin (1845-1848), de passage à Cacouna au moment de la fixation du site de l’église de Saint-Arsène. Peut-être s’agissait-il aussi d’un hommage à Saint Arsène que l’Église catholique célèbre le 8 mai (autrefois le 19 juillet). Fils d’un riche sénateur romain qui, au Ve siècle, en entendant la voix de Dieu, s’est retiré pendant 50 ans dans le désert de Scété, en Égypte, Arsène y est enfin mort à 95 ans, sans cils, tellement il avait passé sa vie à pleurer !

Aujourd’hui, établi au milieu de la fertile plaine littorale, Saint-Arsène se trouve au cœur de la zone agricole la plus dynamique de la région. Les Arsénois qui ne font pas la navette quotidienne à Rivière-du-Loup  pour travailler tirent leur subsistance largement de l’agriculture, l’industrie laitière et la culture de pommes de terre de semence étant particulièrement prisées.

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Pendant si longtemps, il manquait aux Arsénois un endroit pour se détendre, pour prendre un café, pour se nourrir à la fois le corps et l’esprit. Depuis qu’Élaine Bélanger, son conjoint, originaire du village, et leurs enfants ont décidé d’y élire domicile en provenance de Saint-André-de-Kamouraska il y a trois ans, ce n’est plus le cas, car, situé en face de l’église et faisant partie de leur domicile se trouve le café boutique Brioches et Babioles. La bloggeuse Joliejojo (https://joliejojo.wordpress.com/2016/02/23/brioches-et-babioles/), qui aime partager ses découvertes, ses passions et son amour du Bas-du-Fleuve, capte en peu de mots, ce que le client ressent et voit en traversant le seuil de Brioches et Babioles : « Un sourire nous accueille avec chaleur, un décor nous enveloppe d’une ambiance qui se situe entre le magasin général d’antan et la boutique d’artisanat ».

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En aménageant les lieux, Élaine a su respecter la tradition de la maison, sûrement centenaire, qui servait autrefois de magasin de meubles appartenant à la famille Roy.

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L’ameublement reflète une vocation antérieure des lieux, celle d’un brocanteur. Des pièces recyclées, y compris un cheval de manège en bois, ramassées à droite et à gauche et étalées de manière ordonnée, incitent à la conversation. Chaque objet a son histoire à raconter.

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Quant aux tables rondes, ovales et carrées et aux chaises en bois de plusieurs couleurs et de design, peu d’uniformité. C’est voulu et c’est charmant !

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Brioches et Babioles sert de vitrine aux artistes locaux, grands et petits. Comme on peut le constater, en arrière de ce buveur de thé au béret basque, le grand mur principal est, en vérité, un mur d’exposition sur lequel les œuvres changent périodiquement. Par l’affichage sur le court mur vert de leurs dessins, Élaine met en valeur les talents des enfants du village et de leurs familles.

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Devrais-je parler du menu ? Il est affiché au-dessus du comptoir : cafés expresso, allongé, latté, capuccino ; thés et tisanes de tous arômes ; chocolat chaud. La soupe du jour, les sandwiches et les salades sont apprêtés sur place par Élaine à partir de produits du terroir : par exemple, les terrines de la Bergerie du Pont à Saint-Antonin et les produits d’érable de la Sucrerie Jean-Pierre de Saint-Arsène même. Pour se sucrer le bec, des biscuits maison et des pâtisseries et viennoiseries fraîches de Bis la Boulange à Rivière-du-Loup.

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Après avoir lancé tant de fleurs, le jet du pot s’impose…mais il est tout petit et très personnel. Je déplore la commercialisation de Noël en novembre. Le temps de Noël devrait débuter par l’Avent qui commence le quatrième dimanche avant Noël. Au café Brioches et Babioles, en pleine campagne, comme dans les grands centres commerciaux des villes, on oublie…ou on a trop hâte. Il n’y a pas encore de neige, même si le vieux traineau est tout prêt…et mon bonheur presque complet!


Deux Louis, un conte de « scribouillard »

Peut-on se lasser de traverser le fleuve entre Québec et Lévis ?

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Je ne le crois pas. Moi, je cherche les occasions, la plus récente se présentant jeudi dernier, le premier jour du mois de septembre quand je répondais à la convocation de notre petit groupe d’« écriveux », les Scribouillards, qui se réunissent régulièrement pour faire marcher nos imaginations, écrire ce qui nous vient à l’esprit, découvrir des recoins de Québec et sa région et tisser les liens d’amitié. Que de bonheur !  Et cette fois-ci, la destination : la maison natale de Louis Fréchette située à trente mètres de la piste cyclable de la Rive sud dans le quartier de Lévis que l’on appelait autrefois Saint-David (4385, rue Saint-Laurent).

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Maison Louis-Fréchette

Pas besoin, ici, d’aller dans le détail sur la vie de Louis Fréchette. Suffit de dire qu’il est né le 16 novembre 1839 à Saint-Joseph-de-la-Pointe de Lévy, dans la foulée de la rébellion des patriotes. En fait, c’est cette année-là que Lord Durham avait rapporté que les Bas-Canadiens constituaient un peuple sans histoire et sans littérature. Avant de mourir le 31 mai 1908 à Montréal, Fréchette lui rend la monnaie de sa pièce devenant poète, dramaturge, écrivain et homme politique. Il a marqué son époque et la littérature canadienne-française en émergence.

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À la suite de la visite de la maison Louis-Fréchette, j’ai livré ma réflexion à mes amis scribouillards de la manière suivante :

Deux Louis

C’est avec joie que j’ai reçu le courriel de Marie nous annonçant que Louis Fréchette était autre chose qu’une salle au Grand Théâtre. Notre atelier de cette semaine serait une occasion en or pour moi de découvrir ce pionnier de la littérature québécoise dont je connaissais si peu. Merci Marie !

En faisant le tour de sa maison, plusieurs pensées m’ont traversé l’esprit. Mentionnons en deux. D’abord, la vie de cet homme fut le résultat d’un tas de choix personnels : où habiter, quelle profession suivre, travailler pour l’argent ou travailler pour le plaisir et la satisfaction, chercher la gloire ou rester humble, s’affirmer ou s’abaisser ? Sa vie reflète également les choix de société, ceux des Québécois du 19e siècle. S’avouer vaincus devant le désastre de 1837-38 et se soumettre aux diktats du Lord Durham, continuer à vivre sous le joug du clergé ou trouver une porte de sortie sans offenser Dieu, chercher à collaborer avec les autorités ou inventer des moyens pour les contrarier, rester dans les lieux sûrs au pays où tenter sa chance ailleurs dans l’inconnu ou le moins connu ?

N’est-ce pas les mêmes choix auxquels Maria Chapdelaine fit face : rester au pays et épouser Eutrope Gagnon, vivre la grande aventure des Sauvages accompagnée de François Paradis, quitter Péribonka et fuir vers les États-Unis avec Lorenzo Surprenant qui lui offrait mer et monde—au moins une ville avec trottoirs pour marcher et vitrines pour musarder.

Et là, je me suis imaginé un conte…disons une rencontre à Paris en 1880. Le lauréat, Louis Fréchette, sort de son bref entretien avec son héros, Victor Hugo. L’attend dans la rue un jeune garçon de 10 ans du nom de Louis Hémon.

-Parlez-moi du Canada, dit le gamin.

-Que veux-tu savoir, réplique Fréchette.

-Tout, rejoint petit Louis.

Les deux Louis se rendent au Jardin de Luxembourg s’asseoir sur un banc devant l’un des étangs où des enfants poussent leurs voiliers miniatures. Grand Louis dévoile à Petit Louis les secrets de ces quelques arpents de neige dont il est issu et qu’il aime. Il lui explique cette relation difficile entre les deux nations qu’on appelle depuis 13 ans le Canada. Il lui explique que ce nouveau Canada a usurpé le nom de l’ancien. Il sème dans le cœur et dans la tête de Louis Hémon ce désir et scelle son destin de passer outre-Atlantique et de s’installer le temps de deux saisons dans le Québec profond. Un jour, se dit petit Louis, j’écrirai le premier classique de la littérature canadienne-française.

Louis Fréchette ne reverra plus Louis Hémon. Il meurt en 1908, trois ans avant l’arrivée au Lac-Saint-Jean de l’autre. Il n’aura pas l’occasion de lire le grand classique, de savourer et de critiquer les propos de ce Français qui, après avoir apprivoisé le Québec et les Québécois, partira vers l’Ouest pour essayer de cerner et de comprendre cet autre Canada. Il n’arrivera pas à bout de son rêve, car, à Chapleau, dans le nord de l’Ontario, il sera happé par un train et mourra sur le champ.

La deuxième étincelle qui m’a allumé lors de cette visite chez Louis Fréchette est l’extrait tiré de Mémoires intimes qui a lancé cet exercice d’écriture : en apprenant le désir de son fils de devenir poète, le père de Louis le prévient de « se résigner à mourir à l’hôpital ». N’est-ce pas ce qui est arrivé à l’autre grand poète québécois de la génération suivante. Émile Nelligan n’est-il pas mort à l’« hôpital » ? Le père de Louis Fréchette, Louis-Marthe, tout comme David, ce père irlandais d’Émile, était réfractaire à l’idée que son fils devienne poète.

Qu’y a-t-il chez les poètes qui déclenche ce genre de dédain et de mépris ?


Être d’une ruelle, c’est comme être d’un village: autre promenade littéraire

Ce matin, je pensais écrire un texte fort original sur la promenade que j’ai faite samedi dernier dans Limoilou, en compagnie de 27 autres promeneurs, sous la direction de l’excellente guide, Marie-Ève Sévigny. Or, je m’aperçois que « mon texte » a déjà été écrit par une autre, la journaliste du Soleil, Isabelle Houde qui, en juillet 2015, fut parmi les premiers à découvrir, grâce à la « Promenade des écrivains », que Limoilou ne doit rien aux quartiers plus huppés en ce qui concerne la production littéraire.

Voici « mon texte » écrit par Isabelle Houde : http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts/livres/201507/11/01-4884823-promenade-des-ecrivains-poesie-de-ruelles.php

Sylvain Lelièvre, né dans Saint-Sauveur, élevé dans le quartier ouvrier et populaire de Limoilou, je le connaissais, lui qui est mort trop tôt en 2002, à l’âge de 59 ans, « volé par un avion », comme disait son ami, Michel Rivard. Par contre, l’existence de François Blais, Max Faranon, Marie-Renée Lavoie et Anne-Marie Olivier ne faisait pas partie de ma réalité. Je serai plus vigilant, plus attentif par rapport aux œuvres de   ces artistes teintés par les ruelles et les horizons obstrués du quartier.

Suivent quelques photos prises sur le vif lors de la promenade avec commentaire approprié :

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CKRL, situé au coin de la 3e avenue et de la 3e rue, destination de plus en plus à la mode

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Carrefour de la 3 et de la 3, ça grouille

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Les promeneurs pénètrent dans l’une des 70 ruelles du quartier en quadrilatère qui est Limoilou

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Ah, les fils électriques et les transformateurs, il y en a plein dans ces ruelles! Sylvain en chantait.

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À Québec, on déplore le sort de l’église Saint-Jean-Baptiste, fermée l’an dernier, et on essaie de lui trouver une nouvelle vocation. Qu’en est-il de l’Église Saint-Charles de Limoilou, fermée depuis déjà belle lurette et qui se détériore de jour en jour ?

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Cégep Limoilou. Aux années 50, Sylvain se trouvait première de classe ici à l’Externat Saint-Jean-Eude.

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L’éternelle corde à linge.

Limoilou ! Dire le mot c’est comme le chanter ! Et le chanter Sylvain Lelièvre l’a fait sa vie durant : « Moi, je suis d’une ruelle, comme on est d’un village ».


La côte Gilmour et sa dérivation, le sentier des Plaines d’Abraham

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La côte Gilmour, autrefois Marchmont Hill, est une montée—très à pic—de la ville de Québec. Elle permet d’accéder aux Plaines d’Abraham à partir de l’Anse au Foulon. Son tracé remonte au Régime français. Lors de la bataille des Plaines en septembre 1759, c’est à cet endroit approximativement que les troupes britanniques sont parvenus à escalader le promontoire de Québec et à gagner la ville. La côte porte aujourd’hui le nom d’un marchand de bois, John Gilmour dont la famille possédait des quais pour le commerce du bois à l’Anse au Foulon et habitait un domaine situé en haut du tracé.

Pour le cycliste ordinaire que je suis, la côte Gilmour offre un défi de taille. Plus jeune, disons dans la quarantaine, je pouvais la monter aux trois quarts avant que les poumons me lâchent et les jambes me brûlent. Dans la cinquantaine, je réussissais à l’atteindre la moitié. Dans la soixantaine ? Ouf, peut-être le tiers ! L’an dernier, à l’âge de 72 ans, je n’arrivais qu’au quart du chemin. Pourtant, je suis en excellente forme physique !! C’est pour vous dire que je me suis réjoui cette année de l’ouverture du sentier des Plaines d’Abraham qui est, à vrai dire, une « dérivation » du tracé habituel. Ce nouveau lien, parallèle à l’autre, permet de raccorder les Plaines à la promenade Samuel-de-Champlain. Il s’agit d’une voie de circulation où les piétons et les cyclistes peuvent cohabiter paisiblement…à condition bien sûr que les cyclistes respectent la limite de vitesse qui est de 10 km/h. Ce sera facile pour le cycliste qui monte, mais très difficile pour celui en descente qui sera tenté à se laisser aller en casse-cou.

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La Commission des Champs de bataille nationaux nous rappellent que le nouveau tracé, long de plus d’un kilomètre en milieu naturel et libre d’infrastructures routières, mise sur la beauté et l’histoire des lieux. Les vues sur le fleuve sont imprenables et les six aires de repos et leurs panneaux interprétatifs rendent possible une meilleure compréhension des événements du 13 septembre 1759 qui ont scellé le destin d’un continent et des peuples. Par endroits sinueux, avec une pente moins prononcée que celle de la côte Gilmour, le sentier se prête à la détente, à la réflexion et au plaisir!

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Mais ce que j’aime le plus, c’est qu’aujourd’hui, grâce à la nouvelle dérivation qui est le sentier des Plaines d’Abraham, je peux monter la côte sans descendre de mon vélo. Je me sens si jeune !