Je suis bel et bien rentrée à Québec la semaine dernière, mais un jour de plus et je restais à Outremont. Que j’affectionne ce quartier, ses bâtiments, ses contrastes (la végétation côtoie les graffitis, les jeunes filles en short croisent un père et son fils hassidiques). Je m’y sens bien, trop bien en fait.
J’aime prendre mon petit-déjeuner chez Mamie Clafoutis tôt le matin, voir le soleil qui se lève, dire bonjour à mes voisins (que je mystifie avec mon air affable, ils sont certains de me croiser tous les jours donc), lire dans le parc Saint-Viateur, observer la diversité des toits et des façades.
Je suis allée faire un tour chez
Style Labo, sur Bernard. C’est un antiquaire mais il a ceci de différent que les pièces industrielles dominent. Je n’ai pris aucune photo car j’aurais tout pris en photo et ça m’aurait un peu gênée. J’y ai vu de beaux miroirs, de vieilles bagues, des photos, de jolies tables en métal, de vieilles clés, des anciennes boules de billard, des lampes, des boîtes, une dactylo, un casier à trier le courrier… Tout me plaisait! J’ai craqué pour trois bouteilles de médicaments. J’y retournerai en juillet car un moule à ustensile en métal m’intéresse, et aussi un miroir, des cloches en verre. Il faut choisir, c’est déchirant.
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Montréal 30o C
J’ai passé les premiers jours de l’été à Montréal. J’y étais pour le lancement du Larousse 2012, des recherches en archives pour un futur chapitre et une présentation et finalement, pour rencontrer notre distributeur. Gros programme non?
Comme il faisait très beau et chaud juste comme j’aime, j’ai quand même pris 5 minutes pour aller manger une glace au campari et pamplemousse chez Léo le glacier et boire un lait à la mangue au Bilboquet.
Et à chacun de mes passages à Montréal, l’apéro à la Buvette chez Simone est toujours de mise comme les pâtes au Petit Italien sur Bernard. Ah Montréal, tu sais me séduire. Le ciel était orange quand le soleil s’est couché au bout de la rue Champagneur mardi, c’était superbe et très inspirant.
Olivieri, la librairie et le bistro
Quand je suis à Montréal, il y a des librairies que j’aime bien fréquenter. C’est le cas d’Olivieri. Comme j’avais un peu faim et que le ciel était radieux, j’ai voulu essayer la terrasse. J’y ai passé un très agréable moment seule avec moi-même, à épier les conversations avec un verre de rosé, un tartare d’omble de l’arctique et un moelleux au chocolat et poivre vert. Je vous y emmène?
Profitez-en pour vous promener un peu. Il y a plusieurs bâtiments intéressants à proximité. J’arrivais de l’Université de Montréal où j’étais allée faire des recherches dans la collection Baby. Je suis passée donc tout à côté du cimetière Notre-Dame-des-Neiges.
Le temps du doctorat
J’ai eu une semaine complètement folle (devrais-je dire un mois de juin plutôt), mais j’aimerais prendre deux minutes pour féliciter mon frère qui a reçu la semaine dernière son diplôme de doctorat en immunologie-biochimie informatique.
Je suis extrêmement fière bon.
Lausanne t’attend maintenant. Oh la chance!
Le Café Bohème: édition 2011
Il ne serait pas exagérer de dire que nous avons établi notre quartier général au Café Bohème pendant ce week-end à Tadoussac, où nous avons pris tous nos repas et terminé les soirées.
J’étais très contente de revoir Alain et Diane. De petits changements nous attendaient cette année. Le deuxième étage a été entièrement réaménagé, plusieurs miroirs et luminaires anciens décorent l’endroit. En fait, je trouve ça si beau que je verrais exactement la même chose chez moi. Mais comme on fréquente les mêmes antiquaires, je me promets d’aller voir si je ne pourrais pas y trouver un nouvel objet, ou deux, question de voir ce qu’ils ont reçu de neuf depuis mon dernier passage en février.
Quelques changements aussi au menu, dont ces beignets à la fleur de courgette si bons. Ah, il faut aller les goûter. J’ai particulièrement apprécié aussi l’affogato que j’ai commandé et la tarte au citron. Je l’ai tellement aimé cette tarte que j’en ai pris deux fois. Je la classe parmi la deuxième meilleure, juste après celle que fait mon amie Carole.
Bien sûr, ce qu’il y a de particulier également avec le café, c’est la proximité avec les artistes de passage au festival. Il arrive même que certains improvisent quelques notes sur leur guitare ou sur le piano.
Encore 363 jours avant d’y retourner. En attendant, un grand bonjour aux serveuses qui rendent l’endroit si sympathique.
Déjà 5 ans de Festival de la chanson
Depuis 5 étés donc, je me rends à Tadoussac pour découvrir de nouveaux artistes, profiter de la plage et passer un bon week-end avec les amis. Année exceptionnelle, nous avions 3 recrues pour l’édition de 2011.
Cette année, j’ai fait de mauvais choix musicaux. J’aurais dû aller voir Douze hommes rapaillés (dont tout le monde a parlé le lendemain), Malajube et Sunny Duval. J’ai voulu faire des découvertes comme d’habitude et ça ne m’a pas enchanté. Pas grave, j’ai vécu l’ambiance du festival, je me suis fait griller au soleil, j’ai beaucoup rigolé, j’ai même vu des ninjas.
Clocher de lune dixit É. N. de T.
Même si j’ai dormi pour la deuxième année consécutive au Vieux pommier (une adresse vraiment irréprochable au village), j’ai un faible pour l’Hôtel Tadoussac, son ambiance de début du siècle dernier. J’ai adoré paresser sur ses canapés, voir des personnes âgées faire du casse-tête à près de minuit, la course folle dans le couloir, boire un gin tonic sur sa terrasse qui surplombe la vaste pelouse.
On se dit à l’an prochain évidemment Tadoussac. Je parlerai du Café Bohème, notre quartier général, dans la prochaine note.
Les puces sur Cartier
Le soleil était là samedi, comme vous avez pu le constater par vous-même ou dans ma note précédente si vous êtes gentils et vous me lisez, pour accueillir une activité annuelle à laquelle je ne manque jamais de participer: le grand marché aux puces de l’avenue Cartier.
J’ai plein de souvenirs reliés à cette activité, comme cette fois où j’ai passé tout l’après-midi à la terrasse du Sonar à boire de la sangria avec des amies ou cette fois où des filles vendaient de la bonne limonade qu’elles avaient fait elle-même. Avec la chaleur c’était parfait.
L’ambiance de fête, avec plein de trucs à manger pas bons pour la santé mais bons pour le palais, les ballons, la bonne humeur sont caractéristiques. On peut simplement s’y balader ou on peut y dénicher de petits trésors anciens ou modernes. Pour une historienne comme moi, c’est un moment privilégié dans le passé québécois. On y voit défiler l’évolution du quotidien, les modes. Ce que j’ai remarqué cette année c’est la perte d’importance de la religion catholique : c’est incroyable le nombre de croix, de statues du Christ ou de la Vierge, de gravures qu’on retrouve. Puis, certains vendeurs n’ont aucune pudeur à se départir de choses plutôt intimes je dirais, comme ce vidéo sur l’art du toucher ou des tableaux pseudo-érotiques d’une laideur incroyable.
J’y ai trouvé un petit cadeau pour mon père, trop peiné de n’avoir pu y être. Mais chut, je ne dirai pas quoi, il lit mon blogue.
Un air d’été juste pour moi
Ce premier samedi de juin était parfait. Du soleil, des fleurs, ma nouvelle robe. J’en ai profité pour pique-niquer toute seule sur les plaines. Allez vous promener sur l’avenue Wilfrid-Laurier et de Bernières qui bordent le parc. Avec la lumière, c’est magnifique.
J’aurai rapporté de cette belle journée ces jolies fleurettes dans ma maison. Évidemment, ça sent bon le muguet maintenant.
Le printemps est chez Loukoum
Jeudi dernier, alors que j’étais à Montréal pour enregistrer ma première émission de télé à vie, un événement très spécial avait lieu sur la rue Saint-Joseph, chez Loukoum cupcake. En fait, c’était un 5 à 7 pour le lancement des saveurs printemps-été 2011 avec la participation de Symbiose vins et cies qui a proposé une sélection de leurs meilleurs vins de dessert pour accompagner les gâteaux.
Déception, je n’y étais pas, mais j’ai un espion qui a pris quelques photos de l’événement pour moi.
Crédit photo: François Poulin
Par contre, j’ai pu y goûter en fin de semaine (merci encore Ariel!). Des couleurs, des saveurs d’été, des petites fleurs délicates, dont le myosotis et les oeillets de poète comme ceux que je cueillais sur le terrain des voisins quand j’étais petite. Mon préféré est celui aux framboises je crois bien, mais c’est difficile de faire un choix tellement c’est différent et toujours bon. Je sens que je vais succomber à l’envie du moment.
Et en parlant de printemps, je voulais vous montrer le gâteau pour la fête d’une amie que nous avions commandé chez Loukoum. Ça ne vous évoque pas un jardin? C’est délicat et onirique, comme l’est notre amie.
Aujourd’hui, ces photos de gâteaux sont très à propos, puisque c’est la semaine festive de l’année (ça fait exactement 3 jours que je mange du gâteau et il reste très exactement 3 fêtes dans les 3 prochains jours). Je veux dire bonne fête en ce 30 mai à mon amie Annie, qui entre dans la quarantaine, et à mon frère Michaël, plus jeune que moi le chanceux. Des bisous!
C’est un bistro, c’est une boutique
Voilà des semaines que cette note traîne dans mes affaires. Le restaurant de la rue Saint-Jean que j’affectionne, le Moine Échanson, a agrandi en février dernier. Il y a maintenant une partie où on peut boire un verre à l’occasion d’un 5 à 7 ou d’un 9 à 23, accompagné ou pas de petites (mais délicieuses) choses à grignoter.
On entre par la même porte au bistro-boutique qu’au resto (si vous voulez éviter l’humiliation de vous frapper le nez à la porte qui n’ouvre pas devant tout le monde qui vous regarde, c’est vos affaires, vous êtes prévenus).
Vous pouvez aussi acheter pour apporter une bonne bouteille, accompagnée d’un oeuf cuit comme de raison, et hop, vous aurez une fête réussie là où on voudra bien vous accueillir. Et, contrairement à la légende urbaine que j’ai propagée, le Muscat est vendu en contenant de 3 litres (et non de 6, comme elle exagère quand même parfois cette Sophie).