Il y a quelques semaines, j’ai eu la chance de mettre les pieds pour la première fois en Suisse. À Genève donc, pour le Salon du livre. Comme la ville est chargée d’histoire (Huguenots, Jean Calvin et la Réforme, orfèvres et marchands, les monnaies, Croix-Rouge), vous aurez compris que je m’y suis immédiatement sentie comme un poisson dans l’eau. Toujours un moment étrange pour moi, petite nord-américaine, de voir de mes yeux les lieux que j’ai étudié et connu dans les livres.
Je me suis découvert un intérêt pour la Savoie et ses princes et j’ai eu une pensée pour tous ceux qui s’y sont exilés, comme Voltaire. Genève est un centre culturel important.
Renseignez-vous un peu sur la ville, vous apprendrez rapidement des anecdotes aussi originales que fascinante: http://fr.wikipedia.org/wiki/Soupe_au_lait_de_Kappel.
J’ai pu visiter deux musées. Et comme j’ai dépensé tout mon argent en restaurants, vous dire le bonheur de découvrir que la grande partie des musées de la ville, comme le transport en commun pour les touristes, est gratuit:
Le musée d’art et d’histoire. On y trouve beaucoup de peintures de la Renaissance dont plusieurs peintres suisses parmi lesquels figurent Ferdinand Hodler et Jean-Étienne Liotard. Son autoportrait m’a beaucoup surprise. Je ne me souviens pas avoir vu un portrait pour cette époque où les dents sont dévoilées sous un sourire radieux. Constatez par vous-même: http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jean-Etienne_Liotard_01.jpg. Les peintures, sculptures remontent donc plusieurs siècles en arrière et vont jusqu’à couvrir l’art contemporain. Il abrite aussi, outre les peintures, des objets archéologiques de l’Égypte, du Proche-Orient, de Grèce, de Rome. Le département des arts appliqués m’a beaucoup intéressé, particulièrement la collection d’armes. Un mur est d’ailleurs entièrement couvert d’anciens pistolets. Assez impressionnant. Enfin, l’édifice du musée vaut le coup d’oeil pour qui s’intéresse un peu à l’architecture.
La Maison Tavel. La Maison Tavel est un exemple de l’architecture civile médiévale en Suisse, le dernier témoin de cette période à Genève si je ne me trompe pas. Un incendie la détruit en 1334. Elle est reconstruite par les Tavel, famille noble genevoise, qui lui donnent le caractère que l’on connait aujourd’hui.
Allez donc voir ce petit vidéo pour avoir une idée des collections. Elle est acquise en 1963 par la Ville de Genève, qui s’occupe de la restaurer.
Vous pouvez visiter la maison au complet, des caves aux combles. Vous découvrirez ses collections consacrées à l’histoire urbaine et à la vie quotidienne genevoise.
En parcourant la vieille ville, j’ai cru comprendre que les Genevois accordent beaucoup d’importance à leur patrimoine et à leur histoire si je me fie seulement au nombre incroyable de plaques commémoratives que j’ai aperçu un peu partout. C’est aussi le constat de mon accompagnatrice favorite.
Jugez-en donc.
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À l’apéro
Continuons donc la présentation de mes amis extraordinaires, comme je l’affirme au môônde depuis quelques temps. Dans ce billet, PL nous parlera de vin. Grand amateur (et connaisseur) s’il en est (je ne connais personne d’autre qui va jusqu’à apporter ses propres verres à vin en pleine forêt), j’aime bien l’accompagner à la SAQ pour qu’il me conseille et me fasse part de ses découvertes. Nous avons en commun notre culte pour le pastis entre autres. Que de soirées mémorables nous avons passé ensemble!
Et lors de chaque voyage, nous faisons de petites trouvailles que nous nous plaisons à partager parmi nous. Cet été, je compte bien découvrir un ou plusieurs vignobles de Nice et ses vins de Bellet, la Lérina des moines des îles de Lérins.
Trève de blabla inutile, place à notre «expert» à nous [mais je ne serai jamais bien loin ne vous inquiétez pas surtout, han han!].
P.S. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
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Sophie&friends ou l’aventure du vin.
Il y a quelques semaines, Sophie m’a proposé de faire une note sur le vin! J’en suis tout honoré et tout horrifié… [ben là, horrifié, c’est un peu fort]. Seigneur, que vais-je dire pour satisfaire l’esprit sagace de cette jeune [mouais] historienne? Après avoir longuement réfléchi, l’angle pour aborder ce vaste sujet me vint grâce à un vieil ami. Je sais que malgré toute la finesse de sa personnalité [bon, tu as quelque chose à me demander?], Sophie entretient un rapport de simplicité [là tu vas en faire rire plusieurs] avec certains aspects de la vie dont celui des soupers entre amis. Quel bonheur, voilà ma délivrance! Chaque jour de la semaine, un endroit et des suggestions expliquées pour chacun des repas. Allons-y!
Lundi soir, je me rends chez AG et ce qu’elle me propose est une magnifique pizza Margherita [à ne pas confondre avec margarita, bon OK j’arrête]. Le basilic, l’origan, l’ail, la tomate, la mozzarella! Tout ça sent si bon, mais sur quel parfum jouer quelle molécule (clin d’œil à François P. [tu parles de celui qui a participé à la brève disparition de mon iPhone!])? Le Chardonnay GLEN CARLOU PAARL 2008 peut sembler un choix hasardeux, puisque le vin peut être à lui seul une aventure risquée [ouh, danger! J’aime ça]. Sa très belle balance fruitée, son acidité, donneront, je l’espère, un résultat agréable avec notre basilic. Et si on remplaçait la mozzarella par un fromage de brebis? À boire frais, à 11° C.
Pour être certain d’avoir un truc qui va plaire à tous, j’apporte aussi le FORNACE DI CERRETO MALGRA BARBERA D’ASTI SUPERIORE 2005 [plus on a de bouteilles, plus on rit]. Le muscat de cette région du Piémont est spécialement bon. Nous l’aimons en apéritif ou au dessert. Quant au barbera, il est très bien aussi. Il donne une belle souplesse et une belle fraîcheur.
Mardi midi, je passe manger sur le pouce avec LG. Elle veut partager son lunch avec moi. Œuf cocotte au jambon de parme, épinards et mascarpone. On ne peut plus simple? J’ai toujours du mal à choisir un vin quand il s’agit des œufs maléfiques. Bien entendu, on peut apprécier les cocos avec un champagne brut ou extra sec, mais c’est tout de même mardi midi. Bon d’accord, rien de trop beau pour LG! [eille, et moi je ne suis pas invitée?] Pour moi, ce n’est pas tant le goût des œufs qui cause problème, mais bien leur texture bancale qui donne un résultat désagréable avec des vins tanniques. Pour contourner le tout, Paul Buecher et Fils ont trouvé la solution. Le PINOT GRIS RÉSERVE PERSONNELLE PAUL BUECHER 2008. Tout simplement parfait! [je pensais qu’elle ne buvait que du Château Gigault, pfff!]
Mercredi soir, FP et JB offriront les fruits de leur chasse et de leur cueillette. Dans ce qui se trouve être le meilleur restaurant clandestin de la ville [miam! on y retourne quand], nous avons droit à une recette d’oie à la purée de marrons et de la perdrix aux chanterelles [fiou, pas d'écureuils au beurre en vue]. Il nous faut donc quelque chose de corsé. Un élégant SÉGLA MARGAUX 2004 sera de mise. Je connais l’amour que porte FP pour le pinot noir [moi c’est le Sancerre]. L’occasion est belle pour ouvrir une deuxième bouteille, un coulant STAETE LANDT 2008 qui, avec son nez de cerise et sa finale de poivre blanc, fera évoluer doucement le goût de la volaille!
Jeudi soir, un délice au restaurant Chez Soi. Comme d’hab (dirons-nous), avec nos dumplings vapeurs à la crevette, puis un plat de canard, de bœuf, les nouilles aux légumes… Je choisis un vin qui est peu tannique et qui me procurera une grande fraîcheur car il faut jouer avec l’aigre-doux. Pourquoi ne pas revisiter le barbera? Il viendra du Piémont une fois de plus, mais d’Alba cette fois: le MATTEO CORREGGIA 2006. Encore là un vin tout en finesse pour s’assurer de passer à travers ce mélange de plats et de saveurs.
Vendredi soir, Sophie reçoit chez elle [hein quand ça, chuis pas prête du tout]. L’odeur de la sauce à spaghetti de DoDo embaume l’appartement et, comme toujours, la maison est chaleureuse. J’aime la sauce à spaghetti parce que, d’une maman à l’autre elle est différente et pleine de surprise. Celle de maman JT est une merveille de simplicité, que cachera celle-ci? [moi je sais] Le sangiovese ou sang de Jupiter (sangue et Giove), principalement utilisé dans le chianti, serait probablement la clef du succès. Toutefois, j’aime sortir de l’ordinaire quand on parle de sauce à spaghetti puisqu’en fait, on se trompe rarement à cette occasion. BCRUX VALLE UCO 2004 ou, souvent, du Mendoza, un blanc tout en rondeur, le GRAN LURTON CORTE FRIULANO [soyez sages les enfants, il faut redescendre les trois étages après]. D’aucuns trouveront par contre qu’il manque de corps et qu’il est peu armé pour affronter la sauce. [une crème brûlée au chocolat noir pour terminer tout ça, ou la tarte au citron de CC, oui!]
Samedi on se réserve le droit, K2R et moi, de manger en amoureux à la maison. Nous aimons le poisson blanc, trempé dans l’aïoli pour elle et bien gras aux herbes pour moi. Le bon Bourgogne Aligoté est plutôt rare à la SAQ, dommage car il accompagne subtilement les poissons blancs et le fameux aïoli. Soit dit en passant, l’ail est un autre torture méninge pour moi. Pour se faire plaisir, CHÂTEAU LES VALENTINES CÔTES DE PROVENCE 2006. Un nez tout en épices et en fruits, un bel équilibre en bouche et une finesse dans la finale qui donne envie d’échanger d’amples baisers [hihi, les a-mou-reux] avec son partenaire de table. Peut-être vous surprendra-t-il.
Dimanche, je file sur mon île d’Orléans rejoindre les vieux Létourneau et compagnie. Pour bien accompagner cette soirée, il ne peut y avoir qu’une seule chose à manger: le ragoût de la tante, dont tous les ingrédients sont malheureusement secrets. Disons pour le bien de ce billet qu’il y aurait du porc et peut-être bien du bœuf, mais rien de certain… Un DOMAINE VALETTE MÂCON-CHAINTRÉ 2006, conduit en culture biologique, par son caractère minéral et son nez d’agrumes confits, accompagnera intimement la sauce onctueuse et fera exploser le goût de la viande sur le palet.
Au plaisir de partager la table avec vous prochainement.
Pour les services d’un sommelier passionné et dégourdi:
http://www.unsommelierpouremporter.com/
Blogues sympas sur le vin:
http://achacunsabouteille.wordpress.com/
http://palatepress.com/
http://www.drvino.com/
http://www.vinivino.com/blog-vin/
Mon Alma Mater
Il y a de cela quelques années, je terminais une maîtrise en histoire à l’Université Laval. J’avais un but ensuite: obtenir l’un des postes de stagiaire à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale. Et je l’ai eu, sinon, ça ne servait à rien de vous raconter tout cela.
Le premier jour, quand je suis arrivée sur la colline pour aller prendre la photo de ma carte d’identité, je suis tombée face à face avec Bernard Landry, alors premier ministre, et tout son entourage. J’étais impressionnée et je me disais combien j’étais chanceuse de passer les prochains mois en compagnie de tous ces politiciens, à un moment où j’adorais littéralement la sphère politique.
Les premières semaines, nous (3 autres stagiaires avaient aussi eu le poste) avons eu un accueil très chaleureux. On a assisté à la période de questions dans le salon bleu, on a mangé au Parlementaire, on a eu une visite guidée des lieux. Puis, j’ai été occupée, pendant un peu plus de 18 mois, à reconstituer les sessions de 1946 et de 1956-1957. Pour plus de détails sur ce vaste projet historique piloté par Jocelyn Saint-Pierre, allez sur le site revampé, sous le direction d’un autre de mes amis: http://www.assnat.qc.ca/archives/Debats-reconstitues/reconstitution.html. Plusieurs sessions sont déjà disponibles sur Internet.
Je reviens là-dessus parce qu’il y a quelques semaines de cela, j’ai eu un appel de mon ami Christian pour me dire que, ça y était, mes deux sessions étaient publiées. Fête! Tout ce que j’y ai appris sur la petite et grande histoire politique québécoise grâce à Jocelyn et Gilles Gallichan, c’est complètement fou. Je ne leur en serai jamais assez reconnaissante.
Ces mois ont marqué ma carrière. J’y ai côtoyé quotidiennement, sur le papier, Duplessis, Godbout, Antonio Barette, Albiny Paquette, René Chaloult, André Laurendeau, Valmore Bienvenue. Ils m’ont fait rire, m’ont intéressé, ont soulevé mon indignation. La politique avec eux n’avait rien de banal.
La session de 1946, première année d’après-guerre, a été consacrée à toute sorte de questions, comme les «slot machines», les pouvoirs d’eau, le logement social, la tuberculose, le contrôle de la vente de la margarine, le communisme. Le 20 février, «selon le député de Rivière-du-Loup, Léon Casgrain, l’Union nationale oblige les hôteliers qui souhaitent obtenir un permis de vente d’alcool non seulement à verser une contribution dans les coffres du parti, mais encore à acheter un buste en plâtre de Duplessis. Au milieu des rires, une voix s’objecte : « C’est un beau buste! »» Les sessions contiennent une mine incroyable d’informations et j’invite tous les chercheurs, professeurs, journalistes, politiciens, étudiants à s’y abreuver, comme la devise de la verrière de la Bibliothèque nous l’indique «Je puise, mais n’épuise».
Fous de cuisine
Les foodistas. Bon, qu’est-ce que c’est que ça encore?
Eh bien, c’est moi, mais plus moi avec mes amis (parce que moi toute seule, j’ai plus tendance à m’alimenter de bols de céréales et d(‘excellent) chocolat). Barbecue, pique-nique improvisé, reste de bisque de homard, même le goûter en forêt est top qualité. Je me souviens d’un soir où, arrêtée porter un truc chez l’un d’entre eux avant de rentrer chez moi finalement, je me suis retrouvée à déguster un chili incroyable. Comment en arriver là?
En fait, les foodistas, ce sont des dingues de bouffe. Parmi les critères qui les (nous) qualifient, il y a se fournir chez les meilleurs détaillants, tout faire soi-même (fabriquer son pain, faire ses sorbets), manger sainement et pointu, oublier les plats surgelés, traverser la ville pour aller chercher LA variété d’olives cassées, recevoir chez soi, pratiquer le name dropping culinaire (comme je le fais si bien avec les trucs que je rapporte de voyage comme le miel récolté sur les toits de l’Opéra de Paris acheté à la Grande Épicerie), demander à son père de demander à son ami chasseur de lui obtenir de la viande de cerf de Boileau (la meilleure au monde), récolter ses champignons et connaître son boucher par son nom.
Quand je vois défiler ces caractéristiques et quand on parle de bouffe (comme la tourtière de maman), de soupers et tout, je pense tout de suite à quelqu’un en particulier. En fait, c’est un excellent prétexte pour introduire mon ami François, grand cuisinier s’il en est. Parmi les restos où il a exercé son art, il y a entre autres le Manoir des Érables à Montmagny, Le Cube à Montréal, L’Utopie et Le Cercle à Québec. Maintenant, il est au Canard Goulu.
François est non seulement cuisinier, il chasse la perdrix, le lapin, les oiseaux migrateurs aussi, il pêche, il cueille les champignons (pendant que je suis perdue dans les framboisiers sauvages) et installe des tablettes quand je déménage. L’été, avec sa copine Judith (qui est l’amie fabuleuse dont je vous ai déjà parlé), il a une parcelle dans le jardin communautaire de Saint-Roch où il récolte fines herbes, roquette, pois mange-tout, oignons, tomates. D’ailleurs, vous devriez voir leur appartement, les herbes, citronniers et toutes sortes de plantes y poussent ou sèchent. En tant que cuisinier, il est super équipé bien sûr. Machine à pâtes, gaufrier, sorbetière (d’ailleurs on a comme plan un bar à sorbets cet été, hum! des glaces à la menthe…). Il improvise beaucoup, c’est normal, c’est son métier, mais il triche parfois en jetant un oeil sur un livre de recettes.
Parmi ses producteurs fétiches : L’Artisan et son pays, une super boutique de fromages sur Saint-Joseph. C’est Éric Proulx de la ferme Tourilli qui a démarré cela. Ne pas oublier aussi Eumatimi, où l’on va pour la viande. L’éleveur-boucher est littéralement un artisan du boeuf, il travaille son produit de A à Z et recherche la meilleure qualité possible. Si vous ne connaissez pas, allez-y et je parie que vous ne voudrez plus manger d’autres viandes.
Le point culminant de tout ça, ce sont les soupers entre amis, le fait maison, du brunch au souper, en pensant par les collations pré-spa. On a eu droit à une paëlla, des crêpes aux fruits de mer, du pain de maïs, quelques petits poulets, maints vins et fromages, mon gâteau de fête! Évidemment, on mêle à ça de l’excellent vin, quand ce n’est pas du porto blanc, ou de la Belle de Brillet, ou des gin tonic. Même que pendant ledit repas, on planifie le prochain. On me dit que ce sera un risotto au safran avec des grosses crevettes. Mium! Et en fin de semaine, ce sera churros notamment. Du coup, les restos se font plus rares (un jour, je vous dévoilerai mes bonnes adresses à Québec, Montréal, Paris, Marseille, etc.).
Et vous, êtes-vous des dingues de bouffe? Un jour, on m’a dit que ça allait me perdre. C’est déjà fait je crois
Questions en rafale à François Poulin:
Ce que tu n’aimes pas cuisiner?
Les pâtes expressément pour Judith (qu’il ne réussit jamais).
Ton mentor, ton inspiration?
Le blogue ideas and food, Martin Picard et Stéphane Modat.
Ta plus belle réussite culinaire?
L’événement avec François Chartier, i. e. le lancement de La Sélection Chartier 2009 à la Maison du Gouverneur à Montréal.
Le repas qui te fait le plus plaisir de manger?
En fait, un plat de riz aux légumes au Costa Rica, après une journée de randonnée.
Le plat qui t’a valu le plus de compliments?
Des raviolis au homard (ramené de Louisiane) et chanterelles ramassées quelque part dans la forêt. (ça c’est ma réponse, c’était divinement bon!)
D’ailleurs, voici quelques photos de ce bonheur:
Les photos ne sont pas de moi, puisque j’étais trop occupée comme sous-chef.
Vous ne verrez pas ma tarte au thé vert, recette trouvée sur B comme Bon, mon blogue culinaire préféré. Elle était très bonne, sauf que côté aspect, ce n’était pas très ragoûtant…
Qu’as-tu mangé aujourd’hui et que mangeras-tu demain?
Des pâtes aux crevettes, poivrons et mangue. Demain, une banane et des céréales, un café, bien tard après en soirée, sandwiches aux oeufs.
Tes instruments de cuisine fétiches?
La Microplane (râpe).
Ton restaurant préféré?
Il va souvent au Samouraï sur la rue Saint-Jean. Il aime bien, pour le concept, le Fat duck en Angleterre. François suggère aussi le llvre Natura du elBulli, ce sont des desserts inspirés de la nature. Fascinant! Quand la cuisine rejoint l’art! J’écoute le vidéo sans arrêt, il me faut ce livre!
J’ai un scoop tout à fait génial pour vous d’ailleurs. François aimerait démarrer un blogue de réflexions sur l’alimentation. Joie et bonheur! (je t’accompagnerai).
Mon plus grand rêve à moi, ce serait d’ouvrir un restaurant avec lui. Comment on voulait l’appeler déjà?
Pour ce qu’il reste de l’hiver
Entre le lancement de Valérie Harvey pour son Passion Japon au Sebz Thé et Lounge à Québec (un endroit vraiment sympa avec un proprio charmant où je retournerai boire thé glacé sur thé glacé) et celui de Daniel Rondeau pour J’écris parce que je chante mal au Nacho Libre à Montréal, 2 tempêtes de neige, une journée au Cercle à la Fabrique du numérique, ai-je le temps de me reposer? Que neni direz-vous et vous avez bien raison.
Quoi de mieux alors qu’un petit week-end dans ma région natale avec des amis précieux et la famille. Bien que la patinoire était fondue et que la glace sur la baie faisait de même, nous avons su nous occuper.
Si vous planifiez un petit voyage au Saguenay, une randonnée au Bec Scie est hautement suggérée de la part d’une Baieriveraine expatriée. Et si le plein air ne stimule pas votre intellect, attendez de voir quelques photos. Et après ça, ne venez pas dire que je ne prends pas soin de vous les copains.
Et oui, même le cousin de Frisson l’écureuil y était. Qu’attendez-vous à la fin?
Du français et des jeux
Le ciel bleu, le sable, l’herbe, les manches courtes, non je ne vous parle pas du retour de l’été tant attendu (quoique), je vous parle plutôt de Vancouver et de ses jeux olympiques. Je les écoute sagement depuis deux semaines, bien assise devant ma télé à stresser pour les athlètes. Mais j’ai une amie qui, elle, a la chance d’y être.
S: Line, dis-moi quel est ton travail?
L: Depuis octobre 2008, je travaille en tant que coordonnatrice aux communications au Centre de la francophonie des Amériques, organisme voué à la promotion du fait français dans les Amériques et au rapprochement des communautés francophones à l’échelle du continent.
Le Centre anime un kiosque à la Place de la Francophonie 2010, en marge des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver. Situé sur Granville Island, près du centre-ville de Vancouver, la Place de la Francophonie regroupe la scène Air Canada où, soir après soir, les artistes de la francophonie canadienne et d’ailleurs se produisent en spectacle, ainsi qu’un pavillon d’exposants francophones. Parmi les exposants : le Corridor touristique francophone de l’Ouest, le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, les Jeux de la francophonie canadienne, qui se dérouleront à Sudbury en juillet 2011, et le Centre de la francophonie des Amériques.
Au kiosque du Centre, nous présentons aux visiteurs nos activités, particulièrement les concours et initiatives qui s’adressent aux jeunes et aux enseignants de français. D’ailleurs, nous avons reçu la visite de plusieurs étudiants d’écoles francophones ou de programmes d’immersion en français, qui s’intéressent tout particulièrement à notre concours Jeunesse francophone en action. De nombreux enseignants de français de la Colombie-Britannique sont également venus nous voir.
Des rencontres intéressantes, notamment avec des jeunes impliqués dans le Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique. Inspirant de parler avec des jeunes qui travaillent à l’épanouissement du français, dont plusieurs sont originaires de Maillardville, communauté qui a fêté son centenaire en 2009.
S: Décris-moi un peu ton arrivée à Vancouver (chanceuse).
L: Arrivée à Vancouver le 7 février, quelques jours avant le début des Jeux. En sortant de l’aéroport, pluie, temps doux, les quelques taches blanches de neige aux sommets des montagnes cachées par les nuages. Trajet en taxi vers le centre-ville, le chauffeur était plutôt sceptique quant aux retombées prévues par le COVAN (Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver).
Le lendemain, visite à Granville Island pour voir la Place de la Francophonie. Il reste quelques chantiers sur l’île, du bruit, nouvelle couche de peinture ici et là, des marchands s’installent. Également une rencontre au Collège Educacentre, seul collège francophone de Vancouver, où j’ai rencontré une porteuse de flamme, employée du Collège, qui se préparait à courir dans les rues de la ville. Près du village olympique, des clôtures vêtues de façon olympique, toujours la pluie, quelques athlètes, portant les couleurs de leur pays, courent, en shorts.
En l’espace de deux jours, les visiteurs de partout dans le monde sont arrivés, les rues du centre-ville, de l’île Granville et près du Village olympique sont bondées de monde. J’ai vu la flamme, coin Hemlock et Granville.
Parmi les Vancouvérois, les opinions et les émotions sont partagées. Si certains disent vouloir rester à l’écart de la folie des Jeux, d’autres, comme notre chauffeur de taxi préféré, Vino, un Indien de l’Afrique du Sud établi à Vancouver depuis 15 ans, se dit fier que sa ville s’apprête à accueillir le monde entier. Il s’inquiète un peu du manque de neige à Cypress Mountain, dommage que les Jeux n’aient pas eu lieu l’an dernier, car l’hiver 2009 était beaucoup plus enneigé. Mais Vino dit que sa ville est prête, belle et fière.
Belle en effet, surtout lors des sept jours consécutifs de soleil, exceptionnel pour Vancouver, auxquels on a eu droit la semaine dernière. Le retour de la pluie a temporairement vidé les rues, mais les médailles remportées ont ramené les gens dans les rues, à l’île Granville, et devant la scène de la Place de la Francophonie. Et cette pluie dans la ville, se traduisait en belle chute de neige à Whistler.
La rue Granville, plein centre-ville, se transforme en rue piétonne le soir. Je m’y suis aventurée quelques fois, mais c’est la folie furieuse, plein de monde, « Go Canada » des Vancouvérois un peu arrosés, des fêtards jusqu’aux petites heures du matin. Au Robson Square, Maison de la Colombie-Britannique, des feux d’artifices tous les soirs.
Hier soir, match Canada-Slovaquie, tous les restaurants, pubs et bars étaient remplis à craquer.
S: As-tu pu voir quelques compétitions et athlètes?
L: La Place de la Francophonie a accueilli diverses émissions de Radio-Canada, et autres médias, pendant les Jeux. J’ai vu Céline Galipeau, rencontré des ministres, et discuté un peu avec Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada, des cérémonies d’ouverture. Les médaillés olympiques Jean-Luc Brassard et Alexandre Despatie nous ont rendu visite!
J’ai eu le temps de voir un seul événement olympique et j’étais bien contente du résultat. Les Canadiennes ont vaincu les Finlandaises 3-0 en hockey en demi-finale, pour remporter l’or quelques jours plus tard. C’était un beau match, de l’ambiance.
S: Connaissant notre amour pour la musique, tu as sûrement vu quelques spectacles, à la Place de la Francophonie ou ailleurs?
L: Mes coups de cœur de la Place de la Francophonie, le spectacle « D’un océan à l’autre », avec entre autres Yann Perreau, Damien Robitaille, Samian et Chic Gamine. Aussi Karkwa, toujours aussi beau! Malajube, groupe assez connu et apprécié par un public anglophone, a donné tout un spectacle dans la petite salle de Performance Works.
Et à la Maison de l’Ontario, Damien Robitaille s’est produit devant un public majoritairement anglophone. J’espère aller voir le film 4D de la Maison de l’Ontario avant de partir.
À la Place de la Francophonie, scène extérieure, les organisateurs ont eu la chance d’avoir une semaine de beau temps. Quand il pleuvait, les artistes se sont produits devant des foules plus petites, dommage, mais c’est ça Vancouver.
S: Merci d’avoir partagé ton expérience avec nous. J’ai l’impression d’avoir un peu mieux compris (et vécu à distance) cet événement sportif majeur.
Propositions indécentes pour jour comme un autre
Parlons peu, mais parlons bien. Demain, c’est la Saint-Valentin. Quoi, vous n’avez pas vu ces petits coeurs partout? Moi oui en tout cas. Avec mon amie Carole, on en a profité pour vous préparer une liste de nos coups de coeur de lecture. (Scan-da-le imminent!) Idées de cadeaux originaux de dernière minute. Et avertissement aux moins de 18 ans, les dictionnaires ne font pas partie de la liste. Compris?
Dans la catégorie humoristique nous vous conseillons: ChamaSutra. Leçons de plaisir à quatre pattes pour les chats… et les humains à poil et Cahier d’exercices pour adultes qui ont séché les cours d’éducation sexuelle de Frédéric Ploton et Pénélope Bagieu.
Dans le premier livre, des chats sympathiques nous présentent les positions de l’amour dans un vocabulaire félin. Les dessins sont accompagnés d’informations sur les degrés de plaisir et de risques encourus. Pour le deuxième livre, chers lecteurs, armez-vous de votre crayon pour remplir les questionnaires rigolos de ce cahier. Vous en apprendrez beaucoup sur votre partenaire et… sur vous-même. Il y a même des trucs à découper comme un masque (histoire de vivre l’infidélité en tout bien tout honneur), le jeu de l’oie (blanche), des questions pour mieux communiquer: les mots crus que j’aimerais te dire pendant l’amour. Les mots qui me coupent tout effet quand tu les dis. Pénélope a aussi parrainé la bd érotique Phantasmes. On ne l’a pas encore lue mais gageons que ça doit être une valeur sûre.
Parlons aussi d’Hôtel des voy[ag]eurs, A Naughty pillow book de Gilles Bachelet. Le lecteur est le spectateur d’ébats crus entre coussins dévergondés. Les plumes risquent de voler! Gilles Bachelet est un auteur et illustrateur jeunesse connu. Il est l’auteur entre autres des non moins célèbres Mon chat le plus bête du monde et Champignon Bonaparte. Amusant!
Dans la catégorie «historique», nous avons retenu :
- La Vengeance d’une femme de Jules Barbey d’Aurevilly (que l’on retrouve intégralement à la fin), adaptation et dessins de Lilao, nouvelle parue dans le recueil Les Diaboliques (1874). On y suit l’histoire tragique d’une ancienne duchesse devenue prostituée malgré elle. Beau coup de crayon pour une histoire triste.
- L’amant de lady Chatterley, de D. H. Lawrence. Un classique dans le genre, publié à Florence en 1928, censuré pendant près de 30 ans en Angleterre et aux États-Unis pour les scènes explicites de relations sexuelles et surtout parce que les deux protagonistes appartenaient à deux classes sociales opposées.
-Je vous propose un Zola que j’ai lu l’été dernier, Le Ventre de Paris. Il y a une description de 2 pages de l’étal d’une marchande de fruits. My god, pour ceux qui ont de l’imagination comme moi.
Dans la catégorie plus artistique:
- Amourons-nous de Geert De Kockere et Sabien Clément. De beaux dessins, des collages, un trait fin, une recherche dans la typo. On est loin des canons de la beauté, les corps sont grossièrement dessinés. Les auteurs cherchent plus à mettre de l’avant les sentiments, l’amour du coeur et du corps. Parsemé de petits poèmes d’amour très mimi, ce livre s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux adultes. Pour en savoir plus: http://www.ricochet-jeunes.org/critiques/livre/4449-amourons-nous.
- Grammaire de l’amante de Valérie Linder. L’auteure y décline des leçons de grammaire (la conjugaison, les adverbes, les voyelles, les mots invariables) pour dire son désir, l’attente de l’autre etc. Aquarelles et collages se superposent pour un album graphique tout en douceur et en suggestion. C’est un livre pour les romantiques.
- J’aime t’embrasser de Davide Cali et Serge Bloch est associé au baiser dans les différentes situations du quotidien (Dans le train, je t’embrasse toujours quand on passe dans un tunnel, comme ça je suis sûr que tu n’embrasses pas quelqu’un d’autre dans le noir). Allez voir ce blogue pour en apprendre un peu plus: http://eliabar.over-blog.com/article-16835781.html.
- On ne peut terminer cette catégorie sans parler du très beau livre L’amour et l’amitié d’Oscar Brenifier et Jacques Després. Ces derniers veulent expliquer aux enfants des concepts philosophiques. On avait déjà craqué pour le précédent Le Livre des grands contraires philosophiques et on n’a pas été déçues par cet album adorable.
Dernière catégorie (on espère que vous avez bien saisi le crescendo), disons, carrément érotique:
- Un manga: Step up Love Story de Katsu Aki. Interdit aux moins de 15 ans, attention, les Japonais et leur manuel d’éducation pour les jeunes. On y suit l’histoire d’un jeune couple, Yura et Makoto, qui découvre les plaisirs d’être ensemble. Ils se sont rencontrés grâce à une agence de rencontres à 25 ans et se sont mariés huit mois plus tard, vierges tous les deux. C’est explicite et exagéré (c’est un manga), mais les parties intimes sont dissimulées. On y trouve des statistiques sur ce que les femmes aiment, etc.
- Arthur et Janet. À fleurs de peaux de Cornette et Caro. C’est une bd qui contient de petites histoires d’un couple assez libertin, sans tabou… vraiment.
- Nous terminons par Premières fois de Sybilline. Voilà 10 récits «aussi courts que brûlants» qui relatent les premières fois. Les dessins sont en noir et blanc et ont tous un caractère bien défini, puisqu’illustrés par de grands noms de la bande dessinée comme Capucine et Alfred.
Bon ça y est, vous avez des idées? Ça change des chocolats (quoique, chocolatttttt) en tout cas. On vous laisse sur des photos très à propos de Lacoste où se trouve le château du marquis de Sade, propriété de Pierre Cardin depuis 2001.
Changer (mais pas tout)
Ceci est une note exclusivement pour mon père (mais vous avez le droit de lire aussi petits curieux tant qu’à être ici).
Voilà, je vous écris désormais de mon nouvel appartement. Le déménagement fut épique et j’ai bien cru que j’allais m’évanouir de stress. J’ai aussi pu constater que je voue presqu’un culte aux bougeoirs, que j’ai des verres pour un camp de vacances, que tout le monde pense que je fais vraiment jeune et que j’encourage vivement l’industrie du disque. Mais ça en valait vraiment la peine. Je m’y plais énormément et je sens que je vais y vivre plein de belles choses.
Alors merci à tous ceux qui m’ont aidé. Avec vous, je suis tout! J’ai des amis et une famille tout à fait in-cro-yables! Quelques petits mots spécialement pour mon père (tu vois, sur mon blogue je t’appelle père). Tu as une force vraiment inouïe et un talent manuel qui m’impressionne encore, même si je n’ai plus 30 ans Merci beaucoup d’avoir aménagé mon grand nid.
Bon faut que je vous laisse, je vais à ma fenêtre espionner le condo démentiel d’en face.
Moi and my friends
Tout le monde le sait, mes amis sont les plus merveilleux du môônde! J’ai donc eu l’idée de promouvoir leurs compétences en consacrant un billet par mois à l’un d’entre eux.
Alors pour inaugurer cette petite nouveauté sur mon blogue, j’ai choisi le père de deux de mes amies. L’un est photographe professionnel, l’autre photographe amateur. Comme vous connaissez mon intérêt pour tout ce qui touche à l’art et la photo, vous devinerez que je vais souvent faire vagabonder mon esprit et réjouir mes yeux sur leur page Web respective.
Alors commençons par le père de la fabuleuse Judith Bouchard, Claude Bouchard. Si vous allez du côté des publications auxquelles il a participées, vous reconnaîtrez sûrement quelques couvertures. Claude exerce ce métier, par passion puis professionnellement, depuis une trentaine d’années. Il capte tellement bien l’essence des paysages québécois, que ça en est bouleversant. Ce n’est pas pour rien que l’Association des illustrateurs et illustratrices du Québec lui a décerné le premier prix dans la catégorie paysage et nature en 2002.
C’est beau n’est-ce pas? Cette année j’ai eu droit, comme cadeau de Noël, au calendrier qu’il produit. Eh oui, parfois je me dis que j’ai vraiment mais vraiment de la chance.
Passons maintenant au père de la tout aussi fabuleuse Carole (comme je ne sais pas s’il veut que je dise son nom publiquement, je vais m’abstenir), http://ouzbepur.blogzoom.fr/.
J’avoue que cette photo m’a complètement captivée. Je vais souvent la voir. Le papa de Carole prend des photos lors de ses voyages mais aussi de la magnifique Provence où il habite. À chaque fois que mon amie me montre des photos de lui, c’est un pur moment de bonheur.
Et maintenant, je dis que c’est vous qui avez de la chance. Je vous fais découvrir des personnes de grand talent. Ça commence bien 2010 hum?
Tradition
J’ai évacué toutes traces des fêtes de Noël assez rapidement cette année pour me consacrer plutôt aux boîtes qui parsèment maintenant mon appartement. La production a repris rapidement aussi au bureau. Pas le temps de traîner, oh que non.
Mais tout ça ne m’empêche pas de conserver certains souvenirs des fêtes très précieusement. À ce moment de l’année, c’est l’occasion parfaite pour moi de passer quelques jours en famille. Décembre 2009 aura donc eu l’odeur des bonbons, le goût du muscat et des rice krispies de ma grand-mère, la chaleur du foyer et la couleur de la glace. J’ai beaucoup lu aussi et j’ai adoré, le mot est faible, Firmin de Sam Savage.
Quand j’étais petite, ma mère m’avait tricoté un très joli manteau en laine rose, car à l’époque je ne portais que cette couleur. Puis elle a délaissé le tricot pendant près de 20 ans. Peu avant Noël, elle m’a offert un foulard violet tout mignon et un autre rayé gris et rose comme cadeau de Noël. Recevoir quelque chose que ma mère a fait pour moi-toute-seule, c’est vraiment génial. Ma mère est fière du résultat et moi je pense à elle chaque jour en portant l’un ou l’autre de mes foulards. Et je penserai aussi au contexte où je l’ai vu tricoter. Par ces petits cadeaux, elle a fait renaître une belle tradition dans notre famille. Dommage que je ne sois pas aussi douée. En tout cas, je participe un peu car c’est moi qui choisit les couleurs, les modèles. Il y a un peu de mon père aussi dans l’un de mes deux foulards. Bref, c’est presque du travail d’équipe tout ça.
Présentement, elle termine des mitaines (du même violet que mon premier foulard) et un tour de cou (comme celui de Kookaï si populaire l’an dernier sur la blogosphère des modeuses parisiennes. Je serai un an en retard sur vous les Françaises, mais j’y serai quand même). En faisant des recherches sur Internet, je suis tombée sur un site très bien qui propose le modèle.