En septembre 2009, à l’occasion du 50e anniversaire de son décès, deux jours à Trois-Rivières et un jour à Québec ont été consacrés à discuter de Maurice Duplessis.
Pendant tout le colloque Duplessis, son milieu, son époque, j’ai pu constater une atmosphère rarement vue de collaboration et d’échange entre historiens. Et sans exagération, je dirai que j’ai pu assister à des conférences toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Je suis sortie de chaque séance emplie d’un dynamisme qui m’avait quitté depuis un certain temps. Duplessis est un personnage qui me fascine depuis mon passage à la reconstitution des débats à l’Assemblée nationale. Ce colloque m’aura redonné la piqûre et le sujet de mon prochain livre se précise de plus en plus.
En attendant, je ne peux que vous conseiller de consulter les débats reconstitués, disponibles pour une partie en ligne sur le site de l’Assemblée nationale. Il s’agit d’une source incroyable d’informations pour les historiens et toutes personnes intéressées par la période.
Les actes du colloque seront publiés par le Septentrion en 2010. J’ai déjà très hâte de me mettre à la tâche (message subliminal aux conférenciers et à Xavier Gélinas).

L’autre jour, je faisais les 100 coups sur Internet et je suis arrivée sur ça : Magma. Une librairie graphique londonienne qui vend des livres d’architecture, de photographie, de typographie, et de mignons objets design. J’avoue désirer de tout mon coeur cette lampe dans un pot Mason qui fait rêver : http://www.magmabooks.com/content/bookshop/book.asp?disp=0&id=6055&page=1&c=PRO&sc=104. Il y a quelques livres sur la typo qui m’intéressent aussi. Allez y jeter un coup d’oeil. Ça me fait patienter en attendant de pouvoir voir Objectified.
Maintenant, un blogue sympa. Je ne sais pas si j’ai parlé de B comme Bon ici (ou Facebook peut-être). Les photos sont vraiment superbes et en plus, c’est un blogue de recettes. Trop la joie. Le seul hic, comme c’est un site français, les mesures sont en grammes. Moi et la conversion… on n’est pas trop amies. J’ai essayé la recette de tarte au fromage et thé matcha (recette du 9 avril 2009). Elle était très bonne mais dieu du ciel qu’elle n’avait pas l’allure de la photo. Du coup, je ne mettrai certainement pas de photos de mon résultat ici, J’aurais trop honte.
Maintenant, allez dormir les enfants.

«Il y a d’admirables possibilités dans chaque être. Persuade-toi de ta force et de ta jeunesse. Sache te redire sans cesse: «Il ne tient qu’à moi.» Gide dans Les Nourritures célestes. C’est ce que j’ai écrit dans ta carte tout à l’heure. Je tenais à te le redire ici.
Prend du bon temps avec les tiens et reviens-nous vite. Un brillant automne nous attend. J’ai été honorée de travailler à tes côtés dans ces bureaux, tu le sais. Y est née une amitié précieuse (et c’est ce qui est le plus important). Allez zou ma petite fadade! Et n’oublie pas.

La Provence, c’est le rêve!

Si vous m’avez envoyé un courriel au bureau depuis vendredi soir, vous aurez certainement reçu mon message d’absence (enfin j’espère) pour cause de vacances. La production a été énorme depuis janvier, alors j’en ai grandement besoin.
Mais tout ça pour dire que je vais explorer la Provence pour la première fois pendant environ deux semaines! Sur l’itinéraire sont prévus : Marseille, Aix, Lourmarin, Cassis, Bandol, peut-être Grasse, Hyères, Saint-Tropez. Le rêve, la chaleur, les olives, le pastis, le nougat, la lavande. Ah, je suis tellement excitée de découvrir tout ça.
En passant, aujourd’hui il fait 31o à Aix. ah ah ah!
Je passerai bien évidemment les derniers jours dans ma ville préférée: Paris. Je n’ai encore jamais visité Versailles, et je me dois d’aller dans le Marais, il me manque trop.

Cette semaine, autre invitation et celle-ci était de taille. J’ai pu assister à la première du documentaire portant sur la mise en oeuvre du Moulin à images d’Ex Machina et de Robert Lepage, ce projet extravagant et captivant que j’ai eu le bonheur de voir 4 fois en 2008. Le film Dans le ventre du Moulin de Marie Belzil et Mariano Franco (en collaboration avec l’ONF) a donc été projeté pour la première fois devant public au Musée de la civilisation de Québec pour mon plus grand plaisir.
http://www3.onf.ca/webextension/dans-le-ventre-du-moulin/
Ce fut un événement dès plus intéressant à plusieurs points de vue, comme celui d’assister au processus de création de l’oeuvre elle-même, au stress et questionnements et de voir toutes les prouesses techniques que l’équipe a dû accomplir (je pense notamment à l’installation des fils de fibre optique et de son). Vous pourrez voir ce fabuleux documentaire entre autres à Québec, au Cinéma Cartier, à partir de ce soir et ce jusqu’au 23 juillet.
Ce fut un privilège de découvrir le documentaire avec toute l’équipe qui a conçu le Moulin. Les rires fusaient, on sentait bien la fierté devant cette réussite énorme.
Allez donc voir le compte rendu de Burp et Épicure, ils y étaient eux aussi.
En sortant de la salle, je n’avais qu’une envie: revoir le Moulin tout de suite.

Au Septentrion, nous recevons un nombre incalculable d’invitations pour assister à des événements culturels. Hier, je suis allée assister à l’inauguration d’une exposition portant sur une période historique qui m’intéresse au plus haut point: la guerre de Sept Ans.
Vous pourrez voir au Musée de la civilisation de Québec l’exposition 1756-1763, récit d’une guerre: Pour comprendre la guerre de Sept Ans.

C’est émouvant de revoir les objets ayant appartenu à ces soldats et officiers qui se sont battus pour notre coin de pays. Pour comprendre cette guerre donc, ses implications et ses conséquences à tête reposée, loin de toute controverse médiatique.

Il y a longtemps que je n’ai pas écrit de billets musicaux. Pourtant, ce ne sont pas les spectacles éblouissants qui ont manqué pour moi cette année. Je n’ai qu’à penser à Yann Tiersen et à Patrick Watson. Mais hier, ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu, ce que j’ai ressenti, mérite que j’en souffle quelques mots, si ce n’est que pour me remettre les idées en place.
J’ai assisté à mon plus beau spectacle à vie. Point. J’en suis consciente, j’en suis heureuse.
Je suis entrée dans le Pavillon de la Jeunesse de Québec avec une sorte de stress, de fébrilité à l’idée de voir pour la première fois de ma vie, le grand Leonard Cohen. Tout cela a commencé donc avec ma chanson préférée, Dance me to the end of love. Cette voix, ça vous va droit au coeur et ça ne vous quitte plus. Tout de suite les frissons, frissons qui ne m’ont pas lâché (et non, ce n’est pas parce que j’avais froid pour une fois) pendant trois heures. Les succès et de magnifiques poèmes ont arrêté le temps en ce doux jeudi soir de mai. Moment fort, moment unique, Le Chant des partisans que j’appréciais déjà beaucoup, m’a jeté par terre par son interprétation. Franchement, c’était presque trop, sublime. J’en parle et j’en suis encore toute retournée. La prestance de Cohen était fortement appuyée par une équipe de musiciens et de choristes chevronnés. Ils étaient heureux d’être là et nous aussi. Je baignais dans une ambiance parfaite d’accords de violoncelle, de guitare, et de mélodies.
J’ai trouvé mon maître. Je vous en souhaite autant.

Comme chacun le sait, le printemps amène son lot de changements. Figurez-vous que moi aussi, j’ai eu un cadeau du printemps. J’ai changé de titre au Septentrion. Vous pourrez désormais lire sur ma nouvelle carte d’affaires… directrice de l’édition. C’est bien non?

J’aime les belles images, les belles photographies (et les garçons gentils bien évidemment, chuchote-t-elle). Je pourrais me perdre pendant des heures à regarder les détails d’une illustration, à rêver, à m’inventer des histoires.
Voici donc l’une de mes photographes préférées, Alicia Bock.



Allez voir ses photographies sur son site. Elles sont aussi en vente sur etsy.
Le charme opère n’est-ce pas?