Je me demandais bien comment j’allais débuter le récit de mes aventures vaudoises. Je commencerai donc par quelque chose qui m’a bien plu. À Lausanne, il faut prendre le bus numéro 16 puis monter, monter et quand on pense qu’on est arrivés, il faut encore monter et monter.
On sait qu’on est arrivés quand on voit l’affiche: lac de Sauvabelin.
C’est un endroit féérique que mon frère voulait absolument que je vois. On aperçoit d’abord le petit lac où il y a des canards, des oies et des oiseaux que je ne connais pas mais qui sont très sociables. En tout cas, on a drôlement communiqué.
Puis, voilà qu’on gambade joyeusement dans ce décor enchanteur. Au détour d’un petit sentier ravissant, on aperçoit… des cochons suisses! En fait, je ne me souviens plus de la race exacte, mais je me souviens qu’ils sont en danger d’extinction et qu’ils puent.
Après une brève rencontre avec les cochons, on est contents de voir des lapins mignons qui nous disent bonjour en se levant sur leurs pattes arrières, des poules, et oh mais que vois-je? De véritables vaches suisses avec leur cloche suisse.
Encore là, on a bien communiqué. On s’est dit à bientôt et j’ai terminé ma promenade autour du lac par des chèvres suisses et des moutons suisses.
Après le petit lac, on a emprunté le sentier qui conduit en forêt. Tout à fait joli. Il y a une tour d’observation mais j’ai lu quelque part qu’il y avait je ne sais plus combien de marches à gravir, ce qui m’a découragé. Il semble que la vue sur la ville vaut l’effort, la prochaine fois donc.
Oh la la, un bûcher (note, j’ai vu une exposition sur les sorcières au château de Chillon, ça a légèrement influencé ma perception pour quelques jours).
Magique n’est-ce pas? Je m’y serais cru petit chaperon rouge à travers les bois. C’est certain que lorsque je reviendrai à Lausanne, j’irai m’y promener.
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Mélancolie
Je vous ai préparé une petite note en vitesse avant de partir en Europe où je vais faire quelques villes, certaines pour la première fois, d’autres totalement traditionnelles dans mon parcours.
Mais avant l’aventure, en fin de semaine dernière avait lieu le Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. J’ai pris quelques photos, voici donc un aperçu de ce que j’aime bien de l’automne: la pluie sur les feuilles, les couleurs, pouvoir remettre des collants.
Les conserves ne sont pas de moi eh oh!, car ma réserve personnelle est assez mince. Ce sont les provisions des castors Poulin-Bouchard. On en a d’ailleurs profiter pour non-fêter M. Poulin. Les non-fêtes, c’est le nouveau concept hot.
Saint-Antoine-de-Tilly
Comme je vous l’ai déjà fait remarquer dans mon précédent billet, j’ai trouvé le village de Saint-Antoine affreusement romantique (je me ramollie avec l’âge). Les maisons, toutes plus belles les unes que les autres, avec ces petits détails qui font toute la différence, à mes yeux en tout cas. À la suggestion d’une amie, je suis allée faire un tour au cimetière, d’abord pour la vue magnifique sur le fleuve et pour lire quelques-unes de ces histoires inscrites dans la pierre des tombes.
Nous avons aussi fait une petite visite guidée à l’intérieur du Manoir de Tilly. Vous devriez voir la cuisine! Le petit salon à l’entrée avec les photos de la famille Gagnon, propriétaire du manoir, m’a également charmé.
En quittant le village, ô joie!, j’ai aperçu des meubles épars dehors sur un terrain. J’ai demandé aux amies d’aller voir les chaises. Elles ont bien voulu céder à ma demande et je suis repartie avec une très jolie chaise verte en bois.
Quelques photos suffiront à vous ranger de mon avis, il faut tous partir vivre au rythme lent de Saint-Antoine-de-Tilly. Pour ma part, j’ai déjà choisi ma maison, la première que vous verrez dans ce billet.
Du côté de chez Swann, pas le livre, la crêperie
Hier, c’était samedi. J’adore le samedi et encore plus quand c’est l’automne, qu’il fait soleil et qu’une promenade dans un village aux environs de Québec est au programme.
Nous sommes allées errer dans les rues de Saint-Antoine-de-Tilly, où nous nous sommes d’abord arrêtées à la sublime crêperie Du côté de chez Swann, d’après le titre d’un roman de Proust. J’y ai passé un moment divin, mon nez a été très intéressé par la bonne odeur de pâte à crêpes et mon oeil a été fasciné par tous ces petits détails charmants de la maison rustique, une maison comme je rêve d’avoir un jour avec de jolies nappes à petites fleurs ou à carreaux, de l’osier, du bois, de vieilles assiettes, un toit en pente, une galerie, des fleurs et des feuilles mortes. Le romantisme retrouvé, le temps passé qu’on se rappelle.
Nous avons mangé en terrasse, j’étais si bien avec le petit vent, la chaleur, les amies. J’ai bu un excellent jus de pommes, le dernier disponible cette journée-là, accompagné d’une crêpe au sarrasin aux pommes, gouda et crème de marron. Une tuerie je vous dis, je l’ai mangé très très lentement. Les amies ont opté quant à elles pour un moût de pommes qui avait l’air tout aussi délicieux et je ne me souviens plus bien de leurs crêpes, tant j’étais concentrée sur la mienne.
Je suis repartie avec six crêpes dans un petit sac, je pourrai ainsi prolonger les souvenirs de ce superbe après-midi d’automne à la maison. Si quelqu’un veut bien m’y ramener avec la fermeture saisonnière, eh bien j’accepterai sans hésiter, c’est si près de Québec. Dépêchez-vous, le 31 octobre arrive vite.
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Du côté de chez Swann
3897, chemin de Tilly, Saint-Antoine-de-Tilly
Je vous parlerai de notre promenade dans le village dans une prochaine note. Mais moi c’est décidé, je veux refaire ma vie à Saint-Antoine-de-Tilly, c’est un endroit trop beau.
Pour en finir avec le sexe: le lancement
Je vous l’avais promis dans ma précédente note, voici quelques photos du lancement du livre de Caroline Allard et d’Iris, Pour en finir avec le sexe, qui a eu lieu lundi le 19 septembre. Ce fut une belle soirée, j’espère que vous allez aimer le livre. Personnellement, j’adore l’humour de Caroline face à des sujets où on a tendance à se prendre la tête et je suis folle du style d’Iris, l’illustratrice.
Que faites-vous encore ici? Courrez l’acheter.
Note de la photographe: la prochaine fois, quelqu’un pourrait-il me prendre en photo. J’ai fait un effort pour me préparer et bouhou!, je n’en ai pas de trace. Alors, pour voir ma belle robe, il faudra m’inviter à l’apéro!
C’est en septembre
Cette semaine, je n’avais pas d’idée pour mon blogue. J’ai décidé de vous montrer quelques photos de la semaine dernière, alors que la lumière était si belle. Même les toiles d’araignées (moi j’aime pas les araignées) m’ont inspirées.
Je me tiens tranquille en ce moment car, outre la production au bureau, les lancements, salons du livre et voyages afflueront d’ici Noël. J’ai besoin de toute mon énergie. Je vais essayer de prendre des photos demain lors du lancement de Pour en finir avec le sexe de Caroline Allard et Iris et de partager ça avec vous au cours des prochains jours. On a prévu quelques surprises qui devraient amuser les gens qui viendront, j’ai hâte de voir les réactions.
Fleurs d’automne
Pisst! Avez-vous remarqué? C’est pourtant évident: du jaune a commencé à apparaître dans votre environnement. C’est ce qu’on appelle l’automne qui arrive à grands pas, oh oui mes amis, la rentrée pour ceux qui doivent rentrer quelque part, la fin des vacances.
Moi, je multiplie les virées au Marché du Vieux-Port. Tel un écureuil, je fais des provisions pour ne manquer de rien quand les tempêtes me cloueront chez moi. J’en profite aussi pour mettre des fleurs d’automne dans mon appartement. Je lis Rosa Candida d’ailleurs en ce moment. Quel hasard cette envie de fleur, non?
L’Île d’Orléans dans la brume
Pour pas très longtemps la brume, car aussitôt installés pour le repas de midi, le soleil s’est pointé. Et quelle canicule pour cueillir des pommes!
Je n’avais pas encore mis les pieds sur l’île cette année. Nous y sommes allés avec la famille élargie pour ce long week-end de la Fête du Travail. Nous y avons mangé sur une terrasse, à l’abri des vignes au Panache mobile installé sur le vignoble Sainte-Pétronille pour le printemps et l’été.
Le Panache, restaurant bien connu de l’Auberge Saint-Antoine dans le Vieux-Québec, y a garé une roulotte pour la saison. J’y ai mangé une guedille au homard et avocat délicieuse avec des frites et mayonnaise à la truffe. Nous avons goûté aussi au burger de bison, au couscous aux herbes et à l’orange, crevettes marinées, au focaccia aux fines herbes, tomates confites et fromage de chèvre, au ciabatta au poulet et à l’assiette de saucissons. Nous sommes allés chercher une bouteille de vin rouge à la boutique du vignoble. Excellent concept non? Ça commençait plutôt bien notre après-midi.
Ensuite, nous avons ramassé quelques kilos de pommes et sommes allés faire une pause à La Boulange. Tragédie, une femme avait pris le dernier pain au cacao. Je vais devoir y retourner. De toute façon, je crois qu’on ne va jamais assez à l’île. C’est si beau et si calme. J’aime son rythme.
Ah, des pétales de rose dans l’eau, que c’est romantique.
Erre en silence
Août, eh bien, c’est mon mois favori. C’est le mois de ma fête tout d’abord, donc le plus important au monde, bref j’ai toujours aimé parce que je me fais gâter, puis c’est un mois d’été. J’en profite pour me balader, faire de longues promenades à travers la ville ou ailleurs, regarder les ciels roses, apprécier ces taches d’ombre contre les bâtiments, manger des cerises, penser à mon grand-papa que j’aime encore autant, 10 ans après son décès. C’est aussi le mois où j’ai quitté la maison familiale, il y a maintenant 15 ans, pour vivre à Québec.
J’ai souvent en tête cette chanson de Dumas qui figure sur son deuxième album. À mon avis, des années d’écoute plus tard, c’est l’un des albums québécois les plus importants parmi toute la production. Les mélodies sont parfaites, les paroles invitent à l’introspection. En tout cas, personnellement, il m’invite à l’introspection, à la nostalgie du cours des jours. Oh la la, je fais des associations d’idées premier degré, ça ne s’arrange pas avec l’âge (ahah!).
Un antiquaire industriel
J’en ai déjà parlé sur ce blogue, à Neuville j’ai mon antiquaire, à Chicoutimi aussi, à Québec j’en ai 3-4 et à Montréal, à chaque fois que je suis de passage à Outremont, je vais jeter un oeil chez Style Labo. En passant, le petit miroir vert me plaît bien, mais j’hésite encore à cause du prix. Qu’en pensez-vous?
Vous voulez savoir ce que j’ai ramené? Non? Mais vous êtes curieux et ça vous dirait d’avoir un aperçu de mon chez-moi petits coquins. Alors voilà.
* De jolies cloches en verre*
* D’anciens flacons de médicaments; une estampe*
* Un moule à cuillère (pas en plomb parce que c’est trop lourd a ramené)*
J’ai ramené aussi une tasse Pantone (les graphistes et les éditeurs comprendront) et de l’encens japonais incroyable. Habituellement, l’encens me monte à la tête et je trouve que l’odeur est vraiment désagréable mais pas lui!
En ce moment je surveille les miroirs mais, depuis que j’en ai vu un dans les toilettes d’un resto à Brooklyn, j’en cherche un très oxydé.
****Photos: Sophie Imbeault & Dodo****