C’était hier

La tyrannie du réveil-matin, voilà à quoi je suis soumise en ce jour 2 du Salon du livre. Par chance, je peux partir 10 minutes avant l’heure car, oh joie, mon appartement se trouve à 2 pas du centre des congrès. Ah, je me félicite moi-même d’avoir signé le bail il y a tout juste un an. Comme je suis prévoyante!
Il faut dire que la journée d’hier a été fertile en événements. Il y a eut l’arrivée, tel que prévu, du livre électronique, en démonstration exclusive à notre kiosque. C’est moi qui en a la garde le soir venu! C’est un fabuleux objet. Puis, grâce à l’intervention de Yves, j’ai pu remettre un exemplaire de Franco-Amérique à M. Alain Joyandet, ministre du Secrétariat à la Coopération et à la Francophonie. Et sa délégation nous ont pris en photo moi et lui. Pas mal! Je n’ai pas passé la journée seule au kiosque, loin de là. J’ai eu l’aide de Solange, Romy, Carole, Chloé… Ça c’est une équipe.
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Ensuite, à la fin de l’après-midi, j’ai accompagné Gilles chez Litho-Chic pour le OK de presse sur l’ouvrage Or des Amériques qui est dirigée par la très compétente Hélène Dionne. Petit clin d’oeil à Yvon Bégin qui va encore avoir l’occasion de se googler.
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Ils ont l’air satisfaits n’est-ce pas? En plus de Gilles et d’Yvon, figurent sur la photo Hélène et Frédérick Bussière, du Musée de la civilisation, ce dernier ayant un oeil très averti en matière de couleurs.
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Et un salon du livre à Québec commence toujours par le cocktail d’inauguration.
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Éric et moi, nous faisons d’excellentes photos après un verre d’alcool.
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Vous ne verrez pas la suite, mais je peux vous dire que la soirée a pris fin très tard dans la nuit. Comme on se trouvait drôle en enfilant verres de vin sur verres d’eau. Une boisson énergisante a été nécessaire ce matin pour passer au travers de la journée… de 12 heures. Mon dieu, la réputation qui me précède maintenant!


Des dizaines de boîtes

Hier, Éric et moi, nous avons monté le kiosque du Septentrion au Centre des congrès de Québec en prévision du Salon du livre qui débute aujourd’hui. À notre arrivée, il y avait des milliers (c’est ma perception) de boîtes et défaire et de livres à placer sur les tablettes. Je l’avoue, je me suis un peu emportée contre les petits trucs que l’on fixe pour installer les tablettes (j’ignore le vrai mot et c’est mieux pour ces petits trucs maudits).
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Nous y avons passé tout l’après-midi et sommes assez fiers du résultat. Venez le constater par vous-même! Nous avons plein d’auteurs dynamiques qui seront en dédicace ou en table ronde et peut-être quelques surprises électroniques. Oui oui, je suis assez énervée et non, je n’ai pas consommé de boisson énergisante! Toutefois, j’ai dans mon sac du chocolat à l’anis, tradition débutée à Montréal par Pierre-Léon.


Pour le meilleur ou pour le pire

Au Salon du livre de Trois-Rivières, nous avons le kiosque:
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Et j’ai la chambre:
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Est-ce un signe? Je ne suis pas très superstitieuse, au contraire (n’est-ce pas Mic, je voulais choisir la «table» 13 à la cabane à sucre mais toi non, «parce qu’elle était à l’ombre»?). Mic est mon petit frère, il est donc un peu plus craintif. Je le sens, ce salon va être un succès, nous avons prévu le coup et plusieurs exemplaires d’Histoire populaire de M. Lacoursière sont disponibles, sans oublier bien sûr les nouveautés, le fonds et La Mesure d’un continent.
En attendant le grand départ demain, moi je profite de ça. Une chambre incroyable (une chance qu’il ne restait que celle là n’est-ce pas Éric?). Éric étant mon cher collègue qui a fait la réservation, ne partez pas de rumeurs inappropriées.
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Bon salon!!



Helvetica

«Que faire de mes soirées?», se demandait la petite éditrice. «Pourquoi pas voir un film sur une police de caractère?» Et c’est ce qu’elle fit, pas plus tard qu’hier soir.
Présenté au Clap à Québec grâce à iXmédia, le film Helvetica constitue un accès privilégié à tout un monde de passionnnés par la typographie. Il nous fait prendre conscience à quel point cette fonte, créée il y a un peu plus de 50 ans par Max Miedinger, est omniprésente dans nos vies. Ce qui m’amène à m’interroger par exemple sur le type de police utilisé dans mon carnet.
Vraiment très intéressant je vous dis, je vais certainement être appelée à revoir le film. À noter que la soirée s’est terminée par une rencontre autour d’un verre de vin (c’est dans l’ordre absolu des choses) en compagnie de quelques-uns des plus sympathiques représentants d’iXmédia.
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Devriez-vous avoir confiance en nous?

Éric nous a quitté pour le Salon du livre de l’Outaouais, M. Vaugeois passe d’une conférence à l’autre, Gilles est au Viêt Nam. Ne reste plus que les deux vaillantes, Carole et moi. La tentation est grande de prendre la clef des champs.
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Nous serons effectivement en congé… mais seulement dans 2 semaines. Ah! vous avez craint pour la production du Septentrion n’est-ce pas? Il faut bien rêver un peu quand il me reste 110 pages à lire pour aujourd’hui et 400 enveloppes à timbrer pour Carole…


Prends ça court, entre autres

Février, mois de production intense au Septentrion. Le niveau de stress est monté d’un cran. Je dois tout boucler pour le Salon du livre de Québec avant de partir à Paris dans 3 semaines. Que de succès (on l’espère) vont paraître bientôt. La semaine dernière, j’ai travaillé à fond, et le mot est faible, avec M. Vaugeois et Josée, notre graphiste, sur le tome 5 d’Histoire populaire du Québec de Lacoursière. Là, je viens de recevoir le pdf et je suis vraiment emballée. J’ai hâte de voir le résultat final.
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En plus de mes fonctions, je fais à souper à mon frère, garde le chat de GH et MHV, tous deux partis en des contrées lointaines, m’entraîne 3 fois par semaine, lit le très intéressant numéro du Libraire sur les biographies. Est-ce que j’ai le temps de m’amuser dans tout ça? Des distractions s’imposent.
Le moment marquant de la semaine dernière a sans doute été ma soirée au Cercle. J’ai assisté à Prends ça court, une sélection de court-métrage, qui comprend autant des films d’animation que de la fiction. LB et moi, nous avions toutes les deux téléphoné dans la journée au Cercle pour savoir à quelle heure exactement la projection commençait. 20h30 nous a-t-on répondu dans les deux cas. Quelle ne fut pas notre déception en arrivant sur place de constater que c’était commencé depuis 20h00. Bon, la prochaine fois, nous serons plus méfiantes. Je ne veux pas paraître trop chauvine mais Dust Bowl Ha Ha! de Sébastien Pilote (nomination Jutra 2008) m’a vraiment touché. L’histoire se déroule à La Baie (ma ville d’origine) et montre le désarroi d’un travailleur dans la cinquantaine qui a perdu son boulot à la suite de la fermeture de l’usine Abitibi-Consol. Sébastien Pilote a bien rendu à mon sens le sentiment d’impuissance de tous ces hommes qui perdent non seulement un travail mais aussi un peu de leur fierté. J’ai bien apprécié aussi Isabelle au bois dormant de Claude Cloutier et Tanghi Argentini de Guido Rhys (nomination Oscars 2008).
Ensuite, telle une personne importante, je me suis éclipsée avant la fin de la projection pour aller rejoindre Yasmina à 23h00 (un mercredi) au Capitole… En l’attendant, j’ai pu voir plein de personnes du milieu du spectacle venues passer la semaine à Québec pour la Bourse Rideau. J’ai eu le plaisir d’apercevoir Nicolas Jules qui sort d’ailleurs un nouvel album cet automne. J’espère qu’il viendra nous le faire entendre sur une scène de Québec. Et je m’en veux de ne pas être aller lui parler, mais bon, je dois vivre avec ma décision maintenant. En nous rendant à La Loge rejoindre AG et LB, nous avons discuté d’Edgar Bori. Stupéfaction et amusement quand nous avons entendu une chanson de Bori en entrant dans le bistro. J’ai connu Yasmina via mon blogue. Nous partageons un intérêt marqué pour la chanson francophone (elle travaille au festival Déferlantes francophones de Capbreton en France). Ce fut une soirée bien sympathique. C’est une expérience enrichissante de rencontrer ses commentateurs en vrai de vrai.
Bon et en fin de semaine, il m’a pris une envie soudaine de cuisiner des petits gâteaux. J’ai laissé parlé ma créativité pour le glaçage, 12 petits gâteaux ont un glaçage à la menthe fraîche, et les 12 autres sont aux griottes. C’est vraiment agréable de cuisiner en écoutant le EP de Fonojône. J’adore tout particulièrement Faded beauty. En passant, le groupe de Québec sera en prestation le 27 février et le 7 mars au Cercle. Je vais certainement aller les voir. Pour revenir à ma cuisine, je n’allais certainement pas oublier de me servir un verre de vin pour me détendre. C’est fou comme j’ai peur de tout faire rater. Mais non, le résultat est plutôt bon même. C’est ce qui arrive quand on s’amuse en cuisinant. Sophie cuisine… ahaha, qui l’aurait cru?
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Spleen et Montréal

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Ce matin, sur le pont Jacques-Cartier, j’avais une chanson des Loco Locass dans la tête, Spleen et Montréal. En quittant la métropole pour Québec, j’avais hâte de retrouver ma ville, mon appart, mes amis, mais je regrettais déjà l’énergie, l’ambiance du Salon du livre de Montréal. C’est grisant, je vous assure.
Près d’une semaine à conseiller les gens, à répondre à leurs questions, répéter 10 000 fois quelles sont les différences entre les trois éditions de l’Atlas historique, placer les auteurs, remettre des livres sur les tablettes, bref à s’assurer du bon déroulement du salon pour le Septentrion, c’est très intense, épuisant, mais je m’ennuie déjà, oui oui, 70 heures ne m’ont pas suffit. J’ai rencontré des gens tout ce qu’il y a de plus intéressants gravitant dans le monde de l’édition.
Premier salon montréalais sans Josée. Allions-nous y arriver? Selon toute vraisemblance, nous nous en sommes tirés pas trop mal, même si j’ai imploré son nom à quelques reprises :P Je suis arrivée mardi pour l’installation de notre kiosque avec Gilles et Pierre-Louis. Après un peu plus de 3 heures à placer les livres, j’étais plutôt fière du résultat. Le lendemain, je pouvais déjà prendre place parmi nos livres pour les 12 heures suivantes. Et ensuite, c’est déjà la routine qui commence à s’installer. Dévaler tous les matins University pour se rendre à Place Bonaventure, un café… ou plutôt un chocolat chaud, à la main, je me sentais bien. Le salon de Montréal est un de ceux que je préfère, je l’ai déjà dit et je le répète encore. Les gens sont intéressés, ils achètent des livres, nous parlent de leurs dernières lectures, c’est vraiment enrichissant. Tout cela combiné au bonheur de revoir mes auteurs favoris, j’ai nommé Caroline Allard, Pierre-Léon Lalonde, Yves Roby, Jacques Lacoursière, Marjolaine (et ses petits gâteaux). En parlant de gâteries, nous avons pu tenir le coup grâce aux chocolats aux noix d’Éric Sigier et à ceux à l’anis de Pierre-Léon. Ah que nous sommes chanceuses!
Une mention spéciale à quelques recrues de la dernière année. Jean-François Palomino, en plus d’avoir un bagage de connaissances impressionnant, il est gentil comme ça ne se peut pas. J’ai aussi apprécié rencontrer M. Leduc en personne (le courriel c’est bien, mais rien ne vaut les vrais rencontres), venu directement de Vancouver. Les quelques minutes passées en compagnie d’Éric Montpetit et de sa petite fille Chloé (a-do-ra-ble) figurent parmi mes faits marquants du salon. Et que dire de Patrick Caux, la seule personne sur terre à reconnaître que j’utilise les produits Aveda (je suis assez impressionnée). Merci de nous avoir fournit LE moment drôle en m’ayant téléphoner pour me demander ce que tu devais porter (ton choix final était judicieux en passant).
Et qui dit Montréal dit bien sûr une pléiade d’artistes que j’aime beaucoup. J’ai ainsi parlé un peu avec Yann Perreau et Michel Rabagliati (le kiosque des éditions de la Pastèque était dangereux pour moi, j’aurais voulu tout acheter), j’ai vu Bernard Pivot, Bottero. Charmante rencontre avec Jacques Hébert et Louise Portal.
Nous avons été sages dans nos sorties après-salon mais nos soupers ont été mémorables, en particulier celui avec Pierre-Léon dans un resto asiatique de Duluth (avec qui nous avons fait un tour en taxi alors qu’il n’était pas derrière le volant). Il m’a fait replongé dans la frénésie de mon adolescence en me rappelant les défunts groupes Molodoï et Ludwig von 88. Celui à L’Aromate sur Peel a été tout aussi agréable en compagnie de mes amis LB, Damien (venu me voir directement d’Ottawa) et MHV. Fatigue aidant, que de niaiseries avons-nous dit à notre souper au Keg avec Benoît. LB, c’est Duluth le nom de la rue, et non Populuth. Je n’ai pas pu résister à dormir une nuit de plus à Montréal pour fêter comme il se doit les résultats du salon avec Gilles, Carole et Pierre-Léon. Comme il faisait chaud à ce resto italien sur Duluth! Tellement que j’ai refusé mon thé, alors que j’ai bien évidemment terminé la bouteille de vin.
J’ai connu mon meilleur salon en terme de ventes, ce n’était pas difficile avec un ouvrage tel que La Mesure d’un continent. Les gens se l’arrachaient littéralement. Je jubilais de voir les chiffres le soir en rentrant et de constater combien tous étaient unanimes à vanter les immenses qualités du livre. Même Yves a dû -souvent- partager son kiosque avec nous devant la foule qui tenait absolument à avoir une dédicace de M. Vaugeois et de Jean-François.
Partager tous ces moments avec Carole, qui a dit que c’est du travail faire les salons, tout ça sans attraper les méchants virus qui semblaient être légions? Nous formions une équipe d’enfer. Je recommencerais n’importe quand, et toi?


Montréal, les livres, les auteurs

Je serai absente de la blogosphère au cours des prochains jours (ah que mon portable va me manquer) parce que je me consacrerai exclusivement, ou presque, à vous chers auteurs et chers visiteurs. Le http://www.salondulivredemontreal.com/ m’attend. Quels livres seront nos meilleurs vendeurs? Quels seront les potins du salon cette année? Quels auteurs intéressants vais-je rencontrer (Yann Perreau tout d’abord, en signature pour son premier livre, Perreau et la plume)? J’ai hâte de voir. Parions déjà que nous allons faire un malheur avec notre atlas, rien de moins.