Alors aujourd’hui on donne dans le sucré, dans le très sucré. Vous me connaissez un peu et surtout mes faiblesses, si nombreuses, pour tout ce qui touche de près ou de loin au merveilleux monde de la pâtisserie et des bonbons. Il y a longtemps que je veux vous parler de mes deux endroits favoris, le premier à Québec, le second à Paris.
Commençons par le petit lieu tout joli le plus près de chez moi. La boutique Mlle Cupcake est située au 1660, Bergerville à Sillery. Si je m’écoutais, j’irais tous les jours. D’abord, la boutique, peinte en bleu et blanc, est toute mignonne. On s’y sent tout de suite bien, comme dans une bulle. Dès que j’entre, je n’ai d’yeux que pour le comptoir aux dizaines de gâteaux. Du crémage vert, rose, orange, du chocolat, du safran, du basilic, de la meringue, du caramel, de la mangue, mium! Mes préférés sont ceux au citron et aux framboises-basilic. Ah je vous dis, c’est presque trop beau. Et puis, ils sont vraiment bons, que des produits de première qualité et des ingrédients naturels.
Le personnel est sympathique, la propriétaire a beaucoup de classe avec son collier de perle et ses chandails blancs. On peut voir aussi les pâtissières occupées à crémer les petits gâteaux. L’été, il y a 2-3 tables à l’extérieur où je vais placoter avec mes amies. J’ai pris l’habitude de prendre une boîte de 6 et de la partager avec mes amis et ma famille. Tout ça me rappelle des odeurs, des couleurs de la maison de ma grand-mère, des dimanches après-midi d’enfance.
Toutes les blogueuses parisiennes en parlent (voir aussi Éléonore Bridge), Mamie Gâteaux est un endroit in-con-tournable à Paris. Situé au 66, rue du Cherche-Midi (dans le 6e) à proximité du Bon Marché, le salon de thé au décor vintage, qui évoque les cuisines de nos grand-mères, sert tartes salés et salades pour le déjeuner, mais surtout leurs merveilleux desserts maison. On y va pour prendre le thé donc, pour grignoter et on peut en profiter pour acheter de jolies choses car c’est aussi une petite brocante. J’ai craqué pour ces bols que je me promets bien de ramener lors de mon prochain voyage: http://www.mamie-gateaux.com/brocante2.htm.
Lors de mon dernier arrêt, il faisait au moins 37 degrés (ceci n’est pas une exagération) et je n’étais donc pas dans un état des plus présentable, je ne vous raconte pas. La honte. Je m’étais donc précipitée sur une Badoit et une tarte aux abricots. Un pur moment de bonheur.
Mlle Cupcake et Mamie Gâteaux, si vous voulez vraiment me faire plaisir, invitez-moi!
Monthly Archives: novembre 2009
Vendre des livres et son contraire
Je viens de passer les 4 derniers jours au Salon du livre de Montréal. Ce matin, c’est sous un ciel brumeux, digne des plus beaux tableaux de Turner, que je suis allée m’enfermer à Place Bonaventure. Je suis passée à travers la ville et j’ai jeté un regard attendri sur le monument à Cartier au pied du mont Royal. Je me suis surprise à m’imaginer y vivre. Et j’aimais plutôt l’idée.
Bien sûr, qui dit salon dit aussi achat de livres. Voilà ma cueillette 2009, 7 livres au total.
Un Zola évidemment, La Conquête de Plassans. J’avance lentement mais sûrement ma lecture de la saga des Rougon-Macquart (que quinze tomes qu’il me reste, allez du nerf).
Un Folco. J’ai adoré Dieu et nous seuls pouvons, par l’originalité du sujet et le style de l’auteur. Alors, je ne serai sûrement pas déçue avec Un loup est un loup.
Chez L’oie de Cravan, Elle et moi de Gigi Perron. Je dois avouer que je l’ai déjà lu d’un couvert à l’autre. J’adore le dessin de Gigi.
Chez Pleine lune, un recueil de nouvelles au joli titre: Les petites filles dans leurs papiers de soie de l’auteure Morgan Le Thiec. J’avais repéré le livre au Salon de Québec et j’ai profité d’un autre salon pour l’acheter enfin.
La promesse de l’aube de Romain Gary qu’une amie me recommande depuis des années.
Et deux bandes dessinées pour me reposer. La première de L’Association, un de mes éditeurs de bd préféré: Varlot Soldat de Daeninckx et Tardi. Tardi, c’est simple, j’achète tout ce qui porte son nom. J’apprécie son style qui me rappelle un peu celui de Jerome Bosch dans le rendu un peu grotesque des personnages. Pour finir, aux Enfants rouges, Les équilibres instables, de Dauvillier et Clotka (en pianotant leur site Internet tout à l’heure, je suis tombée sur le titre Nous n’irons plus ensemble au canal Saint-Martin, oh je dois l’avoir lui aussi) qui tourne autour des quiproquos, des relations humaines.
Que de vieux trucs donc, mais des trucs qui me plaisent particulièrement, qui me ressemblent.
Dans les livres que j’ai pu contempler pendant mon séjour, il y a Chère Traudi aux 400 coups. Magnifiques dessins qui soutiennent un texte fort parlant de l’occupation allemande. Puis, Baudelaire de Tuot et Casavane, encore une bd.
Ah et au salon, il y avait Frisson, en marionnette, à vendre aux éditions Scholastic. Je me suis évidemment précipitée dessus. Vous dire la joie dans mon coeur! Qu’il est mignon.
Le merveilleux et l’héroïsme en partage
Pendant que la vie me sort des répliques comme: «Moi je suis mon cours» et que j’ai juste envie de lui crier je t’emmerde, j’ai pu jeter un oeil sur quelques productions à paraître en 2010 sur nos écrans, production qui ont eu l’heur de retenir mon intérêt.
Je parle tout d’abord d’Alice in Wonderland de Tim Burton, avec entre autres Anne Hathaway et Johnny Depp (évidemment). Mon frère et moi, on apprécie tout particulièrement Burton. Je crois bien qu’on a vu tous ses films ensemble, dont l’excellent Sleepy Hollow. On adore particulièrement son travail de l’image, ses univers étranges. Le film sera présenté en 3D, c’est cette version que nous allons privilégier. C’est fou, je me rends compte que je ne me souviens pas de beaucoup de choses de l’histoire d’Alice de Lewis Caroll: du lapin et de sa montre, de la chute de la fillette dans un monde parallèle, d’une reine qui gueule tout le temps, de l’heure du thé, c’est plutôt vague dans mes souvenirs. Regardez la bande-annonce, ça promet vraiment.
Puis, je parle du film Gainsbourg (Vie héroïque) de Joann Sfarr. Sfarr est aussi un bédéiste ultra réputé, dont je me promets de découvrir le travail dans les prochaines semaines. Bien sûr, ce qui retient tout de suite l’attention quand on regarde la bande-annonce c’est la ressemblance incroyable d’Éric Elmosnino avec le chanteur décédé. J’avoue que la métamorphose est fascinante. Ah Gainsbourg, celui qui a popularisé les Zizi de Repetto, son côté provocateur, ses scandales, sa décadence, son oeuvre mythique, ses relations amoureuses.
Tiens, je vais écouter La chanson de Prévert, je pense que c’est de saison.
Sweet dreams
C’était l’été de mes 16 ans.
C’était l’été où j’ai eu le plus beau cadeau de ma vie.
Tu es de ces êtres dont je me souviendrai toujours, mon petit chat qui n’arrivait pas à miauler, ma curieuse.
Jadis, quand nous étions toutes deux beaucoup plus jeunes, nous avons passé tant de nuits à dormir ensemble. J’espère être là quand la dernière arrivera pour toi. Bonne nuit ma toute belle, ma Mina xx