La pluie d’été

Bon alors, je vous ai promis la suite de mon week-end mémorable. Rappelez-vous, je vous ai quitté en plein suspense dans ma note précédente. Alors, après m’être couchée très tard vendredi, je me fais réveiller par le téléphone samedi matin pour aller déjeuner. Bonnet d’âne, comme d’habitude. J’adore particulièrement le bar mais là, nous sommes 5 et le resto est plein, donc impossible d’y prendre place. MC revient tout juste de son séjour à Trois-Rivières en vélo (je me sens encore plus paresseuse à chaque jour) et nous raconte toutes ses aventures, impliquant notamment un écureuil suicidaire.
Après le déjeuner, comme il pleut averse et que, pour une fois, quelqu’un a une auto, nous décidons de faire un petit périple. Un membre nous abandonne aussitôt sans possibilité d’appel et retourne dans son appartement de Saint-Jean-Baptiste. Pour notre part, nous quittons notre ville de Québec, direction Boischatel. Après une fabuleuse visite de la merveille achitecturale (malheureusement, la technologie ne rend pas justice à mon ton particulièrement ironique ici) du château Richard à Château-Richer, un autre membre nous abandonne sans remord. Une idée géniale. Quoi de mieux que l’île de Bacchus pour nous, grand amateur de vin. Nous ne sommes donc que trois pour aller à l’Île d’Orléans mais quel trio. Comme nous sommes des citadins peu habitués à voir des fruits et légumes dans leur habitat naturel, nous nous jetons littéralement sur le premier producteur venu afin d’acheter de bons fruits. Visite ensuite de la chocolaterie, de la maison Horatio-Walker (Sainte-Pétronille est le plus beau village à mon sens), et enfin il y a un arrêt obligatoire à La Boulage à Saint-Jean. L’édifice (un ancien presbytère) est magnifique et le pain au chocolat, irresistible. Les meilleures chansons d’Indochine ont accompagné notre tour sous la pluie, tout était parfait. Comme j’ai un peu joué la victime (les-filles-ne-veulent-jamais-que-je-sois-en-avant-sous-prétexte-que-je-suis-la-plus-
petite-et-que,-par-conséquent,-je-ne-cache-pas-le-champ-de-vision-du-conducteur), j’ai eu le privilège d’être assise en AVANT de l’auto. Et vlan dans les dents les grandes, haha!
La conversation :
Moi: C’est quoi les animaux dans le champs là-bas?
Damien: Ce sont des hommes qui travaillent Sophie.
Moi: Oups! Je me sens vraiment snob en ce moment.
(Il faut absoluement créer une diversion, mais oh non c’est trop tard, le mal est fait. J’ai dit ce que j’ai dit).
Retour en ville en fin d’après-midi. On dirait que nous sommes partis depuis des jours, c’est ce qu’on appelle avoir une capacité à décrocher assez rapidement. Bières à l’abricot à l’apéro et souper. C’était compliqué, moi et Damien voulions des moules et LB, l’athlète, devait manger des pâtes. Annie, elle, était conciliante. Re-bouteille de vin à l’appart, re-sortie à La Loge, sans LB à qui nous avions ordonné d’aller se coucher tôt (c’était plutôt drôle de la voir nous quitter, telle une petite fille en punition), 22h en l’occurence. Nous nous sommes couchés relativement tôt car le lendemain, le marathon des Deux-rives nous attendait (bon, c’est un bien grand mot, disons que LB attendait que nous la soutenions moralement). Sport au rendez-vous dimanche matin…

8 thoughts on “La pluie d’été

  1. Jouer à la victime en effet. Et moi, qui allait courir le demi-marathon le lendemain, avais-tu pensé à moi, mes grandes jambes d’athlète toute coincées et courbaturées dans un petit espace à l’arrière? Bon d’accord j’exagère.



  2. Et dire que pendant ce temps là vous m’avez ignominieusement laisser seul avec une bande de pompiers dépravés. Non mais vous n’avez aucun sens moral de l’honneur???
    Comme je suis vraiment gentille…Je vais recopier ici mon message strictement confidentiel destiné à la geignarde naine. Celle-là même qui se plait à faire la victime!
    Premièrement, (et même avant toute chose) je proteste. Haut et fort… Depuis quand les « fausses victimes » sont-elles récompensées? Un jour…la petite aura aussi d’autres obligations et devra elle aussi t’abandonner et avant que tu ne ressortes l’excuse fatale : So est victime… Je vais te donner d’autres raisons que le faux prétexte les « Grandes » la maltraite »… Ainsi tu pourras laisser So s’installer à l’avant sans subir l’ire fatale…
    Utilise ces raisons et je ne serai pas aussi outrée (et même pas outrée du tout) si tu voulais que SominiSo occupe la banquette avant pour toujours…
    Voici en vrac des propositions de raisons acceptables :
    1) Tu n’as pas amené de siège de bébé.
    2) Comme la petite fait un parcours bucolique, elle ne pourrait pas profiter de la vue étant assise en arrière, ces yeux n’arrivant pas à la hauteur des fenêtres.
    3) Tu veux te rincer l’oeil en admirant ses jambes agréables et elles seraient hors de vue si elles étaient à l’arrière.
    4) Tu veux admirer son joli minois, mais tu ne veux pas avoir à te casser le cou et subir les effets d’un vilain torticolis pour le faire.
    5) Tu aimes son odeur (de citronnelle…) et tu penses que tu la sens mieux à l’avant
    6) Tu veux juste lui procurer une joie immense d’avoir un privilège qui est habituellement réservé aux grandes jambes.
    7) Tu veux te faire une alliée en la rendant reconnaissante à jamais
    8) Tu espères qu’elle te fera encore à souper (des sushis probablement)…
    Mon coeur pleure comme la pluie qui tombe. Sans arrêt. En bourrasque. Froide et rêche.
    Et si la pluie arrête de tomber. Je crois qu’il s’asséchera. Mon coeur…Aigri ainsi, je n’aura plus à souffrir de l’ignominie…
    Je n’ose croire qu’on ridiculise ainsi mon argumentation. Mon orgueil…Ménager mon orgueil!
    Il ne s’agit même pas d’injustice. Non non non. je crois plutôt qu’il s’agit de mauvaise foi.
    Haaaaaaaaaaa!!!!!!!!!
    Moi qui a fait des propositions si plaisantes…Rien d’indécent. Non je n’oserai jamais (Même si mon principal pêché est la luxure…oui oui oui, Annie, tu avais raison…mais il s’agit ici d’une autre histoire)…Rien de décadent non plus (je laisse ça au choix du Président)
    On me prête de mauvaise intention…
    Aucune colère en moi, je suis trop fatiguée (non je ne suis pas paresseuse…ni colérique…)
    Je vais manger pour oublier ma peine! Gourmandise…quand me laisseras-tu!
    Je ne t’envie pas Sophie. Non SominiSo. Je ne t’envie pas. Nous aurons du plaisir quand même…À l,arrière. Qui a dit que la vie était moins plaisant à l’arrière???… Non mais dite-moi, vous dont la tête est assez haute pour que les yeux puisses apercevoir par la fenêtre. Ne croyez-vous pas qu’il y a autant de beauté à l’arrière. l’arrière n’est pas la pénitence des punis????L’arrière n,est pas que pour les pestiférés…LB, je crois que nous sommes incomprises. Nous qui pourtant sommes si agréables :-) Et Damien, je crois que la prochaine fois…tu voudras, tu supplieras de venir t’asseoir à l’arrière, sur le siège inconfortable du milieu…Oh oui…
    Et bien ce sera TROP TARD!!! Je serai chiche…Moi pour qui l’avarie coule sur moi comme l’eau sur le dos du canard…Je serai chique. Ti-bum seul pourra bénéficier de mes largesses :-)
    Bonne journée
    MC qui pense que même basse toute argumentation est plus palpitante que n’importe quel ménage…Laver le bain Heurk!!!!!!!!! Brosser la toilette…Iche!!!! Récurer, balayer, nettoyer, aspirer, repasser Ouache Ouache Ouache!!!!
    PS Damien, tu devrais aussi publier tes messages sur le blogue à So…Le public a le droit de savoir!




  3. Ha ouain…Vous pensez vraiment que c’est ça la folie? Je parlerais plutôt d’un brin de créativité…
    Et moi, je n’ai pas honte d’affirmer ma créativité.
    Je crois qu’il existe un plus grand danger de sombrer dans la folie en brimant sans cesse ses élans passionnés.
    Vous savez ce qui est arrivé aux hommes et femmes illustres de notre temps, qui étaient sans cesse rabroués par leur entourage? Ils ont fait fortune après leur mort, une fois que leurs talents ont enfin été reconnus… (Mes héritiers seront donc riches…)…
    Parce que oui oui oui LB tu m’as désavoué. Je me sens un peu comme Tom Cruise dans Mission Impossible. Trahis par son équipe :-(
    Sans compter que sans folie, ça rend la vie beaucoup moins intéressante? Non?
    Allez…Un brin d’excentricité n’a jamais fait de mal à personne…
    Vive la vie en couleur!
    Hum… Vive la vie haute en couleur :-)
    MC qui jamais ne critiquera la folie des autres!




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