Je pourrais commencer cette note en vous parlant de mes cheveux trop courts (note à moi-même: la prochaine fois, dire à ma coiffeuse, 1 cm plus court et non 5, ça évitera les catastrophes capillaires), mais j’ai énervé tout le monde avec ça aujourd’hui. Je dis ça mais si, au grand jamais, vous avez un truc in-fail-lible pour faire pousser les cheveux plus vite, je suis preneuse.
Au diable les soucis existentiels concernant ma nouvelle apparence post-coiffeuse, je vous dirai plutôt que j’ai passé une superbe fin de semaine dans un chalet du parc de la Jacques-Cartier. Fantastique le week-end en chalet! Vendredi dernier, nous avons affronté la tempête et une heure de marche parmi les arbres dans le noir, pour nous rendre au chalet que nous louons chaque année. Les amis nous y attendaient déjà. Nous y attendaient, oui bon, ça dépend, certaines personnes, qui avaient peur de manquer de lasagne, ont eu pendant un bref instant des pensées sombres en espérant que nous n’arrivions pas :p
Tout est bien qui finit bien toutefois, après une heure à me plaindre du fait que que mon sac était trop lourd et que nous n’allions jamais arrivé, nous avons rapidement repris nos esprits de farniente à l’arrivée. Pierre avait eu l’idée du siècle en apportant avec lui du pastis, et moi du sirop de menthe. Combinaison parfaite pour un perroquet.
Grand luxe – ce n’est pas pour rien que ce chalet est le repère de coccinelles – pendant 2 jours sur fond de feu de bois entourée de mes précieux amis. Du vin, des repas délicieux, sans oublier la chanson-thème Coeur de rockeur.
Nous n’avons pas fait que nous empiffrer pendant 2 jours, oh que non. Il fallait dépenser toutes ses calories. Une excursion de 5,6 km (classée DIFFICILE, c’est écrit sur la pancarte) dans la montagne s’impose. Contrairement à l’an dernier, les raquettes étaient de mise parce qu’il y avait tout plein de neige. C’est d’une beauté émouvante cette nature enneigée et comme on est fière quand on atteint le sommet. Je l’ai vu cette montagne, elle me narguait, je l’ai vaincu. Ah Ah! En tout, j’ai marché 13 kilomètres en raquettes pendant 2 jours, pas pire pour la petite.
Bon, oui j’en ai profité pour apporter quelques schtroumpfs mais ils sont tellement photogéniques, vous devriez voir ce que ça donne dans la neige. Les garcons eux avaient apporté leur guitare. Je veux, que dis-je, j’exige que ça devienne une tradition obligatoire. Que de beaux succès nous avons entonnés à tue-tête, je pense surtout à Pleure dans la pluie de Mario Pelchat ou C’est zéro de Julie Masse. La jeune fille du métro chantée par JP se classe première en ce qui me concerne. Annie pour sa part avait transporté sur son dos de vieux Paris-Match. Oh joie de lire tous ces vieux potins. J’ai compris entre autres 4 ans plus tard le pourquoi du comment du mal-être de Guillaume Depardieu.
Que manquait-il? Des jeux bien sûr. Nous sommes un public conquis pour Les Loups-Garous de Thiercelieux. Je vais m’en rappeler longtemps des quelques parties que nous avons jouées, surtout le personnage de maître du jeu interprété par notre petite Carole plus vraie que nature en courrant et en chuchotant autour de la table. C’est cacophonique 10 personnes autour d’une table qui crient, «c’est pas moi, c’est lui le loup». Les villageois ont été très sanguinaires entre eux ce soir du 2 février 2008 pendant que le loup y était. Que de plaisir recèle ce simple petit jeu.
Quand je regarde les quelques dizaines de photos que j’ai prises, j’ai déjà hâte à notre prochain périple.
Je pense que si on continue notre entraînement de façon si assidue, on va faire deux fois le tour de la montagne l’an prochain. On réussira peut-être même à grimper la côte enneigée pour glisser sous les étoiles.
Au diable le danger !
Et c’est quoi le pourquoi du comment du mal-être de Guillaume Depardieu???
Eh oui! Tout ce qui m’intéresse ce sont les potins!!
Comme ça on exige que les guitares deviennent tradition? Bon, ça me donne un an pour apprendre les Yankees comme du monde… Easy come Wisigoths, v’là les gringos…
J’apporterai mon tam-tam et mes castagnettes. Peut-être qu’on devrait prendre des cours de chant?
Martin! tu dois aussi apprendre Comme un ouragan….pour pouvoir accompagner ce merveilleux texte ainsi que nos voix suaves…
Mis à part ça, je trouve que Sophie, Annie et moi formions une équipe de randonneuses fantastique. On pourrait s’appeler L’équipée sauvage… C’est beau non?
« repaire », Sophie, « repaire » (:-)