Vendre des livres et son contraire

Je viens de passer les 4 derniers jours au Salon du livre de Montréal. Ce matin, c’est sous un ciel brumeux, digne des plus beaux tableaux de Turner, que je suis allée m’enfermer à Place Bonaventure. Je suis passée à travers la ville et j’ai jeté un regard attendri sur le monument à Cartier au pied du mont Royal. Je me suis surprise à m’imaginer y vivre. Et j’aimais plutôt l’idée.
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Bien sûr, qui dit salon dit aussi achat de livres. Voilà ma cueillette 2009, 7 livres au total.
Un Zola évidemment, La Conquête de Plassans. J’avance lentement mais sûrement ma lecture de la saga des Rougon-Macquart (que quinze tomes qu’il me reste, allez du nerf).
Un Folco. J’ai adoré Dieu et nous seuls pouvons, par l’originalité du sujet et le style de l’auteur. Alors, je ne serai sûrement pas déçue avec Un loup est un loup.
Chez L’oie de Cravan, Elle et moi de Gigi Perron. Je dois avouer que je l’ai déjà lu d’un couvert à l’autre. J’adore le dessin de Gigi.
Chez Pleine lune, un recueil de nouvelles au joli titre: Les petites filles dans leurs papiers de soie de l’auteure Morgan Le Thiec. J’avais repéré le livre au Salon de Québec et j’ai profité d’un autre salon pour l’acheter enfin.
La promesse de l’aube de Romain Gary qu’une amie me recommande depuis des années.
Et deux bandes dessinées pour me reposer. La première de L’Association, un de mes éditeurs de bd préféré: Varlot Soldat de Daeninckx et Tardi. Tardi, c’est simple, j’achète tout ce qui porte son nom. J’apprécie son style qui me rappelle un peu celui de Jerome Bosch dans le rendu un peu grotesque des personnages. Pour finir, aux Enfants rouges, Les équilibres instables, de Dauvillier et Clotka (en pianotant leur site Internet tout à l’heure, je suis tombée sur le titre Nous n’irons plus ensemble au canal Saint-Martin, oh je dois l’avoir lui aussi) qui tourne autour des quiproquos, des relations humaines.
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Que de vieux trucs donc, mais des trucs qui me plaisent particulièrement, qui me ressemblent.
Dans les livres que j’ai pu contempler pendant mon séjour, il y a Chère Traudi aux 400 coups. Magnifiques dessins qui soutiennent un texte fort parlant de l’occupation allemande. Puis, Baudelaire de Tuot et Casavane, encore une bd.
Ah et au salon, il y avait Frisson, en marionnette, à vendre aux éditions Scholastic. Je me suis évidemment précipitée dessus. Vous dire la joie dans mon coeur! Qu’il est mignon.
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2 thoughts on “Vendre des livres et son contraire

  1. Mes garçons avaient un genre de Frisson (il lui ressemble en diable), ils l’ont tellement aimé ! Jusqu’à plus de poils.
    Pas mal difficile d’aller vendre dans un Salon et ne pas faire son contraire.
    Quant à moi, j’ai rédigé deux interminables billets sur mon expérience Salon et je n’ai pas encore commencé de parler de la première expérience Marsi au SLM, ce qui se fera sur La Babillarde cette fois.
    Si contente d’avoir eu la chance de te parler vraiment, cette fois :-)



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