Dumas et le bonheur (enfin)

Spinoza a écrit, croyez-le ou non, «Le bonheur consiste à bien agir et être dans la joie». Alors on peut dire que j’ai retrouvé la joie vendredi soir dernier (l’histoire ne dit pas si j’avais bien agi pour en arriver là par contre).
Dernier spectacle de 2009 et non le moindre: Dumas au Grand théâtre de Québec. Dumas en décembre, c’est juste trop parfait. J’espèrais qu’une petite neige tomberait du ciel à notre sortie de la salle. (Edit: c’est plutôt la Sibérie et son froid quasi insoutenable qui nous sont tombés dessus).
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J’ai suivi toute l’année sa démarche de création. J’ai acheté tous ses albums et ce soir-là, c’était le point culminant.
Chut, chut, ça commence!

Le Bonheur

dumas | MySpace Music Videos
Dans une salle remplie au tiers (partys de bureau obligent?), l’énergie était là. Tout le monde est resté debout pendant l’entièreté du spectacle. J’ai adoré les nouveaux arrangements sur ses plus vieilles chansons, entre autres Vision pornographique, l’une de mes préférées tous chanteurs, chanteuses, groupes confondus. Pour les nouvelles chansons, je ne pouvais pas réciter encore par coeur les paroles hélas. Mais, tout comme le public, j’étais plus attentive quand il les chantait.
Je tiens à parler aussi brièvement du décor (des lumières et des ventilateurs qui rappellent un local industriel) et de l’animation numérique où la Lune tient le haut du pavé. On reconnaît facilement la signature Dumas, jusque dans la typographie dans cet esthétisme. Ça me plaît beaucoup.
Allez sur son MySpace pour avoir une idée de Traces, un disque que je ne suis pas la seule à écouter en boucle depuis vendredi. Le bonheur (rien ne nous arrêtera), Le futur (Égaré dans le présent), 13 (Peut-être sommes-nous les seuls…) sont les chansons du nouvel album qui restent imprégnées dans ma tête, impossible de les déloger. La tournée débutait à Québec, un spectacle que je veux revoir sans hésiter, peut-être l’été prochain tiens.
Et quelqu’un a déjà souligné… mais oui, je suis une fille et je le trouve tellement beau (si un jour Dieu se fait homme, eh bien je ne vois personne d’autre que lui pour incarner le rôle). Ce n’est pas ça. Pour le moment, je voulais plutôt parler de la brillance de son écriture. Il y a de ces phrases si justes et belles que leur écho demeure longtemps après en vous.
La soirée ne s’est pas terminée là. Soirée de filles à Limoilou ensuite. Pâtisseries, film, cocktail de grenade au gin. J’ai trouvé l’inspiration du cocktail dans le livre de Jamie Oliver (merci réviseure adorée). C’est tout à fait ce qu’il nous faut. Allez voir p. 66 de Rock’n Roll cuisine. Je vous conseille de les préparer en shooters parce que dans des verres à martini, c’est un peu trop de gin.
Le bonheur revient.

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