L’inauguration
C’était la première fois que j’assistais à l’inauguration du Salon du livre de Paris. Et je n’ai pas été déçue. Je suis arrivée vers 17h, c’était encore tranquille. Puis les éditeurs ont installé flutes à champagne, bouteilles d’eau, petites bouchées. Je trouve l’idée vraiment sympathique, on devrait faire ça ici. Tout le monde échange, sur un ton décontracté, à propos des livres ou autres. J’ai adoré l’expérience.
Puis, chez Gallimard, qui fête ses 100 ans cette année, c’était la folie. La bousculade pour un verre ou un chips de parmesan. J’ai trouvé ça pas mal drôle.
Chez Québec Édition, c’était plus civilisé. J’ai rencontré beaucoup d’éditeurs, d’auteurs et de libraires que j’ai rarement la chance de côtoyer. Il y a peu de photos, j’étais occupée à mon tour à tenir mon verre de champagne.
La Belle Hortense
Une petite balade plus tard dans le Marais, nous avons poussé la porte de mon petit endroit préféré de mon séjour parisien: la Belle Hortense. Il y avait un bout de temps que je voulais y aller, l’occasion s’est présentée cette année, en prévision d’un 5@7. C’est une librairie mais aussi, ô félicité!, un bar à vins. Il y a à l’occasion des expositions, des lancements, des lectures. Le personnel est ultra gentil. J’ai savouré un Sancerre et un Lillet, accoudée au zinc à écouter d’une oreille la conversation des habitués. C’était parfait, j’y serais bien restée toute la soirée.
Gallimard à la BnF
Je ne voulais pas manquer l’exposition qui avait lieu à la Bibliothèque nationale de France: Gallimard, 1911-2011: un siècle d’édition. D’abord pour le lieu. Comme j’ai souvent commandé des illustrations pour nos livres, dont pour La Mesure d’un continent, j’avais hâte de voir l’endroit. Quatre édifices immenses qui représentent des livres ouverts. Impressionnant.
Puis, l’exposition. Alors là, quelle leçon pour une jeune éditrice. Les lettres d’auteurs devenus célèbres, comme Duras, Sartre, de Beauvoir, Camus, Kerouac, Saint-Exupéry, des maquettes de couverture faites au crayon, des manuscrits écrits à la main et tout raturés, des rapports de lecture, des entrevues, etc. J’ai vu un dessin de Tardi, le manuscrit original de Belle du seigneur, que je suis en train de lire en format poche, une entrevue avec Georges Duby, un exemplaire unique d’un ouvrage de Baudelaire que Gallimard a fait illustrer par Rodin! Je me suis sentie tout à coup très humble face au métier. Je veux absolument me procurer l’ouvrage qui accompagne l’exposition pour avoir le temps de bien lire l’ensemble de l’information.
Pour la suite, je ferai un billet sur la soirée à la Délégation du Québec à Paris et présenterai des images du salon.
Ah, les Français savent faire les choses!! Content de voir la photo de mon ami, MIchel Robitaille.
Comment as-tu fait pour revenir?
N’oublie pas que le champagne coûte moins cher en France