Le soleil était là samedi, comme vous avez pu le constater par vous-même ou dans ma note précédente si vous êtes gentils et vous me lisez, pour accueillir une activité annuelle à laquelle je ne manque jamais de participer: le grand marché aux puces de l’avenue Cartier.
J’ai plein de souvenirs reliés à cette activité, comme cette fois où j’ai passé tout l’après-midi à la terrasse du Sonar à boire de la sangria avec des amies ou cette fois où des filles vendaient de la bonne limonade qu’elles avaient fait elle-même. Avec la chaleur c’était parfait.
L’ambiance de fête, avec plein de trucs à manger pas bons pour la santé mais bons pour le palais, les ballons, la bonne humeur sont caractéristiques. On peut simplement s’y balader ou on peut y dénicher de petits trésors anciens ou modernes. Pour une historienne comme moi, c’est un moment privilégié dans le passé québécois. On y voit défiler l’évolution du quotidien, les modes. Ce que j’ai remarqué cette année c’est la perte d’importance de la religion catholique : c’est incroyable le nombre de croix, de statues du Christ ou de la Vierge, de gravures qu’on retrouve. Puis, certains vendeurs n’ont aucune pudeur à se départir de choses plutôt intimes je dirais, comme ce vidéo sur l’art du toucher ou des tableaux pseudo-érotiques d’une laideur incroyable.
J’y ai trouvé un petit cadeau pour mon père, trop peiné de n’avoir pu y être. Mais chut, je ne dirai pas quoi, il lit mon blogue.
« si vous êtes gentils et vous me lisez »
Je lis et surtout regarde tous vos billets. J’aime beaucoup la façon dont vous utilisez la photo pour nous raconter une histoire. Très original comme blogue
Ah le marché aux puces de la rue Cartier lorsqu’il fait beau soleil. Quel plaisir de s’y promener en bonne compagnie et de voir mon homme regarder avec ses grands yeux les trésors qui s’y trouvent.
Malheureusement cette année il n’y était pas.
Mais il va pouvoir regarder les photos de Sophie pour lui rappeler ce qu’il a manqué.
S’il existait un livre avec de si belles photographies, je voudrais m’y perdre. À défaut du livre, je souhaiterais m’y retrouver! Bravo pour tes belles photos.