Quand on va à Lausanne, forcément, c’est le lac Léman qu’on veut voir et le Mont Blanc par le fait même. Nous sommes donc allées faire un tour au port bien sûr. Le port, il est où le port? (Je ne sais pas pourquoi, j’ai cette fameuse réplique des Douze travaux d’Astérix dans la tête.) Malheureusement, le temps était gris et la brume recouvrait tout, la vilaine.
J’ai quand même beaucoup apprécié. C’était si calme et apaisant. Je comprends les Suisses d’aimer autant cela. J’ai découvert en allant au port le quartier du boulevard de Grancy. C’était jour de marché, alors je voulais voir de quoi il en retournait (bon, je cherchais du miel de producteurs suisses je l’avoue). Il n’y avait pratiquement rien, nous devions être trop avancés dans l’automne.
On retrouve dans le quartier sous-gare plusieurs belles maisons bourgeoises, des galeries d’art, des antiquaires, des librairies, des petits cafés. J’ai appris en lisant sur Internet qu’au XIXe siècle, au moment de la construction du boulevard, on souhaitait s’inspirer des grands boulevards parisiens mais que finalement, en raison des coûts, un plan beaucoup plus modeste a été préconisé.
L’automne ressemble à l’automne, pas ou peu de différence avec ici. La grappe de ballons fait incongrue. La photo zoomée sur l’écorce d’arbre est une peinture abstraite. Le Suisse qui pêche fait très Marseillais qui pêche. J’adore tout édifice avec des persiennes. Même la laideur trouve grâce à mes yeux avec des persiennes (c’était nul part le cas ici, je dis ça comme ça).