La scène qui suit renferme un contenu dramatique.
À la fin de notre promenade à Morges, nous avions les jambes bien endolories, mais il restait encore à voir le château. Haut les coeurs!, nous allions faire cette visite coûte que coûte (OK, nous nous étions promis une pâtisserie dans l’un des salons de thé de la ville en récompense de cet ultime effort. Et il faut que je vous dise, j’ai pris une pâtisserie trop bonne avec du Grand Marnier dans la crème, oui de l’alcool bon).
Le château
Construit au XIIIe siècle par Louis de Savoie, il abrite aujourd’hui quatre musées dans ses murs épais, pas un de moins: le Musée militaire vaudois, le Musée de l’artillerie, le Musée suisse de la figurine historique et le Musée de la gendarmerie. En plus, lors de notre passage, il y avait une exposition temporaire sur le peintre suisse Henry Meylan qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, avait accompagné et dessiné la vie quotidienne de la troupe. Très beau et émouvant.
Un fusil de chasse ayant appartenu à Napoléon.
J’y ai vu des portraits d’Haldimand, gouverneur de la province de Québec de 1777 à 1784, né à Yverdon, non loin de Morges. Comme ma période à moi c’est la Conquête et les premières décennies du Régime britannique, j’ai été ravie d’en apprendre un peu plus sur lui.
Mon fameux attrape-cou.
Le salon des antiquités et brocante
J’ai perdu le contrôle de la parole sous un chapiteau. À la recherche de trucs à faire en Suisse, je suis tombée sur cette activité sur Internet. Comme je raffole des antiquités, nous y sommes allés (il y avait une foire de la truffe en même temps je ne sais plus où mais on ne peut pas TOUT faire). Pendant deux heures, je n’ai pas arrêté de dire textuellement : «Je capote!, je veux ça, puis ça aussi et ça encore». Cette foire regroupe plus d’une centaine d’antiquaires de la Suisse. En plus, pour couronner le tout, il y a un bar à champagne! Je sais, c’est trop d’émotions.
Dernière photo que je regarde avec un pincement au coeur. J’ai tellement trouvé ce petit sac de la première moitié du XXe siècle beau, mais-je-ne-l’ai-pas-acheté, car je suis une très mauvaise négociatrice. J’ai acheté un miroir par contre, début du XXe siècle. J’ai un miroir suisse chez moi, je suis contente.
Je t’aurais bien vu avec ce joli petit sac. C’est tout à fait toi.
Tu trouves toi aussi. Ah misère, tu es si loin petit sac.