Il y a une semaine, j’étais à Montréal pour le Salon du livre. J’en ai vu des gens et des livres, ça oui. Puis, je l’aime ce salon parce que c’est l’occasion de revoir mes auteurs chéris, et d’autres qui ne sont pas mes auteurs mais que j’aime bien, mes précieux collègues éditeurs et représentants de notre distributeur et plein de personnes qui gravitent autour du monde du livre: des libraires amis, des bibliothécaires amis, des réviseurs, des gens du numérique. Je suis rentrée avec les jambes mortes, quelques cadeaux, dont une bière de Richard, un livre sur les portes de Pauline, un pamphlet de 1948 sur les libraires d’Alain et une pile de livres avec de savoureuses dédicaces.
Là, c’est une photo que j’ai prise avec mon iPhone trop vieux le premier matin. De la givre a attiré mon attention. C’est beau le froid.
J’ai eu le temps de me balader dans Outremont et le Mile-End, de manger au Café Prague, de savourer un scone de Madame Chose, de dîner à côté de Lucien Bouchard, de dire bonne fête à Julie Gravel-Richard, de danser sur du Philippe Katerine à un party mythique, de jalouser ouvertement la tenue du dimanche de Caroline Allard, de prendre quelques photos et de me changer les idées. Les livres, il n’y a pas que ça dans la vie. Il y a aussi les détails, les couleurs et la texture (même si ça peut aussi s’appliquer aux livres, je le concède).
J’aime particulièrement la dixième… la rue… après le théâtre Outremont… Magnifique!
Toujours un plaisir de te lire … et de te regarder, surtout ici au loin!
Et moi, la lumière dans plusieurs d’entre elles. La 9e entre autres. Et l’orange. Ou ce qu’il en reste.
L’inspiration revient alors. C’est Montréal qui te l’a soufflée? On est chanceux