Voilà un sujet qui revient périodiquement dans l’actualité. Dernière nouvelle en liste, le maire d’Huntingdon, Stéphane Gendron, a déposé une plainte à la Commission des droits de la personne contre le président de l’Assemblée nationale afin de faire retirer le crucifix du Salon bleu.
Personnellement, je suis athée, ce qui ne m’empêche pas de vouloir conserver ce symbole qui fait partie de notre patrimoine. Tant qu’à y être, devrait-on faire changer de nom le Chemin Sainte-Foy, le fleuve Saint-Laurent… parce qu’ils font référence au passé catholique du Québec ? Non mais franchement.
Je propose de rendre les sacres plus politiquement correctes. Ainsi en se cognant le doigt de pied on pourrait s’exclamer « kirpan d’marde ». Au volant, on pourrait s’énerver sur un « Imam de colon » voir lacher un « va manger de la vache sacrée ! ».
Aaah là le Québec serait enfin mutliculturel.
Si le maire d’Huntingdon doit se faire soigner à Québec, accèpterait-il de se faire soigner à l’Hotel-Dieu ?
La croix gammée aussi est un symbole? c’est fou ce que les humains peuvent respecter comme symboles au nom d’un patrimoine. Si le multiculturel compose la société québécoise alors toutes les croix du monde devraient être accrochées en haut de la tête d’un seul président. Pour une préposée à l’époussetage des symboles, ce serait plutôt payant, non? – Blague à part, si nous voulons que la Lumière se fasse à l’Assemblée Nationale, nous aurions plus de chance de « se voir » et de voir la lumière avec un crucifix-miroir: les artisans du vitrail ferait des heureux! Accomodons-nous donc raisonnablement d’une croix représentante d’un Croissez et multipliez biblique par lequel la fin du monde ne serait que la fin du monde de malheurs. Quel est ce symbole qui garde un Jésus crucifié après qu’il soit ressucité des millions de fois. L’histoire n’est que répétition et à mon avis, c’est loin d’être catholique. Je m’exerce à être croyante sachant que le Créateur du Ciel et de l’Univers se tient derrière la porte de tous un chacun sans jamais la défoncer mais attendant notre « ouverture », notre progrès de nos spiritualités qui se rejoignent au quotidien. Quand on ne lui ouvre jamais la porte, c’est certain qu’on n’a pas à la refermer!!!! Je prendrais bien un thé avec une athée!
Solidairement vôtre!