CMA au Témiscouata

Le dimanche soir 24 août, le rideau tombera au Québec sur le cinquième Congrès Mondial Acadien. Au Parc Clair Soleil, sur les berges du plus beau lac de la province, à Témiscouata-sur-le-lac (arrondissement Cabano), un spectacle concert sur le thème « Racines » aura lieu, suivi de feux artifices magistraux. Sous la direction artistique de Nelson Minville, le « show » basé sur la musique traditionnelle et néo-trad mettra en vedette une brochette d’artistes liés par leurs racines acadiennes : Yves Lambert, Édith Butler, Ingrid St-Pierre, Jean-François Breau, Marie-Ève Janvier, Roland Gauvin, Belzébuth, Visten, Surôit, Prenez Garde, Jonathan Painchaud, Danny Boudreau, Guillaume Arsenault, Caroline Savoie et Roch Voisine!

Malheureusement, je ne pourrai y être! Toutefois, mon passage  par le portage qui sépare les eaux qui coulent vers le Saint-Laurent de celles qui drainent vers le Saint-Jean m’aura permis de vivre des expériences nouvelles et de constater, comme jamais auparavant, que, n’eut été d’une décision rendue par un juge à Londres, Dr. Stephen Lushington, qui décida en 1851 de la frontière entre deux colonies britanniques, le Canada et le Nouveau-Brunswick,  les gens d’Edmundston et ses environs auraient pu être aujourd’hui des Québécois. ou bien. que des Québécois du Témiscouata seraient vraisemblablement devenus des Néo-Brunswickois!

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Je fréquente depuis une dizaine d’années l’Auberge Marie Blanc à Notre-Dame-du-Lac (autre arrondissement de la nouvelle municipalité de Témiscouata-sur-le-lac) et connais bien ses propriétaires, les sœurs Sirois, Martine et Marie-France, qui eurent la gentillesse, afin de s’assurer d’une modeste présence au programme du CMA, de m’inviter à présenter une conférence à l’Auberge sur un thème de mon choix. Étant donné la nature des lieux et le petit nombre de personnes attendues, j’ai préféré transformer « conférence » en « causerie »  dont le contenu fut largement tiré de mon bouquin publié l’an dernier : Voyages et rencontres en Franco-Amérique. Tout le monde (10 personnes) assis calmement dans la salle à dîner, j’ai « causé » de mes  voyages et rencontres en Acadie.

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Pour beaucoup d’Acadiens—surtout pour ceux de la diaspora—l’aspect le plus important, voire le plus critique et crucial des CMA est la rencontre des familles : les LeBlanc à Saint-Jacques, les Madore à Van Buren, les Maillet à Saint-Basile, les Thériault à Fort Kent, les Valcourt à Packington… Cela n’en finit plus! Pour savoir comment se passent ces rencontres, j’ai choisi d’aller vers les Boudreau (Boudrot, Boudreaux, Boudreault). Trois raisons à cela : (1) en prenant le petit déjeuner chez Marie Blanc, j’avais rencontré deux gentilles Américaines de Boston ne parlant qu’anglais, but Acadian through and through, les descendantes d’un certain François Boudreau, arrivé en Acadie au dix-septième siècle; (2) la rencontre avait lieu à proximité, en face de l’église de Notre-Dame-du-Lac; (3) l’une de mes brus est une Boudreau…mais « lt » (Boudreault, témoignant de l’origine saguenay-lac saint-jeannoise de son père, Maurice).

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Les ressources mises à la disposition des gens en quête de leurs racines sont impressionnantes. Les amitiés se créent instantanément et la bonne humeur règne.

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Partout dans les rues de Cabano, Notre-Dame-du-Lac et Dégelis, les drapeaux acadiens ornent poteaux, panneaux et propriétés. Pour l’espace de 17 jours le drapeau fleurdelisé cède la place à celui à l’étoile jaune,

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sauf sur une propriété de la rue Commerciale à Notre-Dame-du-Lac où les propriétaires affichent leurs vraies couleurs, tout en étant polis, respectueux et accueillants à l’endroit de leurs « frères francophones »

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photo-3« Frère francophone, la belle province t’accueille! »

photo-2_2photo-5 « Viens raconter ce que tu es aujourd’hui »

Même si le Québec n’est pas l’Acadie, les Québécois ne refusent jamais un « party », et dimanche, « y va y avoir tout un », mais plus important que cela, c’est que le CMA sur sol québécois aura rallumé une braise presque éteinte, celle rappelant aux gens du Témiscouata qu’ils partagent avec leurs voisins d’outre frontières un héritage et une histoire. J’irais plus loin: le CMA qui se termine demain illustre, une fois de plus et plus fort que jamais peut-être, que le Québec et l’Acadie ont besoin l’un de l’autre. Ils ne peuvent que s’enrichir mutuellement!


Congrès Mondial Acadien, 2014

Événement d’envergure! Rassemblement retentissant! D’une durée  de 17 jours dans ce, sa cinquième édition. Il y en a pour tout le monde, mais personne ne peut tout faire! Le programme officiel du CMA compte 105 pages! Écrit en parallèle (français/anglais), mais quand même !  Cent cinq (105) divisé par 2, c’est tout de même 52 pages et demies. Appréciable!

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Le Congrès se déroule sur le territoire du Grand Madawaska qui chevauche deux pays (Canada et États-Unis) et deux provinces (Québec et Nouveau-Brunswick) et un État (Maine). Le Congrès est ponctué de trois sous événements majeurs comprenant des spectacles grandioses mettant en vedette des musiciens de la francophonie nord-américaine : l’ouverture le 8 août à Edmundston, la fête nationale le 15 à Madawaska (Maine) et la fermeture le 24 à Témiscouata sur le lac, anciennement Cabano. Entre temps, ExpoMonde à Grand Sault attire chaque jour la foule. Des milliers de congressistes, touristes et curieux se ruent vers le Centre E-P. Sénéchal où une multitude de kiosques sont aménagés pour mettre en évidence le savoir faire des gens de l’Acadie des terres et forêts. Y trouve aussi la grande scène où les hommages pleuvent sur la tête des invités de marque et où se produisent chaque jour des artistes de la région et d’ailleurs .

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L’Acadie des terres et forêts, cela n’a pas toujours existé! J’ai entendu ce terme pour la première fois en 1999 de la bouche de Roland Martin, alors maire de Saint-Léonard, petite ville connue autrefois comme Grande-Rivière. Adrien Bérubé, géographe émérite de l’Université de Moncton, campus d’Edmundston, m’informe que le véritable « inventeur » du terme est l’homme de lettres originaire de Sainte-Anne-de-Madawaska, Étienne Deschêsnes. Il s’agit d’un terme unificateur et inclusif pour  identifier la région et ses habitants francophones. Unificateur pour les rattacher aux autres membres de la grande famille acadienne des Provinces maritimes, se trouvant plus au sud et plus à l’est. Inclusif pour ne pas exclure ceux et celles qui ont depuis toujours opté pour le nom identitaire de « brayon » et pour ne pas exclure non plus ceux et celles, comme les gens de Grand Sault, dont un gentilé (un nom qu’un peuple ou un groupe s’attribue) n’a jamais existé.

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Pendant ma semaine en Acadie des terres et forêts, j’ai usé pas mal de semelle sur mes souliers à courir des activités, toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Dans les jours qui viennent, je rendrai ici quelques-unes de mes observations en commençant par celles consignées à mon journal de bord au Québec. Pour compléter, je vous invite à consulter en ligne les éditions récentes du journal Acadie Nouvelle qui a assuré une couverture constante et large du CMA, 2014

 


Retrouvailles en Algoma

Le hasard fait bien des choses. J’en ai eu une autre preuve aujourd’hui!

Crevés de faim, après nous être levés tôt à Newberry, au Michigan, cinquième halte dans notre traversée du pays, depuis Calgary à Québec, pour arriver aux écluses de Sault-Sainte-Marie (côté américain) à temps pour passer l’avant-midi à observer, en bonne compagnie mennonite, le déplacement des bateaux géants d’un lac à l’autre, nous étions heureux, une fois rendus au Canada, de trouver à Iron Bridge (population 639), au coeur de la région d’Algoma, en Ontario, le Red Top Motor Inn.

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Mesurant 1 400 pieds de long par 105 pieds de large, le Paul R. Tregurtha, fabriqué en 1981, est le plus gros porter sur les Grands Lacs.

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En aval, un autre « monstre » attendait son tour

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Petite famille mennonite

Au Redtop, compte tenu de l’apparence extérieure, on ne s’attendait pas à grand chose. Quelle surprise! Une cuisine gourmet, à prix raisonnable! La meilleure bouffe, m’a t-on dit plus tard, sur la route 17, qui se déroule sur 800 km au nord du lac Supérieur, depuis Thunder Bay à Sault-Sainte-Marie, et sur 800 km supplémentaires du « Soo », comme on aime dire dans la région, à Ottawa. Conduire de longues distances sur un ventre trop plein n’a pas de bon sens. Donc, malgré notre grande faim, nous avons opté chacun pour une soupe. Moi, le smoked whitefish chowder avec jaune d’œuf, mon épouse, le red pepper soup with cauliflower mousse. Miam! Miam!

Le repas fut servi par un gentilhomme d’un certain âge qui s’est avéré le co propriétaire de l’établissement. En apprenant mon itinéraire et mon ultime destination, la ville de Québec, il m’a informé qu’entre 1976 et 1979, il avait fait des études à l’université Laval.

–Mais c’est mon université, lui ai-je dit, j’étais professeur pendant 32 ans!

–Quel département? m’a-t-il demandé.

–Géographie, fut ma réplique.

–Mais j’ai étudié dans ce département, qui êtes-vous?

Et bien, je me trouvais devant un de mes anciens étudiants, Greg Brown, Torontois, qui, jeune, avait osé venir à Québec faire en français son baccalauréat en géographie.

Il m’a nommé tous les professeurs qu’il avait connus, tous mes anciens collègues, bien sûr. Lorsqu’il a mentionné le nom de Luc Bureau, qui lui avait fait connaître Charlevoix, dans le cadre de l’un de ses projets de recherches, j’ai sorti de mon sac à dos le plus récent livre de Bureau, Rat des villes dont je venais de compléter la lecture et je lui en ai fait cadeau!

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L’un des aspects les plus extraordinaires du métier de professeur, c’est de pouvoir retrouver, à tout hasard, ses anciens étudiants un peu partout et souvent dans les situations les plus inusitées.

 


Bref passage à Walla Walla: examen de la correspondance des Bergevin

À Québec, en novembre dernier, j’ai eu le plaisir de faire connaissance avec la famille Iverson/Hurlburt. Il s’agissait de deux professeurs de français du Collège Whitman (Walla Walla, Washington), Jack et Sarah, en année sabbatique et de leurs deux filles, Erin et Ingrid, 8 ans et 5 ans. Arrivés à Québec en août et installés pour quatre mois dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, les parents ont inscrit les filles à l’école du quartier. Le 20 décembre, au moment du retour de la famille à Walla Walla, les deux petites Américaines parlaient couramment français! La semaine dernière, un peu plus de six mois plus tard, de passage à Walla Walla, j’ai pu constater chez elles, sur leur fermette, parmi les moutons, les chèvres, les tournesols et les marguerites que leur capacité de parler notre langue ne s’était pas amenuisée!

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Le 2 octobre 2010, j’étais venu pour la première fois à Walla Walla dans le but de participer au tout premier Frenchtown Rendezvous : (https://blogue.septentrion.qc.ca/dean-louder/2010/10/). Ce soir-là, j’avais rencontré Frank Munns, de la famille Bergevin, dont les ancêtres se trouvaient à Walla Walla depuis plus de 100 ans. Dans un moment fort de la soirée, il avait pris la parole en français pour exprimer ses sentiments à l’endroit du Québec, sa mère patrie. En faisant allusion à la devise inscrite sur les plaques d’immatriculation québécoises, il rendait hommage à «  un pays qui a de la  mémoire, un pays qui se souvient, un pays qui a su survivre contre vents et marées ». En janvier 2013, cinq mois après une rencontre fortuite avec Sarah Hurlburt, Frank est mort subitement d’une crise cardiaque.

Mais le rencontre entre Sarah et Frank n’était pas simplement une histoire de parler vaguement du Québec. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la famille Bergevin de Frenchtown, Washington Territory était restée en contact avec sa parenté au Québec, grâce surtout aux efforts et aux écrits de Sr. Marie-Augustin Bergevin, SNJM, une arrière-tante à Frank. C’était ce contact épistolaire que Sarah explorait avec Frank, et sur lequel elle  continue à travailler, en collaboration avec d’autres membres de la famille Bergevin. Les lettres préservées par la famille documentent l’établissement des Bergevin dans la région de Walla Walla, fournissent des indices quant à la solidarité de la collectivité canadienne-française de Frenchtown  et témoignent de la puissance des liens familiaux maintenus en dépit des contraintes de la distance. C’est un véritable trésor que la famille a préservé. L’avenir nous dira l’utilisation que Sarah en fera !

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Un petit échantillon de ce travail en cours est en exposition à la bibliothèque Penrose sur le campus de Whitman College.

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Celle-ci tourne autour de Sœur Marie-Augustin, née Victoire Bergevin en 1833 à Beauharnois. En 1851, elle se joint au noviciat des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie. En deux voyages séparés, ses quatre frères ont émigré dans la région de Walla Walla : Louis et Joseph, par voie maritime dans les années 1850, et Damase et Clément par la terre ferme en 1864. Quatre sœurs biologiques sont restées à Montréal avec leurs maris. Les parents, eux aussi, y ont demeuré. Sœur Marie-Augustin remplissait des fonctions essentielles au sein de sa congrégation. Sur la période que couvre ses lettres écrites à ses frères dans l’Ouest, elle voyageait énormément. Elle fut sœur fondatrice des écoles des Saints-Noms à Tampa en Floride et à Los Angeles en Californie. Elle a été mère supérieure de plusieurs autres écoles aux États-Unis, à Albany et à Schenectady au New-York. Malgré ses périples aux États-Unis, et les voyages aller-retour qu’elle a faits entre ses postes et la maison mère à Longueuil, elle n’a jamais pu se rendre jusqu’à Walla Walla. Elle est décédée à Hochelaga en 1899.

D’une part, sa correspondance offre un rare aperçu du rôle de fondatrice et d’éducatrice des religieuses dans ce pays en voie de s’élaborer et, d’autre part, elle dépeint la crise ou la rupture créée au sein de sa famille (et combien d’autres familles québécoises ?) par le choix des frères de s’éloigner, créant ainsi une plaie profonde qui ne pourrait se guérir que par la réunion de la famille dans l’au-delà. Ses lettres abordent à la fois les petits détails de sa propre vie et ceux de sa famille lointaine. Elle ne cesse de les implorer de rester fidèles à leur foi qui les conduira à ces retrouvailles célestes. Tantôt en anglais, tantôt en français, d’une lettre à l’autre, ou à l’intérieur de la même lettre dépendant de l’interlocuteur visé et le sujet abordé, Sœur Marie-Augustin vit d’espoir !

Ce deuxième court séjour ne sera pas, j’espère, mon dernier. Il reste tellement de découvertes à faire dans ce coin de la Franco-Amérique qui est le Pacific Northwest.

 

 


Le congrès du CIÉF à San Francisco

Des débuts plutôt humbles, le Conseil international d’études francophones (CIÉF) est devenu aujourd’hui, à mon avis, la principale organisation académique prônant le développement des études, de la recherche, des publications et des productions sur la francophonie dans le monde. Ancré  par ses origines dans la francophonie nord-américaine, le CIÉF s’adresse à tous ceux et celles dont les travaux portent sur la littérature et la culture dans le monde francophone. En fait, contrairement à ce qui est écrit sur son site internet, le CIÉF a vu le jour en 1984, en tant que Southern Council for Francophone Studies, à Lafayette, en Louisiane. Trois ans plus tard, en  1987, il fut rebaptisé. En 1991, il devint officiellement un organisme à but non lucratif, ses statuts étant déposés en Louisiane. La tenue des congrès ne se limite pas nécessairement aux pays francophones. La liste des villes et pays hôtes se lit comme une panoplie de lieux, les uns tout aussi intéressants que les autres et certains bien plus exotiques que les autres : la Guadeloupe, Montréal, la Nouvelle-Orléans, Fort de France, Tucson, Strasbourg, Casablanca, Québec, Charleston, Toulouse, Moncton, Portland, Abidjan, Liège, Ottawa-Gatineau, Sinaïa, Cayenne, Limoges, Aix-en-Provence, Thessalonique, Île Maurice et, cette année, San Francisco.

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En 1984, à Lafayette nous étions une quinzaine de curieux à nous réunir pour discuter « francophonie ». Trois ans plus tard, à la Guadeloupe, 25. La semaine dernière, à l’hôtel Hilton, sur la rue Kearney, pris en étau entre Chinatown et le « Financial District », 250 congressistes, spécialistes de la littérature et de la culture francophones, se réunissaient pour démontrer leur érudition. Moi et mes deux collègues non littéraires, Yves Frenette et Eric Waddell étaient de la partie afin de faire le point, lors d’une table ronde, sur la francophonie nord-américaine ou, comme nous préférons dire, sur la Franco-Amérique.

L’invitation nous avait été lancée en raison de nos travaux sur le sujet :

  1. Du continent perdu à l’archipel retrouvé : le Québec et l’Amérique française (Presses de l’université Laval, 1983, 2008).
  2. French America : Mobility, Identity, and Minority Experience across the Continent (Louisiana State University Press, 1992).
  3. Brève histoire des Canadiens français (Boréal, 1998).
  4. Vision et visages de la Franco-Amérique (Éditions du Septentrion, 2001).
  5. Franco-Amérique (Éditions du Septentrion, 2008).
  6. Atlas historique de la francophonie nord-américaine (Presses de l’université Laval, 2013).
  7. Voyages et rencontres en Franco-Amérique (Éditions du Septentrion, 2013).

La table ronde suivit de deux jours la projection du nouveau documentaire de Claude Godbout et Bruno Boulianne, « Un rêve américain » qui met en vedette le jeune chansonnier franco-ontarien, Damien Robitaille, qui parcourt les États-Unis à la recherche de francophones.  Ses découvertes l’étonnent et semblaient épater ces « franco-spécialistes » réunis dans l’une des plus belles villes, sinon la plus belle, des États-Unis dont les panoramas sont innombrables et indescriptibles. Je vous en offre trois.

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Telegraph Hill et Coit Tower à partir du douzième étage de l’Hôtel Hilton

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Cable car grimpant la rue Hyde vers le sommet de Russian Hill. Fisherman’s Wharf et Alcatraz en arrière plan

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Océan Pacific à partir de Cliff House