Me revoilà. J’avais bien pensé hiberner tout l’hiver ces dernières semaines. Je n’aime pas avoir froid (on croirait entendre le schtroumpf grognon). Je dirais même plus, je déteste avoir froid. Mais voilà, l’hiver nous réserve quelques surprises plutôt agréables. Prenez comme aujourd’hui. Je me réveille comme à l’habitude, je fais mon petit-déj (pain poire-chocolat de chez Paingruël, que je suis allée chercher malgré un froid sibérien samedi, poires et verre de lait), j’ouvre la télé, je change le poste à RDI pour voir ce qu’ils vont dire à propos des élections municipales à Québec, j’ouvre mon ordi pour voir s’il y a de nouveaux billets sur mes blogues préférés, quand tout à coup! Gilles sent you a message on Facebook. Je vous entends dire faut vraiment être accro à Facebook pour être là-dessus à 7h30 du matin. Mais oui, tout le Septentrion et leurs amis en sont dépendants. On a les défauts qu’on a.
Mon cher patron a-do-ré nous prévient que le bureau est fermé, oui oui, fermé, en raison de la tempête du siècle! Yahoooo, je me sens comme une enfant qui a congé d’école. Je tourne en rond, je ne sais pas trop quoi faire. Faut-il que je me recouche? Faut-il que j’en profite pour passer l’aspirateur? Ah non, je choisis tout d’abord de faire des jalouses en contactant toutes mes amies qui, elles, ont été contraintes de se rendre au bureau, même à Lévis imaginez! Ensuite, je déplace 2-3 rendez-vous et je travaille des encarts qui paraîtront dans un livre au Septentrion au début de 2008 avec mon portable dans mon lit. Arrive 15h, c’est le temps de la pause. Je décide d’aller jouer un peu dehors, c’.-à-d. que je me rends chez Érico boire un chocolat chaud (un espresso au chocolat, je suis tellement surexcitée en ce moment, dose trop massive de cacao), j’arrête à la SAQ acheter une bouteille, je socialise avec les gens (rien ne vaut une tempête pour discuter avec des inconnus), je prends quelques photos de la tempête du siècle (j’exagère un peu), je saute par dessus les bancs de neige et me voilà de retour chez moi. Je lis un peu L’avalée des avalées et Le parler marseillais, livre que Carole m’a prêté pour que j’apprenne de nouveaux mots et je suis prête pour une conférence au Musée de la civilisation sur le terrorisme. Non mais c’est vraiment super extra des journées comme ça. Et dire que je n’ai même pas besoin de déneiger mon auto, parce que je n’ai pas d’auto.
Les automobilistes chanceux dans la côte Honoré-Mercier:
Et mes pas:
Demain, retour aux choses sérieuses, l’inventaire de nos livres que nous conservons dans notre entrepôt.
Moi aussi Sophie tu sais j’aime ça me réveiller un lundi matin (7h42) avec ta voix enjouée au bout du fil :
SI: Carole!!! Je te réveille?
CC : Mmmm… Non bien sûr…rooonnn…
SI : Es-tu allée voir ton facebook?
CC : Mmmm… Non…
SI : On a pas école aujourd’hui!!! (Pardon, « travail »)
Oui, une bien belle journée, même si j’ai raté le chocolat chaud promis!
On se reprend à la prochaine tempête, ok Sophie?