Le titre est un peu fort, je l’avoue mais je n’avais pas envie de me creuser la tête trop longtemps. C’est fou comme s’écraser un doigt dans une porte peut vous bouleverser. Tiens, ça m’est arrivé, à moi, pas plus tard que la semaine dernière. Ne me demandez pas comment j’ai fait mon compte. Je me souviens seulement que ça fait très mal, oui très mal. J’ai même téléphoné à ma mère pour pleurer un bon coup. Et j’ai eu un peu peur que mon doigt ne redevienne pas aussi mignon qu’avant (une semaine plus tard, rassurez-vous, il est redevenu comme avant l’incident, ouf!).
Mais, pour moi ce fut aussi un peu comme la pomme de Newton. Bon d’accord, aucune loi sur la gravitation n’a émergé de mon cerveau. S’en est plutôt suivie une prise de conscience personnelle légèrement plate. Passons.
J’ai écrit de ma main droite la semaine dernière, en pleine correction d’épreuves sur Le Duel d’Élisabeth Vallet (pôvre graphiste qui va devoir me relire). Il faut dire que je suis d’un naturel gaucher.
Trêve d’apitoiement sur mon terrible sort. Je vous invite plutôt à aller admirer le cadeau de la ville de Montréal aux citoyens de Québec à l’occasion du 400e. Le lieu, la Gare du Palais, est parfait. Une gare=voyage=ailleurs=rêve. Non? Ça fait 2 fois que je vais le voir ce cadeau et il me va toujours directement au coeur. J’ai plusieurs petits textes préférés. Je partage avec vous celui qui me fait pleurer ou soupirer, dépendamment des jours:
La nuit est une neige
qui tombe à l’envers.
Jean-Paul Daoust
C’est doux à lire non? Et ça fait rêver aussi.
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Je crois que je vais venir rentrer les corrections au bureau… Ça va être plus simple.
Je pense que cette oeuvre est une des plus belle et des plus émouvante de toutes les oeuvres extérieures de la région de Québec.
Elle est belle, mais plus encore, les gens se l’approprie, s’en amusent, en font partie: lisent, s’asseoient, discutent.
Et les mots, qui s’ajoutent… superbes!