Ceci est un intermède du monde du livre (je vous laisse souffler un peu tout de même) pour pénétrer dans les cuisines de quelques-uns des endroits à fréquenter quand on est à Paris. Je ne me suis pas aventurée seule. J’ai aussi entraîné le directeur du Septentrion dans ce parcours culinaire digne du guide Voir ou Michelin.
Dans mon petit carnet, j’avais noté plusieurs éléments et adresses à ne pas manquer (en plus de quelques boutiques que j’affectionne particulièrement) lors de mon séjour parisien. En fait, je me sens tellement chez moi dans cette ville, que j’ai tout un itinéraire d’endroits favoris que je veux absolument retrouver et d’autres à découvrir.
Prendre le thé à la Grande Mosquée
En débarquant de l’avion, après un passage éclair à l’appartement qui était tout à côté du Jardin des Plantes, je tenais à aller au restaurant de la Grande Mosquée. La décoration de la salle à manger est toute de mosaïques orientales dans les tons d’ocre, d’orangé, de bleu turquoise. La terrasse a l’air vraiment bien, en été avec la végétation ça doit être charmant.
Mon plat de couscous au poulet est arrivé fumant, légumes abondants, il y avait même de petits raisins dorés en accompagnement. J’adore les raisins dorés. Le service a été rapide et correct, sans plus. Un miracle à comparer à ce que j’ai pu lire parmi les critiques sur Internet.
J’ai jeté un oeil à la table d’à côté quand le serveur a apporté sur un plateau le choix de pâtisseries orientales. J’ai demandé un loukoum, que j’adore. Ah le loukoum. Je l’ai mangé lentement à moi toute seule.
Je me serais bien laissée tenter par la formule orientale, en plus c’était la journée réservée aux femmes: entrée au hammam, 1 séance de gommage, 1 séance de massage (10 min.), 1 savon noir et 1 thé à la menthe, 1 couscous d’agneau ou 1 tagine, 1 pâtisserie, 1 thé à la menthe et 1 boisson. Avouez, ça peut être assez rigolo. Mais, j’avais un programme chargé, pas une minute à perdre.
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39, rue Geoffroy-Saint-Hilaire
Retourner à l’Estaminet du Marché des Enfants rouges
L’Estaminet est certainement l’endroit où j’aime le plus retourner dans le Marais. On se croirait tomber directement dans un bistro de campagne avec ses tables en bois, ses carreaux de céramique, ses couverts colorés. On y mange que des produits frais, issus de petits producteurs.
L’assiette de charcuteries ou de fromages est assez tentante. J’y ai déjà brunché la fin de semaine. Cette fois, j’ai opté pour un gratin dauphinois. Je l’aurais bien accompagné d’un verre de vin (ils ont une superbe carte), mais j’avais un peu froid en terrasse, alors opération chocolat chaud. Après le repas, on peut déambuler parmi les étales du marché, regarder les gens vivre leur quotidien.
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39, rue de Bretagne.
Retourner chez Sacha, plutôt deux fois qu’une
Pour le fois gras maison d’abord, accompagné d’un verre de muscat, il n’y a rien de meilleur au monde je vous dis. Le dessert que j’ai choisi, une compote de pommes, était parfait. Frais, goûteux, léger. C’est aussi à deux pas du salon du livre. Le propriétaire est vraiment sympathique, accueil convivial, que de bons produits.
Puis, j’y suis retournée entre deux conférences sur le livre numérique. J’ai choisi une place en terrasse. Il faisait un soleil radieux qui se répercutait dans mon verre de blanc (à 2,50 euros, comment s’en passer). J’ai commandé un poisson blanc pour aller avec cet air d’été. J’ai flâné là quelques minutes, pour bien faire le plein de ce soleil qui me manque tellement.
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15, boulevard Victor, non loin de Porte Versailles.
Mettre les pieds pour la première fois à la Pâtisserie des rêves
J’avais entendu parler de cette pâtisserie «haute couture» de Philippe Conticini sur tous les blogues. Nous avons gardé notre passage dans cet endroit pour la dernière journée. Visuellement, c’est joli avec toutes ces couleurs acidulés, les gâteaux et autres pâtisseries sous des cloches de verre.
Pendant qu’une femme demandait quelle pâtisserie elle pourrait bien ramener en Allemagne, le choix a été difficile, tout me tentait: tarte tatin, éclair au chocolat, Paris Brest, tarte au citron. Après quelques minutes de pour et de contre, c’était décidé, un mont blanc me faisait envie.
Nous sommes allés déguster nos pâtisseries dans un bien joli parc situé juste à côté de la boutique, avec le soleil en prime. C’est bien le meilleur mont blanc que j’ai jamais mangé. Pas trop sucré, juste ce qu’il faut. Divin. Ah! mais pourquoi je n’habite pas là bon sang.
Je n’ai pu revenir sur mes pas pour m’acheter une tarte au citron parce qu’on était attendu pour l’apéro dans un café près du Bon Marché. Bouhou, je veux y retourner.
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93, rue du Bac. Il y a aussi un salon de thé sur la rue de Longchamp.
le « marocain’ dans le marché des enfants rouges est super aussi
jf corno
Merci Jean-François, il y a longtemps qu’il m’intriguait ce marocain, je l’essaierai à mon prochain passage.