Alors ce salon du livre, il a l’air de quoi?
Le Québec à Paris
Tout d’abord, Québec Édition s’est doté, grâce à la SODEC, d’un nouvel ameublement et a adopté un nouveau logo. Ces changements font vraiment du bien. Le kiosque était beaucoup plus convivial. Nouveauté aussi en 2011, une borne de l’agrégateur Anel-De Marque qui permet de donner un bon aperçu de l’entrepôt numérique québécois, sa vitalité, ses fonctionnalités et ses forces. J’aimerais également souligner le travail de Karine Vachon et des libraires québécois qui étaient présents pour s’occuper des livres des éditeurs et auteurs québécois dans cette foire internationale. Quel beau travail ils font.
Images du salon
Et qui dit salon, dit aussi livres (eh oui, j’avais envie d’écrire une évidence juste pour m’amuser). Pour moi, le Salon du livre de Paris c’est surtout la diversité des conférences, les kiosques des éditeurs français et européens (on se compare, on prend des notes, des idées). Plusieurs éditeurs que j’aurais aimé voir étaient absents cette année. Il faut dire que l’année dernière il y avait eu un vaste mouvement de protestation face, entre autres, au coût faramineux de location des kiosques. En mars 2011, on sentait donc l’absence de nombreux éditeurs parisiens. Dommage.
J’aime bien la photo suivante. Je l’ai prise du haut du petit salon de Flammarion où nous étions en réunion avec le représentant de Jungle (Casterman), qui adaptera Les Chroniques d’une mère indigne en bande dessinée.
Cette année, Gallimard était très présent, centenaire oblige. La maison sera ma source d’inspiration pour plusieurs mois, années de mon côté.
Le numérique
Évidemment, j’ai assisté à quelques conférences sur le numérique. Ce qui m’a le plus étonné c’est à quel point les intervenants qui ont présenté sont encore dans le discours. J’ai toutefois était pas mal intriguée par le projet du Labo de l’édition, qui prendra officiellement forme en mai prochain dans le quartier latin à Paris. Il a pour but d’aider les acteurs du monde du livre, notamment les nouvelles maisons, à appréhender et à travailler avec le numérique. J’ai bien hâte de voir ce que concrètement ça va donner.
Salut Sophie,
Tes photos sont vraiment vivantes. Elles me rappellent sans cesse que je ne voyage pas…
Bravo! Tu as vraiment du talent. Il te faudra les publier tôt ou tard.
oh Christian, mais tu voyages, juste pas pendant le bon siècle. Merci.
Ah… (soupir).
Il y en a tant et tant qui m’ont frappées, que j’ai aimées. C’est presque que l’équivalent de lire un éditorial regarder tes photos. Ta vision est forte.
Je vais te parler de celles qui m’ont surprises « La scène des écrivains » pour les têtes aux cheveux roux ou blonds. Pas de noir. On dirait une vague de têtes. Et puis la photo où tu montres les bancs vides. Au premier coup d’oeil, c’était pour moi des chocolats noirs, au lait, et blancs.
Assez souvent, les lecteurs très concentrés sont des hommes d’un certain âge. Tu sais prendre la concentration en tout cas.
Je me suis demandé pourquoi tu aimais tant Gallimard (pour moi, des années tu dis).
Un gros merci pour cette visite gratis !