Blois: la basse-ville

Allez, on descend la cote et je vous emmène voir le château de Blois, réaménagé par François Ier. Premier chantier de son règne, il le fait reconstruire de 1515 à 1519 d’après l’inspiration Renaissance et y fait ajouter l’escalier en vis qui en deviendra plus tard l’une des caractéristiques les plus remarquables.
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J’ai l’impression que tous les grands événements de l’histoire de France des XVIe et XVIIe siècles que j’ai étudiés dans mes livres s’y sont déroulés. J’ai appris que 7 rois y ont résidé de même que 10 reines.
Machiavel, La Fontaine, les Borgia, Ronsard y sont passés, Catherine de Médicis a séjourné dans ce qui était alors la résidence royale, de même que Marguerite de Valois (la reine Margot), Anne de Bretagne et Claude de France. Arrive les guerres de Religion et plusieurs événements majeurs s’y déroulent entre les murs de pierre: l’affaire des Placards, les États généraux organisés par Henri III, l’assassinat du duc de Guise (qui a lieu dans le château même, dans les appartements du roi situés au deuxième étage, le 23 décembre 1588). In-té-ressant!
Puis on apprend un épisode intéressant sur la période de la régence de Marie de Médicis et de ses nombreuses intrigues: «Après deux ans de captivité, Marie de Médicis, lasse de l’exil et de la surveillance dont elle fait l’objet à Blois, s’évade avec la complicité du duc d’Épernon. La légende veut qu’elle ait fui par une fenêtre en empruntant une échelle de corde. C’est en fait à la faveur de travaux inachevés que la reine mère s’échappe à la nuit tombée le 21 février 1619 en glissant le long du talus qui menait alors aux fossés du château, épisode rocambolesque qui inspire à Rubens l’un des célèbres tableaux [...] exposé aujourd’hui au Louvre. Après cette prouesse, la mère et le fils [Louis XIII] se réconcilient.»
Tout à côté du château, on peut voir l’hôtel du duc d’Épernon. Ce nom me disait quelque chose. En fait, à mon retour j’ai parcouru mes vieilles notes de cours de l’université pour me rappeler que c’était un favori d’Henri III et l’un des membres de la noblesse les plus influents des règnes d’Henri III, d’Henri IV et de Louis III. Il faut lire à son sujet, c’est un personnage fascinant.
En 1626, Louis XIII donne le comté de Blois et son château à son frère, Gaston d’Orléans, appelé Monsieur puis Grand Monsieur. Ce dernier participe à la Fronde et est exilé au château de Blois, où il meurt.
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Vous verrez dans cette note plein de petits porc-épics, symbole de Louis XII (dont la devise trop rigolote était « Qui s’y frotte s’y pique »), et de salamandres, symbole de François Ier. Ils sont mignons les porc-épics non? J’en aurais bien un pour symbole moi.
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Qu’est-il arrivé au château de Blois au XVIIIe siècle? Eh bien Louis XVI, dans sa grande sagesse, a voulu alléger le budget de la charge que représentait l’entretien des anciens châteaux royaux. Il les aliène donc par un édit qui permet même aux acheteurs de les démolir. Heureusement pour la postérité, il n’y a pas eu d’acquéreur et le château de Blois a plutôt accueilli le casernement du régiment Royal-Comtois avant de connaître de grands travaux de restauration au XIXe siècle.
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Avouez que si vous le croisez la nuit celui-là, vous prenez vos jambes à votre cou en hurlant.
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Maintenant, on sort du château et on va se promener. (10 minutes plus tard) On traverse cette rue et on descend le petit escalier en pierre pour aller voir la Loire de plus près. Cette proximité avec l’eau m’a beaucoup plu. On y a aperçu plusieurs petits lézards et ce qui m’a semblé un héron. Très apaisant.
On est allées manger deux fois au même endroit, un midi et le dimanche pour un brunch (le plus copieux et délicieux jamais mangé dans un restaurant) : à L’appart Thé situé au 12, rue Basse. La première fois j’ai opté pour la quiche et une crème brûlée aux carambars (vous avez bien lu les enfants, quel moment de bonheur) avec un verre de rosé. La deuxième fois pour le brunch donc, qui a lieu une fois par mois. J’ai eu un jus d’orange pressé et une théière de thé à la menthe, des croissants, des baguettes, de la confiture, du jambon, une salade, du fromage, des oeufs en cocotte, de la terrine et yogourt pour terminer. Vous êtes impressionnés non? Et tout ça pour la magnifique somme de 19 euros.
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2 thoughts on “Blois: la basse-ville

  1. Crème brûlée aux carambars? Je me serais bien laissé tenter moi aussi.
    Les porcs-épics: trop mignons. Je pensais que c’était des hérissons qu’ils avaient là-bas, pas des porcs-épics. Je me trompais.



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