En état de grâce à la Grande Épicerie de Paris

Quand je vais à Paris (i.e. le plus souvent possible), j’aime découvrir de nouveaux petits trucs, des petites douceurs, des rues, des édifices, des arbres anciens.
Cette fois, j’aurais bien passé toute la semaine à la Grande épicerie de Paris. Voilà pourquoi… entre autres:
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Il y a des bouteilles de vin, du champagne (dont certaines bouteilles de Dom Perignon à 1050 euros), des tonnes de sortes de foie gras, des bonbons, de beaux légumes, des nectars de toutes les saveurs, du riz au coquelicot, des thés. Il y a tout tout tout, des produits rares aux plus connus. J’ai même vu un pot géant de Nutella de 5kg.
Je me suis conduit décemment dans ce palais des saveurs. J’aurais pu courir partout en riant comme une folle tellement j’étais heureuse d’être dans un tel endroit mais non. J’ai acheté plutôt.
J’ai acheté 5-6 petites choses. Dont ce miel charmant récolté sur le toit de l’Opéra de Paris:
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Ah! Paris…


Ce n’est qu’un au revoir

Depuis une semaine, je me remets de mon voyage à Paris. Me remettre oui, c’est un verbe que j’ai choisi délibérément car, à mon retour, j’ai toujours une grande blessure au coeur. Paris me manque déjà, cruellement. Cette fois c’était différent, ma première fois au coeur de l’été, première fois pour ma mère tout court.
Et tout fait, nous avons tout fait, visiter le Jardin des Plantes, déjeuner aux arènes de Lutèce, vu Saint-Germain-des-Prés, la Tour Eiffel (où je suis montée tout en haut, oh comme j’étais blanche de peur dans l’ascenseur qui nous y a conduit), les Invalides, le Jardin du Luxembourg (2 fois plutôt qu’une), le cimetière du Montparnasse, le Louvre, les Tuileries, l’Opéra, Montmartre et ma chère rue des Abbesses, le Musée d’Orsay, les Halles, le Marais, Beaubourg, l’Arc de Triomphe. Bien sûr, il y a aussi eu les grands magasins : le Printemps, les Galeries Lafayette, le Bon Marché et les innombrables petites boutiques, bistros, librairies qui parsèment la ville. Je crois que nous avons marché de 9 à 10 heures par jour pendant une semaine. Vous dire comme j’étais fatiguée. Mais chaque jour, c’était la redécouverte, être ébahi face à l’architecture et à toute cette pierre. C’est la pierre qui m’avait attiré à Québec, je crois que c’est un peu la même chose pour Paris.
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Il faisait beau, mais pas suffisamment pour profiter des activités de Paris Plages. J’ai par contre vraiment apprécié mon périple en bateau-mouche sur la Seine, le soir. Pour admirer les 300 mascarons des courtisans du roi du pont Neuf, voir Paris sous un autre angle, profiter des monuments et bâtiments en lumière, découvrir à quel point le Louvre est immense. Autre moment fort de mon voyage le Panthéon, sa crypte et l’exposition sur Zola à l’occasion du centenaire de son entrée dans le lieu. Je terminais justement la lecture de Au Bonheur des Dames. C’est un heureux hasard. Je me promets de lire ses autres titres.
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Mes petits coins favoris: l’île Saint-Louis en soirée, le Square du Temple sur la rue du Temple, où je me suis endormie sur un banc, le Musée Carnavalet, le plus beau musée que j’ai visité jusqu’à présent. La galerie Paris sous la Révolution a fait vibrer ma fibre historienne, j’y ai même versé une larme tellement je n’en revenais pas de voir de mes yeux tous ces objets ayant appartenu aux personnages que j’ai étudié dans les livres.
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Pour finir, ma liste très personnelle de bonnes adresses:
Où j’ai le mieux manger : Sorza (ah, mon risotto au parmesan, un délice), Le Comptoir (une joue de boeuf braisé à se rouler par terre sans parler du pot de crème au chocolat) et j’ai apprécié aussi le Tribeca pour les pâtes et surtout l’ambiance. Dans ces trois endroits, en plus de la nourriture excellente, le service a été impeccable.
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Où boire un excellent Bourgogne aligoté en terrasse : Le Comptoir des Archives, dans Le Marais.
Où boire un inoubliable kir aux mûres: Coquelicot (sur des Abbesses). Et juste pour voir les serveuses faire leur travail, ça vaut le coup.
Où déguster une glace : Gelati d’Alberto sur la rue Mouffetard, pour la forme de la glace, une jolie rose, et pour le plaisir de sa balader sur cette rue. M. Lacoursière m’a recommandé la maison Berthillon sur l’île Saint-Louis. Ce sera pour la prochaine fois.
Où savourer la meilleure tarte tatin aux abricots au monde: le Grenier à pain, sur la rue des Abbesses. Vous connaissez mon faible pour les pâtisseries. Je voulais tout tout tout acheter. Mais nous avons arrêté notre choix sur un pot de confiture aux pommes et carambar. Oh que j’ai hâte d’y goûter!
Où le service fut exécrable: Ladurée sur les Champs-Élysées. Je suis déçue car j’adôôôre la maison et quel millefeuille au citron j’ai mangé. J’irai faire un tour à celui de la rue Royale, c’était bien mieux.
Où je me suis perdue: sur la rue D’Assas (que j’ai pris à l’envers) en cherchant la rue du Cherche-Midi pour aller manger au Rousseau, qui était d’ailleurs fermé pour vacances estivales jusqu’au 30 août. Super! Mais je dois dire que je me suis étonnée moi-même par mon sens de l’orientation, même pas besoin de carte 90% du temps. C’est comme si j’avais déjà été parisienne. Le rêve.
Les boutiques : L’art du Buro, Fleux, les Petits Hauts, Repetto, Satellite, le Comptoir des cotonniers, Princesse Tam-Tam, Chattawak, Mariage Frères, Repaire de Bacchus (sur Moufferard), la droguerie du Bon Marché, la Papeterie Trait (sur des Abbesses).
Les bijoux: Hop Hop Hop, Médecine douce (je vais aller faire un tour du côté de leur boutique, 10, rue Marseille) et Nadine Delépine.
Les rues: des Francs-Bourgeois, du Four, Bonaparte, Mouffetard, des Abbesses, Vieille-du-Temple, Saint-André-des-Arts.
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La prochaine fois j’irai : à L’Estaminet pour les produits du terroir et chez Repetto pour m’acheter de nouvelles ballerines. En attendant, j’irai du côté de French Touche pour me procurer de petits objets : http://www.frenchtouche.com/. J’y ai trouvé le cabas que j’ai voulu acheter mais que ma conscience (lire mon banquier), m’a interdit de prendre.
Je garde tous les souvenirs de ce voyage avec ma mère contre mon coeur, en écoutant ma petite boîte à musique qui joue La Marseillaise et en regardant mon millier de photos. Un peu plus et je vous dis, je pleure, de joie.
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Le grand départ

Nous y sommes, je suis en vacances et je pars en France pour me reposer du tourbillon des activités du 400e et en prévision des nombreux salons du livre à venir cet automne. Cette fois, pas de vin dans l’avion puisque l’alcool a un effet bizarre sur ma petite personne.
Alors je reprends mon superbe accent parisien et me voilà à Paris plages demain!
J’ai laissé mes dossiers entre bonnes mains, j’espère que vous vous en tirerez bien les garçons.
Bonne semaine!


Pendant que…

On rendait hommage au dernier Poilu aux Invalides, que Carla faisait la Une des magazines en chemisier blanc, que l’OM ne se qualifiait pas à la Coupe de France, que Jérémy passait à la télé française, que mon portable me manquait affreusement, que j’ajoutais plusieurs expressions comme «putain de merde» à mon vocabulaire, que mes cheveux poussaient d’un millième de centimètre.
Voici ce qui s’est passé de l’autre côté de l’océan, et ce, sans que j’en ai la moindre idée (et je ne parle même pas de la neige): un bébé est né (bonjour Arnaud), vous pouvez voir deux de mes photos de schtroumpfs par ici, admirer plus particulièrement celles des 15 et 18 mars, Philippe B annonce un concert le 12 avril au Cercle, mon nom figure dans un article de Cyberpresse. Pas mal en une seule petite semaine.
Tout à l’heure, je suis allée faire un pélerinage chez Moisan (L’Épicerie européenne étant fermée le dimanche) pour lire les doux noms de Barnier, Perrier, Carambar… et c’est ému que je suis revenue voir les 700 photos du voyage et contempler mes petits achats. Je me suis lavée à mon retour mais Paris m’habite, elle se trouve encore un peu dans chacun de mes pores de peau. Chaque voyage me fait grandir un peu plus, c’est le cas de celui-ci. J’y reviendrai demain.


Le Salon

Hier, la journée a été consacrée au Salon du livre. Que c’est grand, comme il y a des éditeurs !! Le stand de Québec éditions est bien situé. Tout le monde était en forme. J’ai tout d’abord attendu 1 heure en file pour obtenir une dédicace de Mathias Malzieu, chanteur de Dionysos et auteur de La Mécanique du coeur. Il est vraiment mignon et très gentil en plus. Il m’a fait remarquer que j’ai l’accent des Têtes à claques. Ah bon?
Et puis, qu’est-ce que je vous ai dit quand j’ai su qu’Israël était le pays invité. Et arriva ce qui devait arriver. Nous étions en train de faire dédicacer Ma vie est tout à fait fascinante, de l’illustratrice Pénélope Bagieu (voir son blogue www.penelope-jolicoeur.com) quand il y a eu un message nous informant d’évacuer, dans le calme, le Hall 1 parce qu’il y a eu une alerte a la bombe… ce que nous avons fait je n’ai pas besoin de vous le préciser n’est-ce pas? Nous nous sommes réfugiées dans une brasserie de la rue Vaugirard avec des amis de Carole, chez Dupont, ou j’ai bu ma première menthe à l’eau parisienne (4 euros 50!). Le hic c’est qu’il y avait une cuillère dans mon verre et que je ne savais pas trop quoi en faire. Nous avons dû retourner au Salon vers 19 heures 30 parce que nous y avions laissé nos manteaux (et ben, moi qui me cherchais un prétexte pour m’en acheter un nouveau).
Nous sommes sorties souper hier sur la rue des Abbesses dans Montmartre avec Flo, une amie de Carole, et son copain. Que d’histoires pas possibles j’ai entendu. Nous avons bien rigolé et très bien manger. La soirée a pris fin dans un petit zinc à quelques mètres plus loin, typique. Et même a Paris, je ferme les bars… :P
J’ai tellement de choses à raconter, c’est fou. C’est tellement une belle ville. J’ai trouvé un disque de Luke à 3 euros 50!!!
P.S. GH, j’espère que tu vas corriger mes accents, maudit clavier français.


Paris et les giboulés de mars

Nous sommes arrivées dans notre ville préférée. Il fait vraiment très beau, c’est tout un choc par rapport à ce que nous avons laissé derrière nous à Québec. Je suis plutôt crevée par le voyage en avion et le décalage, mais vraiment heureuse de replonger dans la vie parisienne. Demain, journée Salon du livre.


En état d’énervement total

Et voici, en 10 raisons ou à peu près, le pourquoi de cet état:
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-Respirer à Paris et être moi, la Sophie de 2008, avec ses goûts et ses excentricités;
-Porter mon écharpe (verte, désolé papa) à la française;
-Déambuler parmi la foule au Salon du livre, dire sûre de moi (surtout ne pas oublier mon badge si je veux avoir l’air crédible) à la sécurité en entrant à Porte de Versailles, je suis exposante, voir la quantité de livres écrit encore cette année sur Napoléon, faire quelques découvertes, demander une dédicace à Mathias Malzieu;
-Marcher en ballerines et pourquoi pas, m’en acheter de nouvelles;
-Lire en souriant de beaux noms de rues, comme Quincampoix et Mouffetard, et aller m’y promener;
-Prendre le bâteau-mouche le soir (conseil de Vanessa Paradis en personne, ben pas à moi, mais dans une entrevue avec Geneviève Borne);
-Allez au Musée du vin;
-Manger des raisins au sauterne, des canelés, des macarons, des pains au chocolat, et peut-être des andouillettes même, seulement si Carole insiste, boire du Perrier fluo, et des quantités de menthe à l’eau, commander un perroquet d’un air dé-sin-volte, accoudé à un comptoir…;
-Voir le soleil se coucher sur le cimetière Montparnasse;
-Et refaire toutes ces choses encore et encore pendant une semaine jusqu’à plus soif.
*Soupir*. Toutes ces choses merveilleuses seront à ma portée vendredi, contre seulement une petite chose qui m’ennuie, prendre l’avion, mais par chance, il y a le Voici et les derniers potins si édifiants pour nous changer les idées.




Retour au grand froid

Bon, eh bien puisqu’on y est obligée, nous rentrons au pays demain matin. Notre dernière journée aura été marquée par la pluie incessante. Le nouveau parapluie de Josée n’y aura pas résisté. Malgré tout, nous sommes allées voir l’Atomium, le Musée Horta (qui était fermé arghhh!), le grandiose et lugubre palais de justice, le petit quartier chinois. Bilan des activités, sérieusement, je veux revenir à Bruxelles le plus tôt possible.
Vive la Foire du livre! :p