Chers amis, je vous souhaite beaucoup de calme, de sourires, de baisers et de santé pour la nouvelle année.


Moi j’ai vu un arc-en-ciel à la fin de décembre, c’était beau, c’était inusité.

Cette année, mon frère m’avait demandé pour Noël des cadeaux fabriqués par moi-même. Alors, il a eu droit à des photos. C’était une idée bien facile. En discutant avec des amis pour trouver d’autres choses à offrir, j’ai décidé de lui faire du nutella. Je sais qu’il en raffole. C’était assez amusant à faire. je recommencerai bien assez vite.

C’est devenu une tradition depuis deux ans, le dernier vendredi avant Noël, je fais des biscotti. Cette fois, j’ai un peu adapté la recette de François. J’ai mis du gingembre confit, de la cardamome et des pépites de chocolat. Ils sont trop délicieux.
Puis les biscotti, c’est le moment propice pour voir des amis que j’aime et se souhaiter tout un tas de belles choses pour les fêtes. Je vous souhaite la même chose, de belles vacances.

Ça y est, j’ai froid, ma peau se plaint et je n’ai plus envie de sortir dehors. J’aime autant l’hiver que d’enlever mes verres de contact avant de me coucher. Je prends donc quelques photos dans mon appartement, dont mon collier préféré, offert par ma mère pendant notre voyage à Nice.

J’ai fait hier matin la recette de petits gâteaux que j’ai vu sur le blogue de Rose Sucre. Ils sont tellement délicieux, vous devez essayer et m’inviter.

Il y a une semaine, j’étais à Montréal pour le Salon du livre. J’en ai vu des gens et des livres, ça oui. Puis, je l’aime ce salon parce que c’est l’occasion de revoir mes auteurs chéris, et d’autres qui ne sont pas mes auteurs mais que j’aime bien, mes précieux collègues éditeurs et représentants de notre distributeur et plein de personnes qui gravitent autour du monde du livre: des libraires amis, des bibliothécaires amis, des réviseurs, des gens du numérique. Je suis rentrée avec les jambes mortes, quelques cadeaux, dont une bière de Richard, un livre sur les portes de Pauline, un pamphlet de 1948 sur les libraires d’Alain et une pile de livres avec de savoureuses dédicaces.
Là, c’est une photo que j’ai prise avec mon iPhone trop vieux le premier matin. De la givre a attiré mon attention. C’est beau le froid.

J’ai eu le temps de me balader dans Outremont et le Mile-End, de manger au Café Prague, de savourer un scone de Madame Chose, de dîner à côté de Lucien Bouchard, de dire bonne fête à Julie Gravel-Richard, de danser sur du Philippe Katerine à un party mythique, de jalouser ouvertement la tenue du dimanche de Caroline Allard, de prendre quelques photos et de me changer les idées. Les livres, il n’y a pas que ça dans la vie. Il y a aussi les détails, les couleurs et la texture (même si ça peut aussi s’appliquer aux livres, je le concède).

Comme les arbres, j’ai perdu quelque chose. En ce qui me concerne, c’est mon regard, mon inspiration. Ça va revenir, mais entretemps, j’attends que ça passe, cette panne inspirationnelle, je cherche les belles couvertures de livre, des typographies qui me plaisent, de nouveaux sites de photographes, je m’attarde aux couleurs.

Depuis 1 mois, je n’ai pratiquement pas touché à mon appareil. J’ai pris 2-3 photos de ma nouvelle commode et je me suis tannée après 5 minutes. Si vous avez des sites qui sont susceptibles de m’intéresser à me suggérer côté iconographique, n’hésitez pas.

L’autre jour, je naviguais de blogue en blogue, comme d’habitude, et je suis tombée sur cette recette: http://www.bakenoir.com/2012/summer-cocktail-a-fresh-start-giveaway/. La lavande, moi j’aime ça, beaucoup. Alors dès que j’ai eu de la visite à la maison, j’en ai profité pour tester ladite recette de cocktail.

Réussite complète, très frais, parfumé. On a bu le tout avec de délicieuses crevettes de roche et une mousse de chez JEF Poissonerie puis un pâté de foie au porto du Canard goulu. La prochaine fois, je passerai simplement mon sirop au tamis parce que je trouve que j’avais un peu trop de bourgeons de lavande dans mon verre.
Bonne soirée

Octobre, ses couleurs. Un vrai nuancier Pantone. Continuer à vivre malgré le vide, continuer d’aimer, de trouver des choses jolies. J’écoute Ferré chanter Baudelaire. Je lis «Regardez le jaune aigu des tournesols, le bleu-vert de la plaine, la jupe rouge de la Bretonne. C’est par ces couleurs que la vie s’exprime» dans L’amour des maîtres.

Ma petite grand-mère s’en est allée avec les feuilles de cet automne 2012.


J’ai ramassé pour elle la semaine dernière des feuilles mortes, tombées dans le parc Lockwell, mon parc préféré.

Hier, c’était samedi et c’était aussi le premier jour de l’automne. Bon, jusque-là rien de palpitant non? Sauf que des amis ont eu l’excellente idée de m’amener à Saint-Antoine-de-Tilly pour manger des crêpes (si divinement parfaites) Du côté de chez Swann et cueillir des pommes au verger L’Orée du bois. Je ne vais pas assez souvent dans ce village si joli.
C’est le temps de l’année où je trouve la lumière la plus belle. Puis j’aime beaucoup la profusion de couleurs et toutes ces fleurs desséchées, la planche des granges, les couvertures. Cet après-midi m’a fait un grand bien. Maintenant, il faut que je trouve des recettes pour la tonne de pommes que j’ai rapportée.