Joyeux Noël à tous et à toutes

Un peu plus et je me prends pour le petit Tim dans Un conte de Noël.
Pour les fêtes, j’aimerais vous faire découvrir l’un de mes blogues préférés du moment: My Milk Toof. À chaque nouveau billet, soit je rigole un bon coup, soit je trouve ça trop mimi.
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Allez voir la construction de la maison en pain d’épice, ils sont si sympathiques Ickle et Lardee. Vous les adopterez illico vous aussi.
J’ai passé un merveilleux réveillon. J’ai eu entre autres une très belle armoire murale en bois qui sera magnifique dans mon nouvel appartement. Tout recommence pour moi dans quelques jours.
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Oh et demain, les soldes sur mes sites Internet favoris. Joie et encore Joie!


Dumas et le bonheur (enfin)

Spinoza a écrit, croyez-le ou non, «Le bonheur consiste à bien agir et être dans la joie». Alors on peut dire que j’ai retrouvé la joie vendredi soir dernier (l’histoire ne dit pas si j’avais bien agi pour en arriver là par contre).
Dernier spectacle de 2009 et non le moindre: Dumas au Grand théâtre de Québec. Dumas en décembre, c’est juste trop parfait. J’espèrais qu’une petite neige tomberait du ciel à notre sortie de la salle. (Edit: c’est plutôt la Sibérie et son froid quasi insoutenable qui nous sont tombés dessus).
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J’ai suivi toute l’année sa démarche de création. J’ai acheté tous ses albums et ce soir-là, c’était le point culminant.
Chut, chut, ça commence!

Le Bonheur

dumas | MySpace Music Videos
Dans une salle remplie au tiers (partys de bureau obligent?), l’énergie était là. Tout le monde est resté debout pendant l’entièreté du spectacle. J’ai adoré les nouveaux arrangements sur ses plus vieilles chansons, entre autres Vision pornographique, l’une de mes préférées tous chanteurs, chanteuses, groupes confondus. Pour les nouvelles chansons, je ne pouvais pas réciter encore par coeur les paroles hélas. Mais, tout comme le public, j’étais plus attentive quand il les chantait.
Je tiens à parler aussi brièvement du décor (des lumières et des ventilateurs qui rappellent un local industriel) et de l’animation numérique où la Lune tient le haut du pavé. On reconnaît facilement la signature Dumas, jusque dans la typographie dans cet esthétisme. Ça me plaît beaucoup.
Allez sur son MySpace pour avoir une idée de Traces, un disque que je ne suis pas la seule à écouter en boucle depuis vendredi. Le bonheur (rien ne nous arrêtera), Le futur (Égaré dans le présent), 13 (Peut-être sommes-nous les seuls…) sont les chansons du nouvel album qui restent imprégnées dans ma tête, impossible de les déloger. La tournée débutait à Québec, un spectacle que je veux revoir sans hésiter, peut-être l’été prochain tiens.
Et quelqu’un a déjà souligné… mais oui, je suis une fille et je le trouve tellement beau (si un jour Dieu se fait homme, eh bien je ne vois personne d’autre que lui pour incarner le rôle). Ce n’est pas ça. Pour le moment, je voulais plutôt parler de la brillance de son écriture. Il y a de ces phrases si justes et belles que leur écho demeure longtemps après en vous.
La soirée ne s’est pas terminée là. Soirée de filles à Limoilou ensuite. Pâtisseries, film, cocktail de grenade au gin. J’ai trouvé l’inspiration du cocktail dans le livre de Jamie Oliver (merci réviseure adorée). C’est tout à fait ce qu’il nous faut. Allez voir p. 66 de Rock’n Roll cuisine. Je vous conseille de les préparer en shooters parce que dans des verres à martini, c’est un peu trop de gin.
Le bonheur revient.


Frohe Weihnachten

Je sais, je suis un peu en avance sur mes voeux, mais en fin de semaine dernière avait lieu tout près de chez moi (c’est bien l’un des seuls avantages du Vieux-Québec), le marché de Noël allemand en famille à la cathédrale Holy Trinity.
D’ailleurs, cela me permet de faire un tout petit aparté sur cette cathédrale. Il y a quelques années, j’ai fait tous les circuits proposés par la Compagnie des Six-Associés dont celui sur l’histoire de la ville, le Lys et le Lion si je me souviens bien. Le guide nous avait fait l’historique de la cathédrale et nous avions visité les lieux. J’avais adoré. En parcourant leur site, il y a une visite qui m’intéresse tiens, la Noël au temps des carrioles. Les amis, vous avez le goût? Alors manifestez-vous!
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À moi le vin chaud (Glühwein) et les gaufres pendant le marché donc. Ah! comme l’Allemagne et ses traditions me vont bien. J’ai ramené quelques décorations toutes mignonnes aussi. Les Allemands ont un long et très intéressant passé à Québec. Je vous invite donc à lire l’ouvrage de Jean-Pierre Wilhelmy paru au Septentrion. Vous pourrez y apprendre que le premier sapin de Noël au Canada a été introduit à Sorel en 1781 par le général Riedesel et sa famille. Le premier sapin de Sophie a vu le jour quant à lui le 6 décembre dernier. Je le trouve très beau et je l’aime d’amour.
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Et allez, out 2009 et son avalanche de choses tristes. Ouf!


Mlle Cupcake fight Mamie Gâteaux

Alors aujourd’hui on donne dans le sucré, dans le très sucré. Vous me connaissez un peu et surtout mes faiblesses, si nombreuses, pour tout ce qui touche de près ou de loin au merveilleux monde de la pâtisserie et des bonbons. Il y a longtemps que je veux vous parler de mes deux endroits favoris, le premier à Québec, le second à Paris.
Commençons par le petit lieu tout joli le plus près de chez moi. La boutique Mlle Cupcake est située au 1660, Bergerville à Sillery. Si je m’écoutais, j’irais tous les jours. D’abord, la boutique, peinte en bleu et blanc, est toute mignonne. On s’y sent tout de suite bien, comme dans une bulle. Dès que j’entre, je n’ai d’yeux que pour le comptoir aux dizaines de gâteaux. Du crémage vert, rose, orange, du chocolat, du safran, du basilic, de la meringue, du caramel, de la mangue, mium! Mes préférés sont ceux au citron et aux framboises-basilic. Ah je vous dis, c’est presque trop beau. Et puis, ils sont vraiment bons, que des produits de première qualité et des ingrédients naturels.
Le personnel est sympathique, la propriétaire a beaucoup de classe avec son collier de perle et ses chandails blancs. On peut voir aussi les pâtissières occupées à crémer les petits gâteaux. L’été, il y a 2-3 tables à l’extérieur où je vais placoter avec mes amies. J’ai pris l’habitude de prendre une boîte de 6 et de la partager avec mes amis et ma famille. Tout ça me rappelle des odeurs, des couleurs de la maison de ma grand-mère, des dimanches après-midi d’enfance.
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Toutes les blogueuses parisiennes en parlent (voir aussi Éléonore Bridge), Mamie Gâteaux est un endroit in-con-tournable à Paris. Situé au 66, rue du Cherche-Midi (dans le 6e) à proximité du Bon Marché, le salon de thé au décor vintage, qui évoque les cuisines de nos grand-mères, sert tartes salés et salades pour le déjeuner, mais surtout leurs merveilleux desserts maison. On y va pour prendre le thé donc, pour grignoter et on peut en profiter pour acheter de jolies choses car c’est aussi une petite brocante. J’ai craqué pour ces bols que je me promets bien de ramener lors de mon prochain voyage: http://www.mamie-gateaux.com/brocante2.htm.
Lors de mon dernier arrêt, il faisait au moins 37 degrés (ceci n’est pas une exagération) et je n’étais donc pas dans un état des plus présentable, je ne vous raconte pas. La honte. Je m’étais donc précipitée sur une Badoit et une tarte aux abricots. Un pur moment de bonheur.
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Mlle Cupcake et Mamie Gâteaux, si vous voulez vraiment me faire plaisir, invitez-moi!


Vendre des livres et son contraire

Je viens de passer les 4 derniers jours au Salon du livre de Montréal. Ce matin, c’est sous un ciel brumeux, digne des plus beaux tableaux de Turner, que je suis allée m’enfermer à Place Bonaventure. Je suis passée à travers la ville et j’ai jeté un regard attendri sur le monument à Cartier au pied du mont Royal. Je me suis surprise à m’imaginer y vivre. Et j’aimais plutôt l’idée.
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Bien sûr, qui dit salon dit aussi achat de livres. Voilà ma cueillette 2009, 7 livres au total.
Un Zola évidemment, La Conquête de Plassans. J’avance lentement mais sûrement ma lecture de la saga des Rougon-Macquart (que quinze tomes qu’il me reste, allez du nerf).
Un Folco. J’ai adoré Dieu et nous seuls pouvons, par l’originalité du sujet et le style de l’auteur. Alors, je ne serai sûrement pas déçue avec Un loup est un loup.
Chez L’oie de Cravan, Elle et moi de Gigi Perron. Je dois avouer que je l’ai déjà lu d’un couvert à l’autre. J’adore le dessin de Gigi.
Chez Pleine lune, un recueil de nouvelles au joli titre: Les petites filles dans leurs papiers de soie de l’auteure Morgan Le Thiec. J’avais repéré le livre au Salon de Québec et j’ai profité d’un autre salon pour l’acheter enfin.
La promesse de l’aube de Romain Gary qu’une amie me recommande depuis des années.
Et deux bandes dessinées pour me reposer. La première de L’Association, un de mes éditeurs de bd préféré: Varlot Soldat de Daeninckx et Tardi. Tardi, c’est simple, j’achète tout ce qui porte son nom. J’apprécie son style qui me rappelle un peu celui de Jerome Bosch dans le rendu un peu grotesque des personnages. Pour finir, aux Enfants rouges, Les équilibres instables, de Dauvillier et Clotka (en pianotant leur site Internet tout à l’heure, je suis tombée sur le titre Nous n’irons plus ensemble au canal Saint-Martin, oh je dois l’avoir lui aussi) qui tourne autour des quiproquos, des relations humaines.
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Que de vieux trucs donc, mais des trucs qui me plaisent particulièrement, qui me ressemblent.
Dans les livres que j’ai pu contempler pendant mon séjour, il y a Chère Traudi aux 400 coups. Magnifiques dessins qui soutiennent un texte fort parlant de l’occupation allemande. Puis, Baudelaire de Tuot et Casavane, encore une bd.
Ah et au salon, il y avait Frisson, en marionnette, à vendre aux éditions Scholastic. Je me suis évidemment précipitée dessus. Vous dire la joie dans mon coeur! Qu’il est mignon.
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Le merveilleux et l’héroïsme en partage

Pendant que la vie me sort des répliques comme: «Moi je suis mon cours» et que j’ai juste envie de lui crier je t’emmerde, j’ai pu jeter un oeil sur quelques productions à paraître en 2010 sur nos écrans, production qui ont eu l’heur de retenir mon intérêt.
Je parle tout d’abord d’Alice in Wonderland de Tim Burton, avec entre autres Anne Hathaway et Johnny Depp (évidemment). Mon frère et moi, on apprécie tout particulièrement Burton. Je crois bien qu’on a vu tous ses films ensemble, dont l’excellent Sleepy Hollow. On adore particulièrement son travail de l’image, ses univers étranges. Le film sera présenté en 3D, c’est cette version que nous allons privilégier. C’est fou, je me rends compte que je ne me souviens pas de beaucoup de choses de l’histoire d’Alice de Lewis Caroll: du lapin et de sa montre, de la chute de la fillette dans un monde parallèle, d’une reine qui gueule tout le temps, de l’heure du thé, c’est plutôt vague dans mes souvenirs. Regardez la bande-annonce, ça promet vraiment.
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Puis, je parle du film Gainsbourg (Vie héroïque) de Joann Sfarr. Sfarr est aussi un bédéiste ultra réputé, dont je me promets de découvrir le travail dans les prochaines semaines. Bien sûr, ce qui retient tout de suite l’attention quand on regarde la bande-annonce c’est la ressemblance incroyable d’Éric Elmosnino avec le chanteur décédé. J’avoue que la métamorphose est fascinante. Ah Gainsbourg, celui qui a popularisé les Zizi de Repetto, son côté provocateur, ses scandales, sa décadence, son oeuvre mythique, ses relations amoureuses.

Tiens, je vais écouter La chanson de Prévert, je pense que c’est de saison.


Sweet dreams

C’était l’été de mes 16 ans.
C’était l’été où j’ai eu le plus beau cadeau de ma vie.
Tu es de ces êtres dont je me souviendrai toujours, mon petit chat qui n’arrivait pas à miauler, ma curieuse.
Jadis, quand nous étions toutes deux beaucoup plus jeunes, nous avons passé tant de nuits à dormir ensemble. J’espère être là quand la dernière arrivera pour toi. Bonne nuit ma toute belle, ma Mina xx
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Octobre

Entendre le titre d’un cd, se dire que ça colle parfaitement à son état d’esprit, lire un livre, se dire que c’est exactement ce qu’on ressent.
Avant tout, se dire qu’on n’est pas seule, que d’autres ont vécu le doute puis l’évidence, le vivent à l’instant même ou le vivront demain.
Learn to smile again de Susie Arioli.
Page 228 de Je compte les morts de Geneviève Lefebvre.
Quand on a de la peine, la culture comme bouée, comme miroir.
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L’attente

2009 n’a pas été une bonne année pour moi sur certains plans. C’est aussi l’année d’une attente interminable. Se réveiller chaque matin, allumer la télévision ou le MacBook, voir des images d’un autre pays, le bout du monde, là où on ne va pas pour faire du tourisme. Toujours le coeur qui se serre, furtif mais constant moment de panique, puis soulagement: ce n’est pas lui, il est vivant! Une pensée pour toutes ces personnes qui y ont perdu la vie ou qui en ressortiront blessées toutefois.
Sept mois, tout ça aura duré 7 longs mois. (Comme je me sens privilégié de t’avoir vu en Provence!) C’est fou comme j’ai pris conscience de beaucoup de choses entretemps.
Cette année super Doudou, tu l’as passée en mission en Afghanistan. Grâce à toi, je suis désormais familière avec le nom de Sperwan Ghar et les ciels magnifiques que j’ai pu voir sur tes photos. Ta persévérance, ta force, ton courage, voilà ce que je retiendrai aussi. Merci pour les conseils et n’oublie pas que grâce à toi, les Productions CTPC ont vu le jour.
L’attente et l’inquiétude laisseront bientôt (2 petites semaines!!!) la place au retour tant attendu. Car, qu’est-ce que tes amis t’ont attendu soldat! Qu’est-ce que ta Carotte a parlé de toi! Place à la fête, d’accord?


Des livres, encore des livres

J’avais très envie de partager ma nouvelle passion avec vous. En fin de semaine dernière, j’ai mis la main sur une bande dessinée dont j’ai raffolée, ni plus ni moins. Il s’agit du premier tome (Les canons du 18 mars) de la série Le Cri du peuple de Jacques Tardi (dessins) et Vautrin (scénario). Génialissime!
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C’est une BD historique qui porte sur la Commune de Paris. Les dessins sont en noir et blanc (c’est la guerre), le scénario est solide. On déambule sans entraves dans les caf’ conc, les rues, les barricades, les ponts du Paris de 1871. On mesure la misère des gens qui y vivaient, les idéaux, la valeur de la vie.
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De la grande BD. Il était plus que temps que je me mette à Tardi. Je l’ai lu d’un trait, si bien que je me trouvai fort dépourvue de ne pas avoir acheté les 3 autres tomes immédiatement. Bon, je me console en me disant que je fais durer le plaisir et que mon portefeuille ne souffre pas trop.