Tribulations d’une cigale

«La cigale, ayant chanté tout l’été…». Oh non, je ne veux surtout pas entendre la suite. Ce n’est quand même pas de ma faute s’il y a plein d’activités agréables à faire pendant 3 petits mois. La dernière semaine a été fertile en soupers, sorties, événements à un point tel que je me demandais si physiquement j’allais pouvoir maintenir le rythme. Et dire qu’il y a le Festival d’été qui m’attend la semaine prochaine, ce qui, en clair, veut dire pique-niques, spectacles, crèmes glacées, verres de vin à La Loge, le tout dans l’ordre et dans le désordre!
En parlant d’activité agréable qui, oh joie, est une gracieuseté de la nature: l’orage qui s’est abattue sur Québec hier soir. En prime, éclairs qui déchirent le ciel, tonnerre qui fait sursauter juste ce qu’il faut, moi couchée sur mon divan, disque C’était ici de Yann Tiersen dans le lecteur. Bref moment de bonheur, pendant que mes amies, elles, regardaient les condos à vendre sur Internet(?!).


Si j’étais vous, je le regretterais amèrement

C’est fini, le festival s’est terminé aujourd’hui et je suis de retour à la réalité. Dur retour en fait. Je me répète entre autres aux 5 minutes, «non ne gratte pas tes 40 piqûres de moustiques qui te font souffrir». Et 4 heures de sommeil en 2 jours, ça laisse de petites séquelles qui se résorberont dans quelques jours.
Alors, comment s’est poursuivie ma journée d’hier, samedi, qui a pris fin ce matin dimanche… Je vous dirai que même quand on croit qu’il n’y a plus d’espoir, ce que l’on souhaite arrive. En cliquant sur afficher la note de mon précédent billet assise devant un ordinateur du Café Bohème, LB est venue me faire des signes pour me dire que Yann Perreau était au premier étage. Quand je vous dis que le Café Bohème est the place to be. Oh et même à Tadoussac, on rencontre des gens de partout dans le monde. En enchaînant thés glacés sur verres de vin, j’ai ainsi reconnu le flamand à la table située à côté de la nôtre.
Passer l’après-midi à la plage, c’est bien beau mais nous sommes aussi là pour travailler. Il faut bien «bénévoler», expression désormais consacrée d’Annie. Nous avons passé la soirée à la vente de bracelets aux spectacles de Jehan et de Khaban. Puis, alors que nous étions assises à l’extérieur sur fond du spectacle de Philippe B (étonamment, le son était vraiment meilleur que la veille à l’intérieur) et que nous croyions que tout était fini tellement nous étions fatiguée, je lançai avec nonchalance et sans conviction ma phrase-clé de l’an passé «j’aimerais qu’on se couche le plus tard possible». Contre toute attente, merci boisson énergisante, nous avons connu notre second souffle aux environs de minuit. Direction Auberge de jeunesse donc. Manouche y a donné, pour le deuxième soir consécutif, une excellente prestation. Leurs chansons, aux sonorités tziganes, étaient parfaites. Nous y avons ensuite échangés avec plusieurs artistes. Les membres de Misteur Valair étaient tout contents de nous raconter que leur spectacle n’a duré que 7 minutes puisqu’ils ont fait écrouler le plancher du Café du Fjord par leur trop plein d’énergie. Conclusion de la soirée à l’Auberge de jeunesse, une piste de danse improvisée avec la musique de Champion en arrière-plan. On ne crie pas, on danse.
Mon coup de coeur découverte de cette année va sans nul doute au Français Benoît Dorémus. Les chansons Rien à te mettre, J’apprends le métier et Pas en parler m’ont particulièrement touchées. Avec des textes pareils, pas étonnant que d’autres l’aient déjà remarqué.
Le hasard a voulu que nos possibilités de lift partent trop tôt ou trop tard. Nous voilà donc contraintes de retourner à Québec en autobus. Heureux hasard puisque notre retour s’est déroulé en compagnie de Benoît qui est vraiment charmant. Petite halte à Saint-Siméon dans un resto où le «chef» a malencontreusement laissé tomber par terre le repas de Benoît, mais LB a, heureusement, rattrapé la situation. J’aimerais vraiment le revoir bientôt en spectacle. Pourquoi pas à l’Intendant cet hiver avec son groupe pour la promotion de son second album? Sinon, je ne le manquerai pas lors de mon prochain passage en France.
Vous aurez deviné que j’omets volontairement certaines informations, potins, événements marquants de mon périple. Après tout, une partie de ce qui se passe à Tadoussac doit y rester. Je ne dirai pas publiquement, par exemple, que telle chanteuse n’est vraiment pas sympathique. Des photos ont évidemment été prises de notre expérience 2007. Peuvent-elles toutes être diffusées, j’en doute, mais je publierai les meilleures sur mon carnet très bientôt.
Merci chère Marie-Hélène de nous permettre de vivre l’incroyable expérience de bénévole. Et comme j’ai croisé plein de gens de Québec pendant le week-end, je crois que nous parlerons souvent du festival dans la capitale dans les prochaines semaines. Surveillez notamment le compte rendu d’Adeline pour P45.
La proposition est lancée sur le blogue de la pieuvre, irais-je aux http://deferlantesfrancophones.blogspot.com/ l’an prochain. J’y songe sérieusement.
En attendant, il est d’une évidence plus que certaine que je serai à Tadoussac en 2008 pour assister à la 25e édition.
Avouez-le donc, vous m’enviez n’est-ce pas? Vous avez bien raison. J’espère que vous serez nombreux à m’y accompagner l’an prochain.


Quand le festival…

C’est sous un soleil ardent avec du sable sur la peau, des bélugas à l’horizon et des mélodies dans la tête (une superbe chanson des Trois Accords), que se passe notre bénévolat au Festival de la chanson de Tadoussac. Le tout a débuté pour moi par un spectacle des Vulgaires Machins. Constat de cette première soirée, je ne suis vraiment pas bonne derrière un bar (je ne possédais pas encore la technique pour verser de la bière sans en perdre une quantité incroyable). Mais, heureusement, le ratz a rattrapé la situation par son petit air désinvolte.
Nous passons des heures à boire de la sangria (un demi-litre est-ce assez?), à manger et à vivre notre vie de top bénévoles sur la terrasse du Café Bohème. Mes collègues du Septentrion seront heureux d’apprendre que quelques-uns de nos livres y sont en vente. Quel beau café, Diane et Alain ont créé un lieu vraiment animé et accueillant.
Et comment se déroulent mes rencontres vip avec les artistes vous pensez, car c’est aussi pour ça que nous sommes là? J’ai répondu à Patrick Watson que non, malheureusement je n’avais pas de feu, j’ai donné ma carte d’affaire à Benoit Doremus (quel excellent spectacle il donne, vivement son retour à Québec j’espère) qui m’a promis de m’envoyer un de ces derniers disques à son retour en France, je n’apparais pas sur une photo de LB, MC et Richard Desjardins car j’étais occupée ailleurs (zuuuttt), j’ai dit à LB que non, je ne voulais pas de photo avec Philippe B, avec qui je discutais un peu, parce que le soleil était levé et que je n’étais plus à mon avantage. Jusqu’à présent, le spectacle de Philippe B est le meilleur du festival.
Après une nuit des plus brève, on a passé l’après-midi sur la plage de Tadoussac à respirer l’air salin et à se reposer en attendant de retourner à nos occupations de bénévole, comme quoi le professionnalisme n’est jamais bien loin. Allez, je vous laisse, une sangria nous attend sur la terrasse du toujours très populaire et essentiel Café Bohème.


Direction Tadoussac

C’est la bénévole qui vous écrit à partir de maintenant et ce jusqu’à dimanche. Je reprends ce rôle avec fébrilité et enthousiasme. Un an que j’attendais ça. Demain, départ donc pour Tadoussac pour le plus grand des petits festivals. Même les forcenés ne pourraient m’empêcher de m’y rendre. Pour débuter, je serai responsable du bar (ha ha! j’espère ne pas faire trop de mousse dans les verres de bière) au spectacle des Vulgaires Machins.
Je vais tenter, entre une conversation avec Benoit Doremus à l’auberge de jeunesse, le spectacle de Philippe B, une rencontre backstage avec Richard Desjardins, aider Tricot machine à se décider entre le chocolat 70 ou 80 %de cacao à l’épicerie, un moment « parlons littérature » avec Yann Perreau et un sandwich au Café Bohème assise à côté de Patrick Watson, de vous raconter mes péripéties en direct. Vous pensez que j’exagère? Même pas, c’est ça le charme et la force du festival. Si je ne donne signe de vie ou tout simplement parce que c’est une bonne habitude à prendre, allez donc faire un tour du côté de Burp et d’Épicure qui blogueront de là eux aussi.
J’espère ne pas trop me coltailler avec les mouches, mais étant donné qu’il semble que je sente naturellement la citronelle (dixit 2 inconnus en 1 mois), ça devrait les tenir éloigner… Pour paraphraser Philippe Lucas, nnous allons nous amuser et puis c’est tout. Nous ne ferons pas mentir notre réputation déjà bien ancrée de top bénévoles!! Après 270 km de vélo et une randonnée de 12 km dans les dunes dès leur arrivée, LB et MC seront-elles en forme pour reprendre leur rôle avec tout le dévouement qu’on attend d’elles? Hum, suspense!
Ah, et puisque je me sens comme une vraie fille indigne, j’accompagnerai en pensée ma petite maman qui subit demain une toute petite opération.


Des plaisirs de travailler sur Maguire

L’heure du dîner arrive toujours comme un moment béni pour nous, gens de l’édition, qui travaillons fort pour promouvoir la culture québécoise (c’est toute une mission ça!). Encore une autre façon de dépenser notre argent si durement gagnée, l’ouverture d’une boutique-resto Canard goulu juste en face (ou à peu près) de nos bureaux. Nous nous sommes donc laissés corrompre en cette journée ensoleillée qui marquait l’ouverture officielle de l’endroit. J’ai dégusté, je dois le dire, du magret de canard farci au fromage de chèvre sur une salade. Un pur délice. On y retourne quand?
Et Annie et moi, pauvres orphelines, sommes allées essayer le chocolat glacé épicé chez Érico ce soir. Nous avons eu, je dois le dire, un sentiment de culpabilité quand nous nous sommes observées parmi cette pléiade de chocolats en pensant à nos deux copines qui ont passé la journée à pédaler. Bref moment de culpabilité. Mais là, je ne m’endors pas du tout, surdose de chocolat.
Bon, assez parlé de bouffe!


C’est la fête au bureau

Et oui, je suis toute seule au bureau avec le graphiste. Nous sommes sans patron (parti à Toronto) et sans attachée de presse (partie à la F1)! C’est le temps de faire des mauvais coups ou de partir tôt. Vite, il me faut des idées. Oserais-je? Je suis trop sage hélas! Un modèle à suivre.
Puisque je suis d’humeur badine, je vous dirai qu’un 5 à 7 le jeudi soir sur la terrasse de l’Inox, c’est vraiment une bonne idée. Ça permet d’évoquer pour la énième fois les tours joués du temps où je travaillais à l’Assemblée et de revoir de précieux amis. Je n’ai pu me rendre ensuite à l’ouverture des terrasses sur la rue du Parvis, dans le quartier Saint-Roch. J’étais totalement non présentable en public, résultat d’une allergie aux yeux au contact du chat de MC, zut de zut.
Bonne «randonnée» à MC (on adore Villa n’est-ce pas?) et LB (qui était particulièrement un paquet de nerfs la dernière fois que je l’ai vu… hier), qui se rendent à Tadoussac en vélo par la rive sud. Elles sont folles. Et moi, vous vous demandez? Et bien, les voitures ont été inventées pour quoi vous pensez? Je m’y rendrai donc pénarde jeudi prochain! Hasta tantôt.


Rêver d’être ailleurs

C’est sous un soleil radieux et avec la mer en arrière-plan que s’est déroulé le retour de l’enfant prodige, nul autre que moi, dans sa terre natale saguenéenne en cette première fin de semaine de juin. Pour faire rire mes parents, je ne prononcerai qu’un mot qui résumera bien mon séjour pour eux: wapitis.
Pendant que je me prélassais sur le bord de la piscine de mes parents, une idée s’est soudain imposée à moi. Que vais-je faire de mes vacances 2007? Comme toute célibataire qui se respecte, je laisse le vent porter et n’ait rien de vraiment arrêté. Mais voilà, David et Martin sont de retour du Brésil, Josée et Jérôme partent à Los Angeles, mon frère en Australie, Raphaël et Nic au Japon, Mélanie et Martin à Paris, P-L en Espagne. Wow, que de destinations exotiques. Il y a de quoi rêver non? Et moi dans tout cela, hum? Des suggestions, des idées géniales, des commentaires judicieux?


Et maintenant… 34

Aujourd’hui, encore une journée très spéciale dans notre calendrier. C’est la fête de Gilles, notre cher patron au Septentrion. Je te souhaite la plus belle des journées! En ton honneur, une bonne blague belge:
«Que se disent deux fonctionnaires qui se croisent dans le couloir au bureau ?
Ah, toi aussi tu as des insomnies!»