En tant que résidente du Vieux-Québec, on peut dire que j’étais géographiquement privilégiée pour vivre à plein 2008, l’année du 400e anniversaire de la ville de Québec. C’est avec cette assurance que j’ai débuté les festivités dès le 31 décembre 2007.
Alors ce fut une année d’effervescence, une année d’émerveillement, de surprises et d’un peu de magie. Québec, ville de fonctionnaires? Laissez-moi rire. Vous avez été témoins, comme moi, du désir de participer et de s’amuser de ses citoyens, désir qui ne s’est pas démenti pendant toute l’année. Québec, c’était «the place to be». J’espère, tellement, que c’est cette image qui sera mise de l’avant quand on parlera de Québec désormais et pas les étiquettes faciles qui lui sont accolées depuis une dizaine d’années, et pas toujours par ceux qu’on pense en premier.
Oui il y a eu quelques ratés, mais ce que je retiens surpasse largement tout ça. La promenade Samuel-de-Champlain est certainement un magnifique legs je crois. Puis, je me suis plu à croiser les portraits de quelques personnages marquants de notre histoire du Musée du portrait d’Ottawa. Les voir sur nos édifices, j’ai trouvé ça, comment dire, émouvant.
En vrac donc, j’ai assisté à l’inauguration de l’exposition Or des Amériques au Musée de la civilisation, je suis allée voir le film Infiniment Québec de Jean-Claude Labrecque, j’étais au petit déjeuner donné à l’hôtel de ville marquant l’ouverture officielle le 3 juillet sous la pluie, au spectacle Rencontres, que je pouvais d’ailleurs entendre de la fenêtre de ma chambre, je suis arrivée trop tard pour le gâteau offert par le Château Frontenac, j’ai passé des après-midis complets à Espace 400e, plus particulièrement au bistro de la SAQ, et des soirées à assister à des spectacles, dont ceux de Jeanne Cherhal et de Yelle, j’ai participé au pique-nique gigantesque sur les Plaines, on peut me voir en tout petit sur la photo du 400 humains, je suis allée chanter «Chante-la ta chanson» bien fort au karaoké géant, j’ai participé à un rave silencieux, vu plus de feux d’artifice en une seule année que durant toute ma vie entière (j’exagère parce que j’adore vraiment les feux), j’ai presque pleuré en fredonnant «Hey Jude» au spectacle de Paul McCartney (avec qui j’ai deux degrés de séparation, oui oui), je suis allée à la baie de Beauport voir le merveilleux Chemin qui marche, j’ai grimpé les marches pour contempler le potager des Visionnaires une dizaine de fois, je suis allée aux expositions Le Louvre à Québec, les Juifs de Québec à la Gare du Palais, à Foule d’archives à l’église Saint-Jean-Baptiste, j’ai exploré les dessous de la terrasse Dufferin et j’ai été bénévole lors de l’inauguration du Centre de la francophonie des Amériques (cadeau de la France).
Est-ce que je suis fatiguée? Pas du tout, puisque en plus de tout ça, je suis allée comme à chaque année au Festival Antenne-A, au Festival d’été, au Festival de cinéma des trois Amériques et à l’International de musique folk de Québec. Bon, j’avoue, j’ai passé l’automne à dormir et mes cernes ne sont pas encore complètement disparus.
Pour moi l’événement de tous les événements a été Québec plein la rue sur le boulevard René-Lévesque. Des artistes se sont produits sur les façades et les toits des édifices à la hauteur du Parlement. Il y avait du feu, de la neige artificielle, une boîte à musique géante dans les airs. J’ai plein de photos et de vidéos pour me rappeler ce merveilleux moment, j’étais comme une enfant éblouie. J’en parle et j’en ai encore des frissons. Je classe le Chemin qui marche juste en-dessous. C’était à couper le souffle, la mise en scène avec tous les personnages qui célébraient le fleuve, puis les rythmes de Champion et de Moby.
J’ai raffolé aussi du Moulin à images, création de Robert Lepage. Dès la sirène qui marquait le début du spectacle, j’étais captivée. Je l’ai bien vu à 5 reprises, parfois par une chaleur intense, mais aussi sous une pluie battante.
Si les fêtes ont mal commencé pour moi (je parle du spectacle d’ouverture où je n’ai rien vu et de 400 ans chrono que je n’ai malheureusement pas pu voir également), je peux dire maintenant que le spectacle du Cirque du Soleil (que j’ai eu la chance de voir grâce à une amie bien ploguée) m’a fait vivre des moments que je ne suis pas prête d’oublier. Wow, wow, wow! Le numéro des trapèzes, avec la musique enveloppante, c’était ma-gi-que, je vous le dis.
Moi qui a couru toutes les activités jusqu’à épuisement, je dois dire que c’est mon côté «divertissement» qui a été satisfait. Mon côté historien, lui, cherche toujours. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Parce qu’un anniversaire, c’est se rappeler un peu tout ce qu’il y a derrière, non? C’est l’occasion de faire un petit bilan. Qui plus est, avoir 400 ans pour une ville en Amérique, c’est un peu comme souligner ses 30 ou 40 ans, ce n’est pas un anniversaire comme les autres. C’est marquer la beauté du geste de ceux qui ont choisi et construit l’endroit où j’habite aujourd’hui, c’est-à-dire la fondation d’une ville et d’un continent par les Français.
De quoi parlerons-nous pour nous rappeler le 400e? Certainement pas du spectacle de Céline Dion, auquel j’ai eu le grand bonheur de ne pas assisté étant à l’extérieur du pays au même moment. Et pas des expositions ou du feu d’artifices. De toute évidence, je dois déplorer l’absence d’un grand événement à caractère historique. Dans le fond, je pense que tout historien, parce que c’est ce que je suis avant tout, rêvait un peu à quelque chose comme le grand rassemblement de 1908 sur les plaines. Cent ans plus tard, c’est certain, on ne fête pas de la même manière. Quelle formule cela aura pu prendre, je ne sais pas trop. Une espèce de projection numérique sur les principaux édifices de Québec de scènes, de personnages, d’événements, tout au long de l’année, un peu comme ce qu’on a pu voir à 400 ans chrono? S’il est maintenant trop tard, ce n’est pas une raison toutefois de ne pas relever les lacunes. Peut-être que nous sommes seuls à nous plaindre de cela mais, comme nous sommes un peu les gardiens de la mémoire de cette ville et de ce pays, c’est notre premier devoir.
Tant qu’à parler d’histoire, que dire du débat stérile autour de Dugua de Mons et Champlain. Penser que des organisations que je respecte énormément sont embarquées là-dedans, ça me dépasse. En histoire comme en toute chose, le maître mot est lobbying. J’aurai appris cela.
Et la foule que j’ai côtoyée pendant près de 365 jours. Pu capable. Je pense entre autres au spectacle de McCartney. Je n’avais jamais vu autant de déchets – inimaginable – à mon arrivée sur le site, et ce, avant même le spectacle. Car j’en ai vu de toute sorte cette année. Oh oui et pas des plus roses. Je vous ai vu employés municipaux manifester à l’hôtel de ville le 3 juillet (vous cherchiez quoi, je n’ai pas encore compris), je vous ai vu hurler et vous battre pour un stationnement, marcher dans les fleurs du Jardin Jeanne-D’Arc à la sortie d’un spectacle pour sauver 2 minutes, je vous ai vu casser ô combien de bouteilles de bière, j’ai été assommé plus d’une fois par vos chaises pliantes sans excuses, et je me garde une gêne pour le reste. À la fin, j’en avais vraiment marre.
Parce que cette ville, c’est un peu la mienne (j’y vis depuis 12 ans) et de tels comportements, eh bien ça m’horripile. Moi, en tant que résidente de la partie historique, la ville m’a envoyé un beau dépliant pour m’inviter à ne pas laisser traîner mes déchets afin de montrer la plus belle image qui soit à nos visiteurs. C’est ma nature, je respecte les règlements. Alors que pour plusieurs, c’est la déresponsabilisation à la première occasion. Tout cela n’a pas altéré mon envie de célébrer mais j’avoue que j’ai eu besoin d’un long moment de repos.
Ce que je souhaite pour l’avenir? Des choses plus terre à terre comme le développement du transport en commun (dont l’interdiction des autobus touristiques au bruit infernal dans le Vieux-Québec) qui est anémique. Mais avant tout, je souhaite qu’on se rappelle de nous, de ce qu’on était en 2008, qu’on se rappelle des hommes comme Jacques de Blois qui ont tout donné pour donner à la ville ce visage qu’on se plaît tant à admirer. Moi je dis ça, je ne dis rien. Je souhaite finalement ce que toutes les générations ont rêvé avant moi, que cette utopie en Amérique vive et survive.
Personnellement, je me souhaite de conserver de ces petits frissons que j’ai connu en 2008, frissons face à la beauté, à l’ingéniosité, à la créativité, à l’audace des gens qui m’entourent dans cette ville et ceux d’ailleurs qui ont pris soin de nous offrir de ces cadeaux inoubliables.
Je vous invite à aller lire l’opinion d’autres blogueurs de la ville sur les fêtes du 400e : http://400ans400blogues.com/
Category Archives: Profession : blogueur
Tout à fait génialissime
Est-ce que je vous ai déjà parlé du culte que je voue? Non, pas le culte du vin. Ni celui de la tarte tatin. Je ne parle pas non plus de Ti-Brin, de Apple, des bijoux Médecine douce, des romans de Zola ou encore de la menthe. Vous pensez peut-être que je m’éparpille mais détrompez-vous. Il y a beaucoup de place dans mon coeur pour les intérêts les plus divers.
Alors je ne crois pas avoir encore parlé de Pénélope et de son blogue. Eh bien en mars dernier, au Salon du livre de Paris (oui oui, encore Paris), j’ai découvert cette bédéiste, qui est aussi auteure, pour laquelle je voue désormais un culte. Ma plus grande joie au réveil est de cliquer sur sa page pour voir si elle a posté un nouveau dessin. Oh la joie, je ne vous dis pas quand c’est le cas! Un des billets qui m’a le plus fait rire dernièrement est celui qui concerne la crise économique: http://www.penelope-jolicoeur.com/2008/10/page/3/. C’est amusant n’est-ce pas? Vous pouvez aussi devenir membre de son groupe sur facebook (Je n’ai d’yeux que pour Pénélope Jolicoeur).
D’ailleurs, j’ai une anecdote qui m’a permis de boire un peu à la coupe de cette vie tout à fait fascinante qu’est celle de Pénélope. Imaginez-vous que Carole et moi attendions en file depuis au moins 1 heure trente pour obtenir une dédicace (nous avions eu le temps de détailler le look de toutes les filles qui attendaient avec nous, que des filles classe en plus, c’était déprimant!), quand vint enfin notre tour. Alors nous parlons avec elle, elle me fait un super dessin, c’est maintenant le tour de Carole. Tout à coup, une voix douce à l’intercom nous avertit de quitter le salon dans le calme. Nous ne portons tout d’abord pas trop attention. Nous voulons le dessin! Mais la voix se fait de plus en plus insistante, nous avertissant qu’il y a une alerte à la bombe et que le salon doit être évacué. Oh là là! Pénélope s’en rend compte soudain, prend tout de même le temps de terminer le dessin, bon un peu précipitamment mais quelle générosité, Carole prend son livre à deux mains et nous sortons à toute vitesse. Que d’action, c’est toujours comme ça quand je vais à Paris!
Pourquoi vous en parler maintenant donc? Parce qu’elle est à l’origine d’un concept fort intéressant. Depuis lundi, vous avez droit au dessin d’un auteur de bande dessinée par jour, et ce, jusqu’à Noël si vous allez sur le site Mon beau sapin. Celui d’Arthur de Pins est tout à fait délicieux. En plus, chaque visiteur est compté et Orange remettra un montant proportionnel à la Croix Rouge française pour les enfants défavorisés. Génial non? Du coup, ça me fait découvrir de nouveaux bédéistes et ça me donne plein d’idées de concept…
Paris, comme si vous y étiez
Dans un mois, je serai à Paris. À Paris, oui oui, encore. Ça sera ma première fois l’été. Comme j’ai hâte, j’adore l’été et j’adore cette ville. Ça sera la première fois tout court pour ma mère. C’est moi qui lui servirai de guide. Je l’amènerai aux Invalides, au Louvre, à Notre-Dame, à Montmartre, nommez les lieux, nous irons partout. Ce sera une première pour toutes les deux, la mère et la fille en voyage.
En attendant, je me prépare. Je note l’adresse de Maje et du Comptoir des cotonniers, quels seront les accessoires indispensables à avoir cet automne. Je regarde ou se situe ce petit resto qui m’a l’air si mignon : La Belleviloise, je regarde les activités à faire à Paris-Plage, je vais sur le site de la FNAC voir les disques qui sont encore introuvables ici, les petits cadeaux à rapporter, les vins à choisir (un Saint-Émilion, c’est sûr). Je scrute tout à la loupe, observe sans répit la carte du Métro dans l’espoir de ne pas trop me tromper, pratique mes «putains», me repasse en boucle dans la tête Le jardin du Luxembourg de Joe Dassin, envisage toute la Volvic au citron que je vais boire. Je rêve, je rêve, j’y suis presque.
En naviguant sur mes blogues favoris de Parisiennes dans le vent, j’ai découvert un site tout à fait original. Soundwalk nous propose des balades à travers la ville, équipés de notre propre lecteur MP3, de mon iPod me concernant. Les visites durent 50 minutes en moyenne. J’ai choisi Le Marais et Saint-Germain-des-Prés, mais il y a d’autres quartiers qui sont disponibles. Ce sont Isild le Besco et Virginie Ledoyen qui guideront nos pas. Pas mal non? Une carte numérique accompagne le tout, pour seulement 12$ par balade.
Elles nous amènent dans des lieux ou nous ne nous serions pas aventurées autrement, tout en nous racontant de petites anecdotes. On entend les bruits de la ville, les pas de nos narratrices, de la musique, les conversations des commerçants. C’est vraiment génial, j’ai l’impression d’avoir fait la découverte du siècle. C’est geek et poétique à souhait, comme j’aime, pour nous faire découvrir la plus belle ville du monde d’une manière inusitée. Je vous livre un extrait de ce que ça donne:
En face du Procope, sur votre gauche, prenez le passage du commerce. Vous arrivez devant un portail, vous arrivez dans la cour de Rohan, un havre de paix caché en plein coeur de Saint-Germain. Il y a trois cours, nous sommes dans la première. Arrêtez-vous là un instant. Le peintre Balthus à gauche avait ses ateliers et ses jeunes modèles. C’est aussi ici qu’on dressa la première guillotine. C’est donc également géographiquement au Procope que la première tête roula sur la pavé parisien. Continuez tout droit et entrez dans la seconde cour. Arrêtez-vous un instant dans la deuxième cour. Là, au troisième étage sur votre droite, est né le compositeur Saint-Saëns. On lui doit la très célèbre Danse Macabre, pièce qui a elle-même inspirée un des plus beaux films du cinéma français, La Règle du jeu, de Jean Renoir.
Vous m’entendez soupirer n’est-ce pas? Un mois, dans un mois j’y serai pour vrai.
P.S. Avec un iPod Touch, ça irait bien mieux. Il m’en faut ab-so-lu-ment un. À défaut d’un iPhone…
J’ai changé (mais pas tant que ça)
C’est le constat que je fais quand je relis les premières notes de mon carnet (et aussi que je suis beaucoup mais alors là beaucoup sortie). Au fil des mois, le ton est devenu plus espiègle, moins sérieux.
Deux ans, il y a exactement deux ans que je tiens mon blogue sur le site du Septentrion. C’est quelque chose n’est-ce pas? Quand Gilles m’a proposé l’idée il y a de cela bien longtemps, je ne savais pas trop ce que j’allais en faire. Il m’avait laissé l’adresse d’un blogue à aller lire pour me donner des idées et moi j’en fréquentais peut-être un ou deux depuis quelques semaines.
Bien sûr, j’ai eu mes faiblesses, j’ai parfois été des semaines à ne rien écrire. Il y a aussi des tonnes de choses que je garde pour moi, l’auto-censure ça me connaît, mais que je brûle de dévoiler. On reçoit des courriels tellement drôles parfois, des demandes incroyables. L’édition est un monde tellement riche, dans ses bons et mauvais côtés.
J’en ai dit des choses en 192 notes. En échange, j’ai reçu des centaines de commentaires contre une seule lettre de plainte. Et c’est fou comme je suis bien référencée dans Google. C’est la réflexion que je me faisais avec MHV hier au dîner.
Depuis le début de la semaine, je suis en réflexion profonde sur l’orientation que je veux donner à ce blogue dans les prochains mois. J’ai bien une ou deux idées mais encore rien de concret. Comme quelques personnes le savent, j’ai la réflexion lente.
Quand Tim Berners-Lee a souligné le quinzième anniversaire du lancement du World Wide Web en avril dernier, il a dit que bien que le Web a déjà 15 ans, on n’avait encore rien vu. Ça vaut aussi pour mon blogue. Je ne parle pas de détails croustillants sur ma vie privée (vous savez déjà quel produit j’utilise pour mes cheveux, connaissez mes faiblesses culinaires, êtes au courant de quelques-uns de mes défauts) non! Je parle évidemment de vous amener plus loin dans les coulisses de l’édition.
Ah et j’oubliais, qu’est-ce que je gagne pour ma persévérance? Non, je n’ai pas d’idée concernant un iTouch derrière la tête. Je me contenterais bien de ça, tout simplement.
Allez bisous lecteurs et commentateurs!
Deux événements à retenir
L’un est passé. Je parle du concert de Dionysos au Casino de Paris le 20 mars dernier. J’en suis encore toute retournée. Il faut dire que c’était soir de grande première pour moi. C’était la première fois que j’allais assister à un concert en sol français. J’étais un peu stressée de m’y rendre, c’était aussi la première fois que je prenais le métro toute seule, moi toute seule dans ce labyrinthe. Heureusement, Flo, l’amie de Carole, m’avait écrit toutes les indications sur un bout de papier. Ce fut un jeu d’enfant. À moi la prochaine épreuve, trop facile. Ensuite, je devais récupérer mon billet. Pas trop compliqué non plus. Après un petit pourboire, la placière m’a conduit à mon siège et là, attente. La première partie mettait en vedette le groupe folk Poney express. Belle petite découverte, gardons un oeil averti sur ce groupe. Anne-Christine, une autre amie de Carole à qui j’avais demandé conseil sur le comportement à adopter en matière de concert parisien, m’avait dit que tous les groupes commencent en retard. Bon je n’avais pas de montre mais je crois bien que le spectacle a commencé pile à l’heure, sur arrière-plan d’horloges, thématique de La mécanique du coeur. Mathias est arrivé en très grande forme sur scène, bondissant d’un bout à l’autre. Dans les premières minutes, j’en ai eu le souffle coupé. Wow! Ils ont tenu le rythme pendant plus de 3 heures, iinteragissant habilement avec un public de fidèles visiblement déjà conquis. Olivia Ruiz est venue chanter 2 ou 3 chansons avec une grâce et un charme indéniables. Mes photos sont plus ou moins réussies mais je contemple celles de Rob que l’on peut admirer sur le site des Dionysos et le site du photographe. Ce qu’il y a des gens de talent, c’est fou. Un très grand moment pour moi ce concert, très très grand moment. Au retour dans le métro, j’ai eu la surprise de croiser Carole, il faut le faire quand même se croiser par hasard dans le métro de Paris! Nous nous sommes dit qu’il s’agissait sûrement d’un signe, quoi, nous n’avons pas encore tranché.
L’autre est à venir. Il s’agit du Festival de Romans, qui récompense l’expression sur Internet. «Les 18, 19 et 20 avril 2008, le festival de Romans-sur-Isère ouvrira sa deuxième édition et relèvera une nouvelle fois le défi de déceler les meilleurs talents du web. Plus de catégories, plus d’événements dans la ville, plus de moyens de s’exprimer et de partager l’acte créatif, plus d’occasions de rencontrer les artistes dans leur univers, une organisation renforcée et une ambition décuplée feront de ce deuxième festival le rendez-vous unique de celles et ceux qui s’expriment sur Internet et qui veulent partager leur talent pour se faire connaître.»
Allez voter!! Il reste seulement 10 jours. J’espère que l’an prochain, mes blogueurs québécois préférés y participeront!!
Divine nonchalence
Je sais, je suis une mauvaise fille, je néglige mon carnet depuis plus d’une semaine. Et pourtant, ce ne sont pas les sujets qui manquent. Un peu de négligence, j’en suis consciente. Mais la paresse n’est pourtant que mon cinquième plus gros vice selon ce petit test (l’orgueuil arrivant nettement en tête) qui n’a rien de scientifique: http://www.crazytest.net/fr/
Disons donc que nous avons fêté MC vendredi dernier. Un spectacle d’Alexandre Belliard s’imposait pour souligner l’événement. Nous l’avions vu dans la même salle, à l’Intendant, au mois de mai dernier (voir ma note ). Il est vraiment excellent cet Alexandre, et très gentil aussi. Il est venu prendre une bière avec nous une fois que tout le public est gentiment rentré chez lui alors que nous, nous traînions pour faire changement. Mais pour revenir au spectacle, il sait bien interagir avec le public entre les chansons. Il a raconté entre autres ses rencontres avec Renaud et Mickey 3D plus tôt cet été (il a écrit une chanson à propos du premier et en reprend une du deuxième sur son album). Le spectacle n’avait pas la magie de celui que j’ai vu précédemment, je pense notamment à l’improvisation d’une table de filles sur Demain la peur.
Ensuite il y a eut l’International de musique folk samedi. J’ai bien cru que j’allais mourir de froid, mais non (petite tête en l’air que je suis, ce n’est qu’après 3 heures que j’ai songé à m’acheter un chocolat chaud, oh libération). Il y a d’abord eu Philippe B, celui que je ne voulais pas manquer. Accompagné uniquement de Philippe Brault, ah que j’aime entendre sa voix nasillarde. Assise par terre, c’est avec beaucoup de concentration que j’ai écouté (malgré le fait que la petite fille de Philippe Brault, très cute, me distrayait en me tirant les cheveux) ses chansons si belles, surtout La comète. Nous avons assisté ensuite à la prestation éclatée de L’orchestre d’hommes-orchestres joue à Tom Waits, à celle, savoureuse, de Damien Robitaille et finalement à celle des torontois Elliott Brood (là j’avoue que j’étais impatiente d’entrer me réchauffer).
Et il y a de ces moments bien particuliers que je vis quotidiennement. Une preuve? Tandis que mon frère et sa copine me racontaient leur voyage en Australie assis sur les marches de l’église Saint-Jean-Baptiste un peu plus tôt ce soir, un homme, qui n’avait pourtant pas l’air louche, s’arrête et nous demande : « Est-ce que vous voulez acheter des steaks, pas chers, mais frais ». Non merci. Eh, elle est où la caméra, c’est quoi cette question? Que d’aventures.
Promis, je ferai un effort. J’essaierai de ne pas vous laisser trop longtemps sans commentaire. J’ai déjà un programme passablement chargé pour la fin de semaine, ça promet!
Les petits êtres bleus
Je vous recommande un blogue découvert il y a quelques jours. Un blogue sur les schtroumpfs, les héros de mon enfance, wow! C’est super amusant et les mises en situation sont géniales!
http://schtroumpfs.org/
Les 5 choses
Enfin, à moi la tag des 5 choses que vous ne savez peut-être pas de moi, gracieuseté d’Éric.
- Je fais des acouphènes depuis que j’ai 6 ans (c’est familial, ma mère souffre de la maladie de Ménière).
- Je fais souvent la même erreur quand je parle. Je dis : «Pensez-vous tu que…?»
- À l’école secondaire, j’étais loin d’exceller en math… Les fractions me donnaient des cauchemars. Adulte, j’ai toujours autant de difficultés avec les chiffres, ce qui fait que j’ai parfois un peu de difficultés à boucler mon budget (et disons-le, j’adore dépenser en vêtements, maquillage, bijoux, disques, livres, bouteilles de vin, alouette). Un de mes nombreux surnoms est la cigale.
- Il n’y pas plus tard que le mois passé, j’ai réveillé mon frère (avec qui j’habite pour encore 4 mois) à 3h42 du matin (le vin aidant) pour télécharger une chanson (ça valait vraiment la peine, c’est une excellente chanson dont je cherchais le titre depuis des semaines). Quand j’ai envie de quelque chose, c’est tout de suite ou jamais. Je suis une peste.
Finalement,
- Je souffre du syndrôme Ti-Brin (ah! Ti-Brin, son air désinvolte et sa veste en cuir), c’est-à-dire que j’ai un faible pour les mauvais garçons.
Je ne redonne pas la tag parce que tous les bloggueurs de ma connaissance l’ont déjà eu (et oui, c’est ma réaction Caliméro… parce que la vie est vraiment trop injuste).
Être à 3 endroits différents
Vendredi soir dernier a été très chargé. Ça change de mon mois de janvier qui a été plutôt banal!
La soirée a bien débuté à La Loge avec ma traditionnelle salade au chèvre. J’ai pu y feuilleter le Charlie Hebdo, édition du 1er au 7 février si je me souviens bien, dans lequel il y avait des caricatures très amusantes du patrimoine des candidats à la présidentielle.
Deuxième arrêt… je cours rejoindre les filles à La Ninkasi pour voir le spectacle de Philippe B. Malheureusement pour moi, le spectacle débute 1h10 plus tard que prévu. Mouais… on repassera pour la ponctualité. Je vais quand même leur donner une deuxième chance.
J’ai eu le temps d’entendre 4 chansons seulement, pas assez pour me faire une opinion. Pour les personnes qui ont assisté au spectacle dans son entier par contre, que de bons commentaires.
Enfin, destination finale, le Turf à la fameuse rencontre des blogueurs de Québec. C’était bizarre, j’avais l’impression de me rendre à un blind date. Oh joie quand j’ai aperçu des visages familiers parmi la petite foule. Discussion très intéressante avec Épicure et Burp. J’adore leur blogue, j’y apprends toujours plein de choses!
Il y avait longtemps que je n’avais pas mis les pieds au Turf et je comprends pourquoi. Que je me suis sentie vieille tout à coup en comparaison à leur clientèle habituelle! Je continuerai sans doute de parcourir la rue Saint-Jean en long et en large avant d’y retourner. Bon, c’est dit.
P. S. J’ai pris du retard sur mon carnet, je sais, mais c’est parce que j’ai eu une rechute de grippe en début de semaine. Heureusement pour moi, je suis maintenant guérie
Soir de première
C’est ce soir le grand soir. Pas de tempête, ma santé se porte bien, pas de spectacle de Yann Perreau en ville, pas de rendez-vous de dernière minute, toutes les conditions sont réunies pour que j’assiste à la première rencontre officielle des blogueurs de Québec.
http://www.martinbreton.com/2007/01/23/quebec-gt-45nord/