Les salons sont comme une drogue. Oui Oui, on ne veut pas que ça finisse même si c’est super exigeant physiquement. Celui de Québec qui a pris fin hier a été mémorable. Parlez-en à Éric qui, comme moi, a fait 70 heures, et ce sans compter les 4 soirs où nous avons fait un peu la fête. Je tiens à mentionner que je suis passée à travers tout cela sans même boire aucun Guru (même pas les nouveaux) ! Wow, je métonne moi-même.
Il y a tellement de choses que je voudrais dire et d’autres que je dois garder pour moi, héhé. Merci à ceux et celles qui sont venus me saluer pendant ces derniers jours. Lors de la folie furieuse de samedi, j’ai été interrompue dans plusieurs conversations avec des personnes que je vois souvent et d’autres plus rarement que j’apprécie beaucoup. Je m’excuse mille fois mais je tiens à vous dire que j’ai énormément apprécié le fait que vous soyez passé me voir et me dire quelques mots.
Je remercie infiniment tous nos auteurs de s’être déplacés et d’avoir contribué à ce beau succès. Un clin d’oeil particulier à certains d’entre vous dont j’ai particulièrement apprécié la présence. Vous vous reconnaissez, j’en suis certaine.
Merci à France, Julie et Solange de m’avoir accompagné au kiosque du Septentrion, aux bénévoles et employés de Dimedia pour tous les services et la bonne humeur, à Danielle et tous les bénévoles de la revue Cap-aux-Diamants. Josée, je ne t’oublie pas, même si tu as déserté quelques heures pour un mariage italien. Je te comprends, après avoir aperçu les photos du buffet bien sûr.
Vendredi avait lieu le Party national du livre à La Ninkasi du Faubourg organisé par Les productions du bunker d’Auteuil. J’étais trop fatiguée pour en profiter pleinement mais contente de croiser plusieurs de mes collègues éditeurs.
Samedi, nous sommes allés faire un tour à La Loge. Petite confusion assez drôle quand même avec Frédérick et sa copine, à qui j’avais donné rendez-vous. Si vous saviez comment c’est agréable de travailler avec les chercheurs de la Chaire Raoul-Dandurand. Ah que nous sommes chanceux! Morale de la soirée, quand une facture est trop compliquée à séparer, certains suggèrent de commander une autre bouteille de vin. J’ai trouvé l’idée géniale mais personne ne voulait suivre
Un peu déçue d’avoir manqué les comédiens des Invincibles. C’est ma faute, je me suis trompée d’heure.
Avec la foule record qu’il y a eut pendant ces 5 jours, une chose est certaine, le livre se porte bien et l’industrie est bien vivante.
Le salon de Québec: grandeurs et décadences
Ça y est, le Salon international du livre de Québec est débuté depuis 2 jours. Au total, déjà 24 heures à serrer des mains, vendre des livres, conseiller et répondre à des questions intéressantes mais aussi parfois saugrenues « Madame, à quel endroit je peux trouver des cartes de hockey, à quel endroit je peux trouver des tablettes de chocolat », rencontrer les auteurs, les clients, les éditeurs. Nous nous efforçons que tout le monde reparte satisfait!
Le salon est aussi un prétexte aux sorties et cocktails. J’ai donc dû me sacrifier et assister au cocktail d’ouverture de Marquis imprimeur qui avait lieu mercredi soir au Hilton. Merci d’ailleurs à Jean-Pierre, notre représentant préféré, pour son accueil chaleureux. Hier soir, sortie à La Loge avec notre auteur Patrice Corriveau. Comme on a rit! Merci pour la bière que tu nous avais promis depuis des mois!
Ah et c’est fou ce qu’on peut apprendre de potins en si peu de temps…
Je suis déjà crevée, mais heureuse. Allez, on ne lâche pas jusqu’à dimanche.
Les petits êtres bleus
Je vous recommande un blogue découvert il y a quelques jours. Un blogue sur les schtroumpfs, les héros de mon enfance, wow! C’est super amusant et les mises en situation sont géniales!
http://schtroumpfs.org/
Notre «trippe» à cinq
Vendredi soir dernier, je suis allée au spectacle de Pierre Lapointe avec les filles. Je ne veux pas me vanter plus qu’il faut, mais nous étions rangée BB. Quel bonheur d’être aussi près de l’action. Pierre était très en forme. J’ai particulièrement apprécié les chansons au piano et son humour tout au long de la soirée. Moment magique lors du solo de Philippe Brault au violoncelle, un des moments qui m’a littéralement fait frissonner. La finale sur Deux par deux rassemblés était géniale. Nous avons trouvé la foule trop statique par contre et l’entracte n’était pas nécessaire, ça casse le rythme.
Photo de notre trippe à cinq (dixit Pierre). Ah qu’on est chanceuse quand même! :p
La soirée s’est ensuite transportée à La Loge et a pris fin ailleurs sur la rue Saint-Jean, où nous avons pu échanger un peu avec le talentueux Philippe B. J’ai tellement hâte de le voir en spectacle plus tard cet été.
Trois-Rivières, le salon, le Café Morgane
Ma semaine dernière a d’abord été marquée par le Salon du livre de Trois-Rivières. C’était la première fois que je passais vraiment du temps dans cette ville. Coup de coeur pour la librairie Clément-Morin et son bar à vin. Quel concept génial n’est-ce pas ? J’en veux une à Québec aussi!
Concernant le salon proprement dit, Julie et Pierre sont des organisateurs géniaux, disponibles et à l’écoute. Les soupers entre éditeurs sont toujours propices aux moments cocasses, aux révélations croustillantes, aux débats enrichissants. Trois-Rivières aura été marquée par la présence de Tristan Demers et Richard Petit. Maxime Roussy, auteur des célèbres romans jeunesse Pakkel, est vraiment un bon animateur avec les adolescents. Beurk par contre pour sa mygale qu’il avait apportée Le concept d’impro-illustration (où les illustrateurs dessinent dans un temps limite sur un sujet précis et le tout en direct), malgré l’odeur des crayons qui nous montait à la tête, est à répéter. Je crois qu’il y en aura une aussi au prochain salon à Québec. À ne pas manquer.
La remise du prix Adagio à M. Lacoursière a été un moment fort. J’étais bien fière! Josée est tellement polyvalente qu’elle s’est retrouvée à servir des bouchées après la remise du prix (vous pourrez voir des photos sur le site du Septentrion). Les salons du livre sont toujours parsemés de petites rencontres privilégiées. J’ai ainsi pu parler quelques instants avec la comédienne Marie Turgeon, vraiment très sympathique. C’est promis, j’irai voir la pièce Lucidité passagère dans laquelle elle jouera l’automne prochain. À noter également, la présence remarquée de nos 2 auteurs-blogueurs préférés Pierre-Léon et Caroline. J’espère vous voir plus longtemps à Québec.
Seul bémol, le bain de ma chambre d’hôtel est vraiment trop glissant, vous imaginez la suite… j’en vois déjà qui rigole… et oui, j’aurais pu me tuer! heureusement, que des hématomes. J’aime vraiment le Café Morgane mais après 3 jours de sandwiches et de salades, il faut dire que j’étais un peu tannée.
Retour à Québec vendredi soir, pour assister au spectacle de Pierre Lapointe. La suite demain.
Que dire, que penser?
Un gouvernement minoritaire (pas vu depuis 1878!!), l’ADQ avec 41 sièges, le PQ qui ne forme même pas l’Opposition officielle. Oui, j’étais sans voix hier soir et je le suis encore ce matin. Tout le monde le dit et je le pense aussi, c’est une élection historique à laquelle nous avons assistée hier.
J’espère seulement que ceux qui ont voté par un changement, parce que c’est encore ça qu’on entend dans les diverses tribunes, auront ledit changement souhaité.
Pour ma part, j’ai des idéaux, des valeurs qui ne seront pas portés par un gouvernement. Je pense sérieusement à retourner au Saguenay, ou encore à déménager en Belgique! Ah que je suis triste!
Oui et alors?
Les élections québécoises passent inaperçues en France:
http://www.ledevoir.com/2007/03/26/136822.html
Écrire un article là-dessus, vraiment ça me décourage… À quoi devrait-on s’attendre? Quand une campagne est plate au Québec, elle l’est tout autant, sinon plus, pour les Français. Et ce besoin de certains Québécois de savoir que l’ancienne mère patrie est attentive à leurs moindres faits et gestes!
Cela dit, j’irai exercer mon devoir de citoyenne et j’irai voter ce soir. Ensuite, soirée électorale chez MC. J’ai hâte de voir à quelle heure Bernard Derome va prononcer LA fameuse phrase «Si la tendance se maintient, Radio-Canada annonce que le prochain gouvernement…». Je ferai aussi quelques détours sur le site de Burp.
À la demande générale
Souvenirs de la Foire du livre de Bruxelles, en attendant le salon (un peu moins sexy) de Trois-Rivières.
Légendes :
Moi et Nadia (Tryptique), hum que j’ai l’air petite à côté d’elle.
Josée et Nadia (toujours de Tryptique)
Le lancement
Euphorie, joie, congratulation, tappe dans le dos. Le lancement des 3 carnets à la salle des Brasseurs à Montréal fut un moment mémorable, réussite sur toute la ligne. On se sentait presque vedettes avec tous ces flashs de caméra. Pierre-Léon est charmant, Mère indigne (avec laquelle quelques personnes m’ont confondue ??) est à la hauteur d’elle-même, drôle et rafraîchissante. J’ai même eu l’immense joie de rencontrer Jean-Louis XXX.
Un vrai bonheur de travailler en tandem avec Éric à la vente des livres (surtout pour me rassurer dans mes savants calculs de prix et pour ses belles piles si esthétiquement bien disposées)! Les affiches électorales du PLQ nous ont particulièrement amusé lors de ce périple à Montréal. Une candidate qui fut notre tête de Turc tout l’après-midi s’est même pointée audit lancement. Imaginez le fou rire. La soirée s’est terminée à la Moulerie, sur Bernard. Petit souvenir de Belgique (*soupir*). Gilles a démontré qu’il est un vrai conducteur. Revenir à Québec en pleine tempête a été pénible (bon, il y en a certains qui ont tout de même fait un petit somme :p). En plus, les 2/3 du Septentrion se trouvait dans la même auto. Hum, nous aimons vivre dangereusement.
Nous voici donc, triomphant, Éric et moi.
Il y avait Perreau, la lune et moi
Je serai dithyrambique, rien de moins pour le meilleur spectacle que j’ai vu de Yann Perreau jusqu’à présent (et croyez-moi, j’en ai vu). Le concept de Perreau et la lune colle parfaitement bien au chanteur: un artiste au talent brut, la nuit, sa magie, le rêve, la transgression des interdits… Yann a démontré hier soir qu’il est définitivement le roi du palais de la lune!
Accompagné sobrement mais d’une main de maître par son ami Alex McMahon (de Plaster), ce fut pendant près de 2 heures redécouverte sur redécouverte des textes de ses chansons grâce à l’ambiance un peu plus intimiste du spectacle (ou comme a dit Yann, «un défilé de lingerie fine avec un harem de chansons»). Pour paraphraser Annie, on aurait aimé appuyer sur le bouton «Repeat» pour L’amour est une bombe, L’oiseau bleu (adaptation d’un poème de Bukowski), La Lune (Arthur H), Guerrière…
Je dois dire que le moment où Yann chante Grande brune à l’avant-scène entouré de petites lumières alors qu’Alex, aux percussions, se détache sur le splendide mur de pierres du Théâtre Petit-Champlain a été pour moi le clou de la soirée, wow! Bravo aussi au technicien à l’éclairage qui a savamment contribué à l’univers du spectacle.
Hier soir, j’ai passé une nuit… eeee je veux dire une soirée, mémorable avec Yann. Je crois que ce fut un grand moment pour plusieurs personnes également.